Une collègue m'a prêtée ce livre il y a deux jours, en ajoutant : "Bof, tu me diras, mais j'ai pas trop aimé ..."
Je l'ai ouvert pour ne plus réussir à le refermer jusqu'à la dernière page. Même si l'histoire part du désert pour finalement arriver dans un quartier de Paris (certains noteront quelques invraisemblances, mais bref), la poésie est au rendez-vous. J'ai découvert la magnifique plume de
Venus Khoury-Ghata. C'est beau, c'est magnifique.
A 39 ans, je dois avouer que ma première claque littéraire, je l'ai eue à 14 ans en lisant mon premier
Oscar Wilde.
La deuxième, je viens de la recevoir, ce week-end avec
Venus Khoury-Ghata.
Enfin de belles phrases, de belles images (de beau j'entends par leur tournure, pas forcément pour ce qu'elles racontent). On ne lit pas ce livre pour y apprendre des choses, avoir peur comme avec un thriller, fantasmer à la 50 nuances de XXXX. Non on lit pour la beauté de la langue française.
J'ai d'ores et déjà commandé un autre roman de cette auteure à ma libraire de quartier.