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3,9

sur 2337 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une histoire de « char », d'une voiture extraordinaire, héritière maléfique d'« Un amour de coccinelle » et de « Maman Bagnole ».

Un adolescent tombe amoureux d'une voiture et en devient propriétaire. C'est le passage à l'âge adulte, un ado boutonneux qui se transforme : première auto et premier amour.

Ce sont des difficultés familiales, des parents qui ont du mal à accepter de vieillir, des amitiés d'enfance qui permettent de résister au harcèlement des petites brutes.

C'est aussi une trame classique de film horreur, avec des cadavres sanguinolents et des fantômes en décomposition.

Pour ma part, j'aime que le fantastique ait un goût de possible, d'une cohérence, même pour le surnaturel et c'est ce que me donne habituellement Stephen King. Et, n'en déplaise aux fans, ce n'est pas tout à fait le cas ici.



Mais voilà, je ne suis pas amateure de voitures, les belles carrosseries ne me font pas frémir. Je ne classe donc pas Christine parmi les meilleurs romans de l'auteur. S'il faut parler de bagnoles, je pourrai aller voir du côté de Roadmaster,,,
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Je me suis lancée dans cette lecture un peu à reculons, car j'ai tendance à ne pas accrocher avec le début de carrière de Stephen King. Ca sonne toujours un peu vieillot, et c'est d'ailleurs la cas pour Christine. Mais j'ai quand même beaucoup aimé. le style de cet auteur me touche toujours. Il a vraiment beaucoup de talent pour décrire et développer la psychologie de ses personnages, et ce livre ne fait pas exception. Je me suis attaché à Dennis, Leigh et Arnie. Je les ai suivi en retenant mon souffle devant l'horreur sortie de l'imagination de Stephen King. Et j'ai aussi apprécié la fin. Là encore, je trouve que l'auteur fini toujours ses histoires de la manière qui paraît la plus cohérente.
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Bizarre mais je n'avais jamais lu ce livre du King qui fait pourtant partie de ses 1ers écrits. Je n'avais jamais vu le film non plus. Et je n'avais pas envie d'ouvrir le bouquin car qui n'a jamais entendu parler de Christine ? Tout le monde connait l'histoire. Et voilà qu'un challenge m'a amené face à ce roman.
Au début, un peu de réticence de ma part et surtout, pas trop le temps de lire donc je l'avoue, un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Et puis, la magie de l'écriture de Stephen King a agit. Il a l'art de raconter des histoires qui font frissonner et qu'on ne voudrait surtout pas entendre. Même si l'on retrouve souvent la même structure dans ses récits, on est toujours tenu en haleine et on ne s'en lasse pas.
Bref, encore une fois, j'ai adoré ce bouquin du Maitre et je me dis : Mais enfin, pourquoi ai je attendu aussi longtemps avant de l'ouvrir ?
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Premier livre de Stephen King que j'ai acheté et lu, quand j'avais à peine quinze ans. Il faisait partie de la collection "J'ai Lu Épouvante". On ne pouvait pas rêver mieux comme collection lorsqu'on a envie de lire un roman qui vous fiche la trouille. Ce que je fis, ayant envie de me faire peur, mais pas trop...

Peur ? Non, pas que j'ai eu peur en lisant les aventures de Arnold Cunningham à qui la vie n'a pas sourit du tout, ses parents étant du genre "oppresseurs dictateurs tyranniques". Son meilleur ami, lui, c'est mieux. Joueur de foot brillant, bref, tout pour réussir dans la vie. Et pas de boutons comme Arnie.

La vie d'Arnie a basculé lorsqu'il a acheté cette vieille voiture, une vieille Plymouth Fury 58 qui n'est plus qu'une ruine rouillée à mort.

Le trait de génie du King se trouve dans cette bagnole, dotée d'un nom et d'une âme maudite qui interviendra chaque fois que quelqu'un se mettra en travers de la route d'Arnie (ou entre eux deux...).

Roman à l'atmosphère angoissante, donnant des sueurs froides grâce à l'écriture de Stephen King, alors encore dans ses tout bons romans.

