Christine

S'il devait y avoir un compteur de relectures sur Babelio- et j'aimerais tellement qu'il y en ait un- alors Christine apparaitrait comme étant le roman que j'ai le plus (re)lu dans ma vie.
Un roman qui me suis depuis le collège et qui me plait toujours autant.
Avec le temps et au fil des relectures, j'ai découvert certains aspects du roman qui m'avaient échappés. le harcèlement scolaire, la violence, qu'elle soit physique ou verbale, comme solution à tous les problèmes. La haine des autres, le rejet, la peur de ce qui est différent. La sacralisation de la voiture, qui devient petit à petit un objet de culte et qui, à terme, fini par définir celui qui la possède. Arnie, loser ultime, timide, maladroit avec les filles devient, grâce à sa voiture, aussi bien une menace qu'une idole. Tous ces aspects font de Cristine un roman intemporel, ancré dans la réalité, qui met en évidence l'incapacité de nos sociétés à s'améliorer, à se remettre en question.
Bonne lecture.

Je m'étais gardée ce King de côté car je connais le film quasiment par coeur. Je l'ai attaqué avec peu d'entrain en me disant que j'allais m'ennuyer car cette histoire, je la connais déjà.Et c'est là qu'est le principal problème dans les adaptations, notamment de King : le détail des personnages et de leurs personnalités, les nuances terrible de chacun de ces adolescents, leur solitude profonde, et cette voiture hantée oh combien plus terrifiante que dans le film...Je ne m'y attendais pas mais été littéralement happée par cette histoire. Très touchée. Alors qu'a priori, une vieille histoire de voiture hantée allait sacrément m'ennuyer, j'ai passé quelques heures de lecture terrifiante.La magie de King !

Arnold « Arnie » Cunningham est un adolescent américain comme tant d'autres dans cette petite ville de Libertyville (Pennsylvanie), issu de la classe moyenne, fils unique de deux parents professeurs à l'université locale, il est l'exemple même du fils idéal, excellent élève, champion d'échecs, la vie est toute tracée pour lui.
En cet été 1978, il travaille avec son ami Dennis dans l'une des usines locales afin d'avoir un peu d'argent de poche avant d'entrer dans leur dernière année de lysée.
Alors qu'après une de leur journée de travail Dennis, qui lui a son permis de conduire, contrairement à Arnie, le ramène chez lui, ils passent devant chez Roland LeBay.
Et Arnie la remarque immédiatement cette vieille Plymouth dans un état plus que lamentable qui est à vendre.
Arnie malgré les réticentes de Dennis veut immédiatement l'acheter.
Et lorsqu'il rentre chez lui, les parents d'Arnie sont également stupéfaits de cet achat qu'ils pensent être une folie.
Mais Arnie n'en démord pas, il veut cette voiture qui se nomme « Christine ».
Dennis qui nous raconte cette histoire plus de 4 ans après les faits et se souvient de tout ce qui s'est passé.
Comment Christine a été réparée alors même qu'Arnie l'a à peine bricolée, et comment petit à petit tous ceux qui se sont mis en travers de la route du duo Christine-Arnie ont trouvé une mort horrible.
Ce qui est certain c'est qu'à chaque fois qu'un tel «accident » est survenu Arnie n'était pas là.
Alors qui ? Qui est responsable de ces morts ?
Dennis depuis le lit d'hôpital dans lequel il est cloué pendant plusieurs mois après un terrible accident survenu au football a bien une idée mais elle est tellement incroyable qu'il ne peut s'y résoudre, et pourtant, pourtant il l'a ressenti à l'instant même où il a vu Christine cette fameuse soirée d'été au cours de laquelle Arnie est tombé sous le charme plus qu'inquiétant de la Plymouth rouge.
Un bon roman fantastique, qui me fait dire ouf ma voiture n'est pas rouge…..

