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sur 506 notes
Juste avant le crépuscule… un recueil de nouvelles (13, un nombre certainement pas choisit au hasard) dont le titre colle parfaitement au style de Stephen King. Pourtant, on peut dire que sur ces 13 nouvelles, si certaines sont indéniablement à lui raccrocher, d'autres ressemblent plus au style de Richard Bachman, un de ses pseudos dont il se sert pour publier certains livres. Cela dit, ça tient plus du point positif étant donné que ça permet une certaine diversité appréciable.
Du coup, une partie des nouvelles se tournent vers le fantastique (Willa, Laissé pour compte, N.) alors que d'autres sont plus réaliste, plus proche du thriller qu'autre chose (Un tout petit coin, la fille pain d'épice). Toutes ne sont pas de la même qualité et la taille des nouvelles varient énormément, d'une dizaine de page jusqu'à 50 (pour la dernière notamment). Et, aussi étonnant que cela puisse paraitre, c'est la plus courte (Fête de diplôme) qui se montre la plus marquante.
Pour le reste, Stephen King trouve le bon mélange entre histoire étonnante et tranche de vie basé sur des situations plus ou moins réel (Vélo d'appart…). le tout manque d'unité, certes, et se montre un peu décevant par moment, notamment sur certaines histoires, trop longue, laissant trop de place aux détails (comme il le dit en préface, passé des romans aux nouvelles n'est pas chose aisée). Mais dans l'ensemble, le tout reste agréable à parcourir.
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Bien que la dernière ne fasse guère dans la dentelle et ne nous épargne rien de son « charme » scatologique, les nouvelles proposées (toutes d'excellente facture, soit dit en passant) tranchent nettement, par les thèmes abordés et la finesse de leur traitement, avec le gore sans concession auquel l'auteur nous a habitué. « N » est, en quelque sorte, le point d'orgue de ce recueil. Une rencontre fracassante entre l'horreur lovecraftienne et le génie de King. Une plongée en pleine psychose où le suicide apparaît comme l'unique échappatoire, la seule rédemption possible. Une folie contagieuse qui hante, bien après que l'on ait refermé le bouquin...
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Dans ma quête de découverte des ouvrages de Stephen King je me suis, pour une fois, laissée tenter par un ensemble de nouvelle.
Je ne lis jamais ce genre de livre, j'aime bien les histoires longue ou l'on peux s'attacher au personnages du coup je n'arrive pas à accrocher autant qu'avec un bon roman.
Nous retrouvons des nouvelles de tout genre, aussi bien assez courtes que plus longue.
Il n'y as que quelques nouvelles qui ne m'ont pas séduite, ne les trouvant ni effrayante ni angoissante, ce que je penser ressentir en lisant ce livre d'après le résumé et le titre.
Je réitérerai l'expérience plus tard avec d'autres nouvelles de King pour me donner un sentiments de totale satisfaction je l'espère.
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Une quinzaine de nouvelles constituent cet ensemble rédigé en 2008.

Cela commence par Willa, du nom de la jeune femme assez originale qui, pour le moment, partage la vie de David. Ils sont échoués sur un quai de gare, au milieu d'autres passagers. La raison en est simple: leur train a déraillé et l'Amtrack (SNCF américaine) doit leur en envoyer un autre pour les sortir de cet endroit au milieu de rien. mais Willa n'a pas la patience d'attendre et part vers la petite ville la plus proche. Il fait nuit noire, les loups menacent. David pourtant la rejoint et tente de la ramener vers la gare. le dialogue vers bascule vers l'absurde,, l'angoisse, le mystère la douleur (“ Tu crois qu'on pourra encore faire l'amour? ” “ Percevoir et attendre, tu te souviens? ” ). Dans cette salle de danse enfumée, sur un air de musique country, ils “ continuèrent à tourner sur la piste de danse vide. Parfois, ils apparaissaient dans le miroir... ”

Quant à “ la fille pain d'épice, qui court, court, jusqu'à l'épuisement pour vider sa tête des images d'un couple qui bat de l'aile, quand elle rencontre le tueur en série, elle se bat avec l'énergie du désespoir. Grâce à ses muscles hyper entraînés, elle est en mesure de faire échec à la mort. le combat qu'elle mène contre sa vie insignifiante la sauve finalement d'une mort atroce. Et, malgré l'horreur de la situation, elle est frappée par la beauté délicate de l'arc en ciel. Une vie nouvelle peut commencer. Il faut attendre les notes en fin de livre pour comprendre le titre qui fait référence à “ Gingerbread Girl ”, héroïne de livres pour enfants au cours desquels elle chante “ Cours, cours, cours... Jamais tu ne m'attraperas. Je suis la Fille Pain d'Epices. ”