Une fin qui laisse une porte ouverte pour ce classique de la littérature angoissante.

Une bonne découverte !


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Nous avons tous eu connaissance de ce roman. Soit nous avons vu l'adaptation cinématographique sortie en 1983 ou bien nous avons entendu certaines personnes en discuter. Dans mon cas, je me rappelle n'avoir aperçu que des bouts du film il y a longtemps. J'étais donc déjà au courant du sujet du bouquin avant d'en ouvrir les pages, mais je ne me doutais pas de sa finalité, ni de sa qualité.

Arnie Cunningham est un adolescent à qui tout manque. Il est atteint d'acné juvénile, il se fait battre par certains élèves qui rient de lui à l'école, il n'a qu'un seul ami et il n'a sûrement pas de copines. Ses parents aimeraient qu'il poursuive ses études pour devenir professeur, comme eux, mais lui, il désire plus que tout travailler dans la mécanique. Son meilleur allié, Dennis a plus de chance que lui dans la vie et il sera, en grande partie, le narrateur du bouquin.

L'existence d'Arnie bascula lorsqu'un jour ses yeux croisent Christine : une épave, mise en vente, stationnée sur une pelouse défraîchie. L'automobile tombe littéralement en morceau. Elle est remplie de rouille et est bonne pour la casse. Arnie désire tout de même l'acheter et la retaper. C'est ce qu'il fit. Par contre, il ne se doutait pas qu'il avait entre les mains une voiture possédée qui n'hésite pas à tuer tous ceux et celles qui se logeront entre elle et lui.

C'est sur cette base qu'on déguste le livre. Nous y sentons un fond lugubre, une ambiance noire et malsaine tout en lisant. C'est un peu comme si l'on entre dans une pièce et que l'air est chargé de négatif. La façon dont King s'y est pris m'échappe, mais de nous emmener dans une telle atmosphère par l'écriture est grandiose. J'ai savouré toutes les pages en une seule journée. Je n'ai fait que lire et j'en voulais encore. C'est donc dire qu'il s'agit là d'une oeuvre qui nous tient en haleine et qui nous émeut.

La finale est intéressante. Je m'abstiendrai de vous la raconter, mais sachez qu'une porte reste ouverte, comme dans tout bon roman à sensation forte. L'angoisse est toujours présente et pratiquement palpable. Je suis assez flegmatique en réalité et je ne conduis même pas de voiture. Mais après avoir fermé le livre, j'avais un deuxième regard sur les coins noirs à l'extérieur en fumant ma cigarette. J'ai dû paraître un peu atteint psychologiquement à rire tout seul dans la noirceur, mais le roi de la peur a bien réussi son coup avec cette oeuvre-ci.

Ayant lu « Roadmaster », je l'avais détesté. J'avais quelques appréhensions qui se sont vite dissoutes. Christine est toute autre chose. Je suis heureux que S. King reprenne sa place de maître dans mon monde. Je refais la paix. Bien que j'ai aimé la fin, elle aurait pu être encore plus forte. Mais, c'est le seul point un peu négatif du bouquin.

J'attribue une note de 8 sur 10 pour un roman d'épouvante, qui ne m'a pas vraiment fait peur… Si, un peu quand même, je l'admets. Bien joué Stephen.

Lien : http://www.jameswpack.com/20..
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Étrange,ce matin, ma voiture me regardait fixement et bizarrement.
En mettant le contact, le moteur s'est mis à rugir tel une sorte de tigre.
Qu'ai je donc fait pour être l'objet d'une telle colère?
Est-ce jalousie de ma Clio envers Christine?
Bon, trêve d'essayer d'être drôle, mais je ne regarderai plus ma voiture de la même façon depuis que j'ai lu Christine. Et je me dis que je le serai encore moins quand des voitures autonomes feront leur apparition sur nos routes.

C'est le premier roman de Stephen King dans le cambouis duquel je me plonge.
Je sais qu'il n'est pas considéré comme l'un de ses meilleurs, bien que les avis varient sur le classement des romans de cet auteur prolifique.
Mais c'est la curiosité de voir comment King traite de ce sujet improbable d'une voiture hantée qui m'a attiré.