" Une voiture ordinaire pouvait-elle devenir le lieu de résidence d'un démon dangereux et puant ? Une maison hantée roulant sur Goodyear ? ""Quels sont les secrets de Christine; la Pylmouth Fury 1958 d'Arnie Cunningham, un ado souffre douleur de son lycée.

Christine, l'auto tueuse, est peut-être le monstre qui fait le plus froid dans le dos. A cause de l'acier, des vitres totalement noires et du gros pare chocs avant, du blanc et du rouge, et de ses ailerons ?

Elle a sa propre personnalité ( celle de l'ancien propriétaire Rollie LeBay ? ) et laisse libre cours à sa jalousie meurtrière. Christine ébranle le jeune mâle qui préfère sa 1ère voiture à la compagnie d'une jeune femme. Sous le capot, ce bolide peut abriter un moteur V8 de 290ch ou un autre de 305ch.

Christine ne veut pas qu'on touche à Arnie ( que ce soit la bande à Repperton ou Leigh..) Dennis, son meilleur ami et la jolie Leigh vont essayer d'aider Arnie...

Christine revient dans "Le fléau", il y a une Plymouth avec un porte-clefs avec les initiales AC: Arnie Cunningham . Dans "Ca", Blelch poursuit les héros, au volant d'une Plymouth Fury 1958 et dans "22/11/63", Christine ou sa jumelle refait son apparition.

Stephen faillit mourir renversé le 19/06/99, par une Dodge conduite par Brian Smith, un homme qui tabassait son chien...au volant! Il risquait l'amputation et ne pouvait plus rester assis, pour écrire...
Plymouth Fury et Dodge font partie du groupe Chrysler...

"𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐥'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝'𝐮𝐧 𝐭𝐫𝐢𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞, 𝐣𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐪𝐮'𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞: 𝐀𝐫𝐧𝐢𝐞 𝐂𝐮𝐧𝐧𝐢𝐧𝐠𝐡𝐚𝐦, 𝐋𝐞𝐢𝐠𝐡 𝐂𝐚𝐛𝐨𝐭 𝐞𝐭, 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮, 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞 é𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐥à 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢è𝐫𝐞. 𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐚 é𝐭é 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝'𝐀𝐫𝐧𝐢𝐞, 𝐞𝐭 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞𝐫, 𝐝𝐮 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐥'𝐞𝐱𝐭𝐫𝐚𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐚𝐠𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐱 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐦𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞, 𝐪𝐮'𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐚 é𝐭é 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐥. 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐣𝐞 𝐝𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯é 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐠é𝐝𝐢𝐞"
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Stephen King. On ne le présente plus. le maître de l'horreur.

Je suis tout le temps mitigée et insatisfaite lorsque je me plonge dans des récits horrifiques. Il est le seul à ce jour à réussir à me faire éprouver des sentiments que je ne retrouve que devant les films d'horreur.

Le concept est intéressant au plus au point. Je me disait "What the hell, une voiture tueuse ? Ca à l'air boring as fuck".
Je me suis prise une de ces claques dans la tronche, ou devrais-je dire un poing à ce stade.

Il entre sans aucune difficulté dans mes coups de coeur les plus ultimes.

Je n'ai ABSOLUMENT pas vue la fin arriver, ce livre a été surprise sur surprise. Certains le trouve trop long, je le trouve juste parfait tel qu'il est. le fait que cet homme arrive à nous captiver et nous tenir en haleine sur des sujets telles que la possession et l'obsession d'un homme pour sa voiture, je dis génie.

Christine peut sans aucun soucis être comparé Michael Myers de par son statut de tueur en série mais pas uniquement.
Intelligente, discrète, sanguinaire, barbare, increvable, discrète, ce sont ses plus grandes caractéristiques. Ca vous rappelle le grand monsieur au masque blanc ? Je n'ai pas arrêté d'y penser durant toute ma lecture.

"Christine" de Stephen King est un roman d'horreur classique qui allie habilement les éléments surnaturels à une étude de caractère psychologiquement complexe. Dans cette oeuvre, King explore l'obsession adolescente et le surnaturel à travers l'histoire d'une voiture possédée, Christine, et de son impact sur son propriétaire adolescent, Arnie Cunningham.