L'auteur fait part de son traumatisme après le 9 septembre 2001 dans deux nouvelles: “ Laissés pour compte ” est absolument angoissant: un homme retrouve chez lui des objets ayant appartenu à des collègues de bureau victimes de l'attentat, lunettes de soleil, penny pris dans un bloc de résine, un coussin péteur, une batte de base-ball. Chaque objet lui renvoie en pleine figure ce qu'il a pu observer chez ses collègues mais surtout l'affreuse culpabilité du survivant. En dépit de ses efforts pour se débarrasser des objets, il les voit revenir, inlassablement, et commence à souffir de véritables crises de panique. Il faudra une visite chez une cliente qui fera office d'oreille pour que les objets acceptent de disparaître. Une histoire terrifiante mais aussi intéressante dans son approche quasi psychanalytique.
Les attentats du 11 septembre sont de nouveau abordés dans “ Fête de diplôme ” où nous assistons à l'horreur par les yeux d'une jeune diplômée, seule à comprendre ce qui se passe, au milieu de gens aisés en train de faire la fête.

Effrayante nouvelle, et longue cette fois, que “ N ”, découpée en plusieurs chapitres au cours desquels nous assistons à la relation d'un drame vécu par le patient d'un psy, puis par le médecin lui-même. D'étranges rochers dans le champ d'Ackerman, lieu interdit à toute visite par chaîne et écriteau, disposés en cercle comme à Stonehenge. Il sont sept, ou huit si on ls saisit dans l'objectif d'un appareil-photo. le patient curieux qui n'en finit pas de compter, recompter les rochers comprend que le monde est en danger si on ne rétablit pas la parité des choses. Il aligne, rajoute, ôte, pris de TOC incontrôlables, sa vie se passe à réorganiser l'espace et les choses. Nous voilà dans un univers fantastique qui a pourtant sa logique, sa morale, sa philosophie. Fascinés, angoissés, nous serions prêts à basculer dans la folie des chiffres, comme cet obscur et génial comptable. On apprécie le thème, la forme, l'écriture, l'univers ce cette nouvelle qui fait évidemment penser au boulingrin de Shining, labyrinthe symbolique des méandres de la folie mentale.

Une autre nouvelle est frappante: il s'agit de “ vélo d'appart ”. Qui ne s'est ennuyé à mourir sur un vélo d'appartement, à pédaler pour rien et sans autre but que d'entretenir la forme et perdre du poids? C'est le cas de Richard Sifkitz, peintre à ses heures, qui va, pour se stimuler, faire “ comme si ” il suivait un itinéraire. Il pédale et note le déplacement fictif qu'il est en train de faire. Pour mieux rendre l'expérience, l dessine sur le mur en face de lui, un paysage de forêt. Et quand le paysage se transforme au rythme de ses coups de pédale, nous basculons dans la folie, encore!

Encore un bon texte, celui consacré au chat-tueur, qui vient se caler sur l'image bien établie du chat-qui-porte-malheur. Un étonnant de mélange de douceur, violence, folie, encore!

Toutes ces nouvelles offrent un moment de lecture d'autant plus agréable qu'il est très varié et repose sur des motifs faisant appel aux peurs ordinaires, comme l'écrit l'auteur dans ses notes explicatives en fin d'ouvrage.



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Lorsqu'est paru Juste avant le crépuscule, cela faisait plusieurs années que Stephen King ne s'était pas adonné au genre littéraire à part entière que constitue la nouvelle, et découlant de là, le recueil de nouvelles. Comme il l'explique lui-même en préface, c'était un peu comme s'il avait perdu le mode d'emploi ! Personnellement, ça ne me gênait pas plus que ça, puisque je ne suis pas vraiment amatrice de recueils. J'aime les bons gros pavés dans lesquels l'auteur prend le temps de mettre en place son univers et ses personnages avant de nous plonger dans son intrigue. de ce côté-là, avec King, je suis généralement servie ! Alors pourquoi me lancer là-dedans, vous allez me dire ? Ben... parce que parfois, je suis agréablement surprise !

Bon, pas cette fois, très sincèrement. Rares sont les nouvelles de ce recueil qui ont su éveiller en moi un semblant d'intérêt, je dois bien l'avouer. La nouvelle est un exercice difficile, j'en suis bien consciente, il n'est pas toujours simple, en quelques pages, de réussir à hameçonner le lecteur, et à ne plus le lâcher. Chez moi, ça passe généralement par un personnage, auquel je m'identifie suffisamment pour être intéressée par ce qui lui arrive, pour m'inquiéter, me réjouir pour lui. Et sur les 13 nouvelles que contient ce recueil, il y en a peu qui ont su déclencher en moi une quelconque émotion. J'ai lu les aventures des uns et des autres avec un détachement qui m'a clairement dérangée, et fait parfois trouver le temps bien long.

