Dôme, tome 2

Une duologie imposante mais loin d'être la meilleure de King. Des longueurs, des schémas déjà explorés, des personnages très (trop ?) caricaturaux...
On se laisse tout de même happer par l'ambiance confinée et apocalyptique du scénario.

Je suis restée sur ma faim.
Le deuxième tome perd du rythme au court des pages. J'ai perdu les sentiments de fustration, d'injustice et de colère que j'avais pu resentir lors du premier dans certaine scène.
La fin du livre... hmmm je suis restée sceptique. J'ai relu une deuxième fois les dernière pages pour être sûre d'avoir rien râter et non. En refermant le livre, je me suis demandé “ Pourquoi cette fin? ” Après réflexion, je me suis dite qu'on avait tous forcément penser une fois d'être des “fourmis” pour d'autre. Que l'histoire tenait debout. J'ai cependant eu du mal avec la tournure que prenait l'histoire.

Un peu déçu que Big Jim finisse de cette façon. Il s'en sort trop bien à mon goût. Il aurait du payé pour tout ce qu'il a fait subire aux habitants de Chester Mill's.

Ici, nous suivons l'évolution des trois derniers jours du Dôme. Big Jim complote plus que jamais et met en place petit à petit à petit son armée personnelle. Complots, destruction, atrocités sont omniprésents. le réalisme de cette horreur rend ce livre assez terrifiant, et nous dégouterait presque de notre condition d'humains... Il y a beaucoup plus d'action que dans la première partie, et donc, beaucoup moins de longueurs. Ce qui n'a pas été pour me déplaire. J'ai bien plus dévoré cette partie et me suis bien plus laissé absorber par l'histoire: à certains moments j'avais bien l'impression de faire partie intégrante du Dôme et ça en était presque un peu étouffant.Sûrement mon côté un peu claustrophobe...Un seconde partie néanmoins légèrement au dessus de la première pour ma part.

J'avais dévoré en trois soirs le premier tome et je me suis donc jetée sur le suivant. Mais là un peu déçue. Finie la peur, grande place aux relations psychologiques, certes intenses et nécessaires, mais on finit par s ennuyer par le peu d action. Et la fin n en finit pas, on tourne en boucle, comme si l auteur ne voulait pas nous quitter alors qu on lui crie de nous lâcher.
Le dénouement est bien trouvé même si l élan patriotique n était pas forcément nécessaire.