Carnets noirs

Un livre qui ressemble un peu à Misery mon livre préféré. J'ai retrouvé un peu plus le Stephen King que je connais dans ce tome la que dans le premier tome Mr Mercedes qui était bien mais ou il manquait le grain de folie de Stephen King. Dans ce livre il manque aussi quelque chose, malgré une bonne histoire.

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J'avais entendu que c'était une suite d'un autre livre et au final, on m'a dit qu'il peut se lire sans avoir lu celui d'avant.

Effectivement, il se lit sans avoir connu le premier tome. L'histoire en elle-même n'est pas mal, mais ce n'est pas ma préférée de monsieur King.

L'intrigue est très intéressante et se lit facilement, mais j'avoue que par moments, je me suis un peu perdu entre les différentes parties. L'histoire parle des années 70 à l'année 2000 et puis on repasse aux années 70 à maintenant. Il faut suivre, ce n'est pas un livre qu'il faut mettre de coter un jour ou deux sinon on perd le fil.

Je ne vous cache pas que, malgré tout, j'ai eu du mal à refermer ce livre parce qu'il est intrigant et tellement bien écrit que l'on a du mal à s'arrêter. J'ai beaucoup aimé suivre les personnages dans leur aventure et c'est grâce à l'auteur que l'on est pris par leur histoire.

En conclusion, l'histoire est simple et agréable à lire. J'aime toujours autant la plume de l'auteur qui est fluide, fine et son imagination est toujours si impressionnante. Même si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai passé un bon moment avec cette histoire.

Après un léger détour par l'horreur, son thème de référence, avec Revival, Stephen King est de retour avec le personnage de Bill Hodges, un flic à la retraite, dans le second volume de cette trilogie qu'il consacre à ce personnage et qui nous fut présenté dans Mr Mercedes – trilogie qui s'achèvera avec End of Watch, prévu aux États-Unis pour juin 2016. Carnets noirs, publié par les éditions Albin Michel, est, comme tous les romans de Stephen King, un condensé de ses sujets de prédilection, à travers lesquels il dépeint une société à la dérive.

Le roman débute en 1978. John Rothstein est un écrivain devenu célèbre grâce à un roman, intitulé le Coureur dont il reprendra le personnage principal, Jimmy Gold, à travers deux suites, formant alors une trilogie qui fera la renommée de son auteur. Une trilogie dont l'écriture et la portée rappellent aisément L'attrape-coeurs de J. D. Salinger et qui met en scène un antihéros comme en connaîtra la littérature américaine de la deuxième moitié du XXème siècle, allant à contre-courant des normes de la société, au langage teinté de grossièreté, un personnage purement anticonformiste.
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