A la réflexion, après avoir été tenu en haleine par ce roman, mon avis est un peu mitigé.

Certes, il y a, malgré un démarrage un peu lent (peut-être parce qu'il s'agit d'une vieille voiture, je plaisante), la façon superbe et saisissante que l'auteur a pour nous entraîner dans ce déchaînement d'une violence sans limite exprimée par cette voiture de malheur animée par le fantôme de son horrible propriétaire, qui prend façon impitoyable possession d'un des jeunes héros, ce pauvre Arnie.
Et bien sûr, cette notion de la possession, si présente dans les romans d'horreur, est ici traitée de façon totalement originale, par le biais de l'animation d'un être mécanique, si symbolique de la culture américaine du 20ème siècle.
J'ai aussi beaucoup apprécié l'épilogue qui nous laisse entrevoir la possibilité du retour du pire.
L'auteur fait un superbe tableau de ce temps indécis, conflictuel, amoureux, de l'adolescence et des rapports parents-enfants.
En toile de fond de ce tableau, le récit est accompagné et rythmé « bande-son » des années 50 particulièrement bien faite, et qui rythme le récit.

Mais j'ai été gêné par plusieurs choses
Une plutôt mineure qui tient à la forme. Ce sont les transitions déconcertantes d'un récit à la première personne au chapitre I, suivi, au chapitre II, par une narration à la troisième personne puis au chapitre III un retour à la première personne, sans que j'en comprenne la raison.
Surtout, j'ai été perplexe quant à la crédibilité de ce roman. Certes, on est dans le registre fantastique et il ne faudrait pas trop se poser de question. N'empêche, pourquoi cette Christine se déchaîne-t-elle avec cette violence insensée, alors que son propriétaire, ce Ronald le Bay, la laissait pourrir bien tranquillement dans son garage depuis des années. Est-ce parce qu'elle se nourrit de la vitalité de la jeunesse du jeune Arnie?
Autre interrogation: la vengeance contre ceux qui lui ont fait du mal, oui, je comprends, mais l'agressivité « jalouse » et meurtrière envers la petite amie d'Arnie, si elle est possédée par le fantôme de le Bay?
Et puis, l'ancien propriétaire de Christine, décédé et devenu fantôme, était certes un salaud, ne faisant pas ce qu'il faut pour sauver sa fille, mais pas un psychopathe, un tueur en série, au point de se réincarner en une tueuse sanguinaire.

En conclusion, pas totalement convaincu par ce roman, mais peut-être est-ce la faute à mon esprit trop analytique.
Il faut absolument que j'en lise d'autres, je pense notamment à 26/11/63 dont Chrystèle, Hordeducontrevent a fait une si belle critique, et dont le thème de la faille temporelle m'attire, aussi à Shining, Ça, Carrie. Les Kingophiles peuvent ils ou elles me conseiller?
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Relecture de ce roman qui m'a fait découvrir Stephen King au lycée. Bonne nouvelle ; je n'ai pas été déçue.
Stephen King nous emmène sur ses lieux favoris avec une ambiance qu'il maîtrise parfaitement. Nous voici donc à Libertyville, une petite ville des États-Unis. Nous suivons Arnie, jeune garçon au physique ingrat et pas particulièrement populaire au lycée. le jeune homme va voir sa vie changer quand il achète une vieille voiture délabrée dont il tombe presque amoureux. Cette voiture est surnommée Christine et il va la remettre en état de façon un peu mystérieuse. Dans le même temps, Arnie se métamorphose, aussi bien physiquement que dans son caractère et sa vie va changer. Il a maintenant une jolie petite amie, Leigh, et gare à ceux qui lui veulent du mal.
L'ambiance s'alourdit autour d'Arnie et de Christine qui semble dotée d'une volonté propre. Un thriller fantastique et un peu angoissant assez réussi dans son genre.
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Et dire qu'à part Carrie, lu à l'adolescence, je n'avais jamais ouvert un livre de Stephen King avant 2016 ou 2017. Et là, rien que pour cette année, j'en suis déjà à mon quatrième...