Jusqu'à la nouvelle N, que j'avais lue et adorée en bande-dessinée, et qui m'a semblé s'étirer en longueur ici… En fait, le sentiment qui a prédominé tout au long de ma lecture, c'est que le King commençait sérieusement à se répéter. Les thèmes abordés n'ont rien de bien nouveau : les rêves prémonitoires, les hallucinations qui n'en sont pas vraiment, les tableaux dans lesquels on rentre, la vie après la mort, du vu et revu tout ça ! D'autant plus que l'auteur manie ici des ficelles que les habitués pourraient presque manier pour lui. On le voit venir à des kilomètres. Où est passée sa plume incisive, cet espèce de « sadisme » avec lequel il nous terrifie si délicieusement ? le maître de l'horreur fait décidément dans le soft, à présent, et c'est franchement barbant, par moments.

Une grosse déception, donc, en dehors des deux dernières nouvelles du recueil qui m'ont bien plu : Ayana et Un très petit coin. J'ai attendu quatre ans pour me lancer dans ce recueil, alors qu'il est en ma possession depuis presque autant de temps, je devais le sentir ! A moins que ce ne soit cette couverture affreuse qui ne m'ait rebutée, les éditions Albin Michel nous proposent généralement bien mieux. Un recueil à réserver à ceux qui débutent dans la découverte de Stephen King, les autres auront, je pense, bien du mal à y trouver leur compte.
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Ce recueil de nouvelles de Stephen King tient ses promesses et est bien meilleur que le précédent "Tout est fatal". Ma nouvelle préférée est "N" (au contact d'une entité un homme sombre dans la folie, folie qui est contagieuse, et se suicide). "La fille pain d'épice", "Le chat d'enfer" sont d'autres récits terrifiants. Seulement quelques histoires m'ont déçu ("Willa", "Aire de repos", "Ayana"). Par contre, "Vélo d'appart" est assez déjantée, "Le rêve d'Harvey" et "Laissés-pour-compte" (sur les victimes du 11 septembre) poignantes.
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13 nouvelles dans ce recueil, 13 nouvelles plus ou moins longues, et dans des genres allant du "simple" thriller au fantastique le plus débridé. Les histoires sont assez inégales dans leur intérêt, l'une d'elle ne m'a inspiré que de l'ennui ("Vélo d'appart", où un homme décidé à maigrir devient obsédé par son vélo d'appartement...) mais la plupart des autres sont assez réussies et certaines vraiment excellentes : je pense à celle intitulée "N." (digne du style de Lovecraft avec ses entités d'outre-monde qui font perdre totalement l'esprit à ceux qui les approchent), "La fille pain d'épice" (l'histoire d'une jeune femme qui croise la route d'un serial killer) ou encore la dernière, "Un très petit coin" (une histoire particulièrement répugnante dans son genre). le 11 septembre est évoqué également dans 2 nouvelles, de façon touchante.
En bref c'est un volume agréable à lire même si je ne suis pas grand fan des nouvelles en général (c'est toujours trop court je trouve !). Et surtout c'est signé Stephen King, un écrivain qui me fascine toujours autant par son grand talent d'écriture.
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Avis mitigé, certaines de ses nouvelles mon littéralement scotchées que d'autre pas.....
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Je suis d'accord avec Mr. King, Willa, la première nouvelle du recueil n'est pas la meilleure. Mais si, comme il le dit, elle lui a redonné le gout de s'adonner a nouveau a l'écriture d'histoires courtes, elle était nécessaire. Il y a des petits chefs-d'oeuvre dans cet ouvrage que je lis pour la seconde fois. J'ai particulièrement aimé
la fille pain d'épice,
laisses pour compte qui m'a fait revivre le 11 Septembre 2001 et m'a fait reéprouver voire même éprouver pour la première fois de manière si intense l'horreur de cet attentat
Et bien sur un très petit coin qui est ignoble a souhait

Les notes relatives a chacune des nouvelles en fin de recueil sont un vrai cadeau pour un adorateur de King, ce que je suis.
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dans ce recueil on retrouve parfaitement la plume de l'auteur avec des personnages travaillés et encrés dans la réalité ainsi qu'une petite touche d'horreur qui va bien. Sur les 13 nouvelles de ce livre, je n'en retiens que 5, les meilleures à mon goût, c'est à dire une bonne histoire mais surtout une bonne chute ! Il s'agit de :

La fille pain d'épice : une couse-poursuite sur la plage.

Le rêve d'Harvey : rêve prémonitoire ?

Un chat d'enfer : moi qui n'aime déjà pas les chats, cette nouvelle vous reliera à ma cause !

Muet : un dénouement parfait, j'ai adoré.

Un très petit coin : une histoire dégueulasse mais pleine de suspense dont seul King a le secret.
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