Ce qui rend "Christine" particulièrement captivant, c'est la façon dont King utilise une voiture - un objet du quotidien - comme source de terreur. La transformation d'Arnie, de jeune homme timide et mal dans sa peau en une personne obsédée et dangereusement possessive, est habilement narrée, reflétant l'influence corruptrice de Christine.

Le talent de King pour la narration est évident dans sa capacité à maintenir une tension croissante tout au long du livre. L'horreur s'infiltre progressivement, passant de subtiles anomalies à des manifestations terrifiantes, ce qui maintient les lecteurs en haleine. L'attention aux détails et la description vivante de Christine elle-même ajoutent une dimension presque palpable à l'horreur.

En plus de l'élément surnaturel, "Christine" brille également dans sa représentation des défis et des dynamiques de l'adolescence. King capture avec précision les inquiétudes, les désirs et les insécurités de cette période de la vie, rendant les personnages principaux incroyablement réalistes et relatables.

En somme, "Christine" est un exemple brillant du talent de Stephen King pour mêler l'ordinaire et le surnaturel. le roman est à la fois une histoire de possession effrayante et une exploration perspicace de l'adolescence, le tout raconté avec le style captivant qui caractérise King. Pour les amateurs de récits d'horreur et les fans de Stephen King, "Christine" est une lecture incontournable.

Enfin lu... Depuis le temps qu'il était dans ma PAL. J'ai commencé à lire Stephen King quand j'étais ado et je n'ai plus lâché cet auteur, avec des hauts et des bas.
Et ce Christine est en haut de son oeuvre. Je ne vous fais pas de résumé. Qui ne connaît pas cette histoire.
Une très bonne histoire d'épouvante comme sait les conter le King.
J'avais beaucoup aimé le film de John Carpenter (il paraît qu'un remake doit voir le jour). Mais le livre... Tout autre chose. Stephen King joue avec la psychologie des personnages et l'emprise qu'a cette voiture sur le jeune Arnie.
Un très bon moment, une fin digne du King. A lire et relire.

Excellent, on est pris dans l'histoire très vite. Il n'y a pas de temps mort. On s'ennuie pas.
L'histoire est simple: Un jeune adulte (Arnie) trouve une vieille voiture qu'il veut retaper, mais il se trouve qu'elle est hanté.

Stephen king nous raconte plein d'autres histoires dans l'histoire:
- L'histoire du revendeur de la voiture avec sa famille et "Christine"
- L'histoire de deux copains d'enfance très différent mais complémentaire qui s'éloignent.
- Un triangle amoureux (peut-être même deux ...)
- Relation conflictuelle ado-Parents
- L'histoire du garagiste trafiquant
- Harcèlement scolaire et +
- ect

Enfin bref, incroyable, à lire.

Un livre flippant digne de King, dans une histoire étrange, flippant, malaisante... une histoire de voiture, d'obsession malsaine, de jalousie, de folie et de forces ténébreuses...
Mais aussi une histoire de courage, d'amour, de sacrifices...
Une histoire sombre et de vrombissements, qui ne vous laissera pas de marbre...

"Christine" n'est sans doute pas le roman le plus apprécié de Stephen King. Mais en tout cas pour ma part ce roman m'a beaucoup parlé et j'ai franchement adoré.
Il est en compétition avec d'autres romans de King pour la troisième place de mes livres préférés du Maître.
Ce roman est très bien écrit. Chapitres assez courts, pas de longueurs particulières dans l'intrigue, il est bien rythmé, et il est agrémenté par quelques morceaux de Rock de l'époque en début de chaque chapitre.
Quant au personnage de Arnie, je me suis un peu d'une certaine manière identifié à lui au cours de ma lecture.

Christine n'est pas simplement une histoire écrite par Stephen King mettant en scène une simple voiture hantée. C'est un bouquin avec une histoire que j'ai vraiment beaucoup apprécié personnellement.