Christine est l'un de ses romans les plus connus, grâce aussi au film de John Carpenter sorti la même année (et que je vais, je crois, aller visionner pour la première fois).

Ah Christine! Sa carrosserie, sa beauté, son histoire; sa jalousie, sa possessivité, sa vengeance.
Ah Christine! Si seulement Arnie n'avait pas posé les yeux sur toi.
Ah Christine! Si seulement il n'y avait que toi, toi et toi dans la vie d'Arnie.
Ah Christine! Si Leigh n'était pas entrée dans le tableau et si tu avais pu garder Arnie rien qu'à toi.

Ce que je préfère chez Stephen King est son talent de conteur. Il a le don de m'emmener où il veut et j'y crois, je m'immerge totalement dans son récit, m'y vautrant bien confortablement, me laissant dériver au large de son imagination - et de sa cruauté - débordante. Cependant, même si ses récits ont fait frémir plus d'un lecteur - et en feront encore frémir à l'avenir - et si Christine est étiqueté horreur, je n'ai pas eu peur une seule seconde, je suis certainement trop cartésienne ou terre à terre pour imaginer que ça puisse arriver.
Néanmoins, par précaution, je ferai une petite caresse à ma vieille voiture ce soir et ne regarderai plus les phares des autres véhicules de la même façon...

Un très bon cru du King selon moi


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...ou bien choisir sa voiture d'occasion . Un roman fantastique, ma libraire m'a soutenu que Mr King n'écrivait que des romans "horreur" ... je ne le classe pas dans ce type de littérature, mais chacun ses goûts et ses notions.
Arnie se lie avec une voiture .... une histoire d'amour avec cette dernière qui s'avoue destructrice, tout change mais pas dans le bon sens ( sauf peut être les problèmes de peau !! ) .
Ce roman se dévore, pas autant que "La Ligne Verte" , mais l'art du maitre est bien présent. Messieurs fan de vos voitures n'en faites pas trop vous le regretterez un jour .
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Certaines personnes me demandent pourquoi je n'ai pas encore mon permis de conduire. Je ne leur ai jamais dit la vraie raison mais à vous, je peux vous l'avouer : c'est à cause de Christine! (et c'est aussi la raison pour laquelle ma fille ne s'appellera jamais Christine...pourtant je trouve ce prénom si joli.)

Christine est une Plymouth absolument magnifique...enfin était parce que quand Dennis et Arnie tombent dessus, c'est une véritable épave! Qu'à cela ne tienne, Arnie, qui en est tombé fou amoureux, (un jour, je comprendrais les raisons poussant certains hommes à devenir gaga de leur voiture...mais visiblement, ce ne sera pas pour aujourd'hui), décide de l'acheter à son propriétaire, un vieux monsieur un peu louche.

Malgré la piètre opinion que ses parents et son meilleur ami semblent avoir de Christine, Arnie commence à la réparer...tant et si bien qu'un jour, elle est comme neuve. Là, je vous vois venir, vous vous dîtes...et alors? En quoi ça fait avance le schmilblick?

Très bien, je poursuis : Des petits voyous du lycée d'Arnie et de Dennis ont pris Arnie en grippe. Voyant l'amour que celui-ci a pour sa voiture, ils décident d'aller la détruire...Pourtant Christine semble en parfait état quelques jours après le drame. Comment est-ce possible? Et pourquoi les voyous tombent-ils comme des mouches? Arnie aurait-il voulu se venger? Comment aurait-il pu? Il dispose d'un parfait alibi, et il ne confie les clés de sa voiture à personne. Alors qui? Ou devrais-je dire...Quoi?

Stephen King nous offre un roman délicieusement effrayant, à lire chez soi, le garage bien fermé (encore que ça n'arrête pas vraiment Christine).
Par ailleurs, il s'agit de l'un des rares romans, tous genres confondus, où je trouve la fin absolument parfaite.

Classique de l'horreur, classique de Stephen King, classique à lire de toute urgence!
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