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4,17

sur 2098 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le Fléau, un de mes King préférés, un long roman avec catastrophe et post-apocalypse.

Parce que la catastrophe n'est pas d'origine surnaturelle ou extra-terrestre, mais une erreur humaine et parce que des virus terribles existent réellement : plus de 25 ans après la publication de ce roman, le virus Ebola est toujours mortel, sans remède ni vaccin.

Parce que ce sont les États-Unis d'Amérique de bout en bout, d'Ogunquit dans le Maine (destination estivale de nombreux Québécois), jusqu'en Californie et au désert du Nevada, en passant par les champs de maïs du Nebraska et les Rocheuses. Un périple qui évoque pour moi de nombreux souvenirs.

Parce que les personnages sont variés, parfois typiques ou caricaturaux, mais surtout humains, et qu'ils formeront une nouvelle communauté…

Parce qu'on y trouve juste un soupçon de fantastique pour illustrer la lutte entre le bien et le mal, la noirceur et la lumière…

Parce que j'aime les histoires bien menées, avec beaucoup d'imagination, mais dans lesquelles on peut se demander : et si c'était vrai? Si la terre devenait une île déserte...
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Je relis pour la troisième fois ce roman fleuve. Malgré tout, je suis à chaque fois repris par l'ambiance qui règne dans ces pages.

Charles D. Campion est militaire. Il travaille comme gardien sur la base d'Atlanta, base qui abrite un laboratoire de recherches.
Il fuit en emmenant avec sa femme et sa fille…

Un accident est survenu au labo. Un virus excessivement contagieux a été libéré.

Campion arrive à Arnett en Oklahoma. Il percute les pompes de la Station-Service. Stuart Redman et ses copains approchent du véhicule et s'aperçoivent que les trois occupants sont morts. Ambulances, policiers et rapidement militaires sont prévenus. Arnett est mis en quarantaine…

Le cauchemar commence…
Comment empêcher l'extension de l'épidémie ?
Pourquoi Stuart Redman n'est pas contaminé ?
Comment tenir la presse à distance ?

Grand maître incontesté de l'horreur et du fantastique, Stephen King nous décrit avec moult détails les dégâts causés par le virus.

Le langage, souvent très cru, apporte une grande réalité aux descriptions qui jalonnent les étapes de la contamination.

Et puis avec l'horreur s'ajoute le fantastique. le cheval de bataille de l'auteur : la lutte du Mal contre le Bien.

Les différents protagonistes partagent le même rêve de l'homme noir qui les amènera à tous ce retrouver pour l'ultime bataille.

Je n'ai pas pu m'empêcher de relire ce texte avec le vécu de la période Covid que nous avons traversée. Même si le désastre humain n'a pas été aussi radical que décrit dans le roman, si les exactions de l'armée décrites dans le livre ne sont pas arrivées chez nous (peut-être ailleurs quand même), les déclarations « hasardeuses » des « grands pontes » de la médecine qui découvraient le virus au fil des jours ne sont pas loin des rumeurs que l'auteur fait courir dans son livre.

A lire et à relire.
Si vous ne connaissez pas S. King, voilà pour vous un bon roman
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Le Fléau, tome 1.
Une très belle édition au Livre de Poche, deux tomes dans un coffret cartonné joliment illustré avec étonnamment deux préfaces du King: une à lire avant de commencer, une autre destinée à l'après lecture. Une postface donc? Et placée avant mais pourquoi? Parce que lors de la première édition l'éditeur trouvant l'ouvrage trop long et trop cher à imprimer demanda à l'auteur d'en supprimer pas moins de … 400 pages! C'était en 1981. Courageusement Stephen pris lui même le scalpel pour disséquer son propre enfant! Dix ans plus tard SK pu facilement imposer une seconde édition intégrale cette fois! Bien sûr la notoriété et même la gloire étaient passées par là. C'est de ce texte intégral et définitif qu'il s'agit ici: un livre fascinant, un texte prolifique et foisonnant, des personnages nombreux, touchants et attachants, émouvants ou pathétiques, réels ou cauchemardesques, et terriblement vrais. le Bien et le Mal s'affrontent toujours devant des humains fragiles, perdus et -apparemment- sans défense… En effet l'apocalypse à eu lieu et leur nombre se réduit comme peau de chagrin dans une Amérique dévastée et dépeuplée.
Il semble que ce livre soit le préféré des grands lecteurs (ceux et celles qui ont tout lu) de Stephen King -écrivain hautement humaniste- et que les séances de dédicaces soient souvent le lieu de questions sur l'avenir de ses personnages comme si ces derniers étaient des êtres réellement vivants.
En tout cas une lecture incroyable, indispensable et inoubliable. (764 pages)
Vite je pars en plongée dans le tome2! Stephen King en immersion (790 pages) !!!
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Ayant lu juste avant l'excellent Swan Song de Robert McCammon, j'ai souhaité poursuivre l'aventure dans le monde post-apocalyptique.

Je me suis penché sur le Fléau (un beau pavé en édition JC Lattès) de Stephen King en version intégrale de 1991 déjà lu il y a 25 ans.

J'ai adoré du début à la fin, pour moi c'est une oeuvre magistrale, l'un de ses meilleurs romans. J'affectionne Stephen King depuis toujours.
J'avais oublié, dans le Fléau, comment il arrive à intégrer un nombre de personnages impressionnant sans me perdre dans les noms ou leurs rôles dans l'intrigue. Il arrive à donner une importance aux individus qui sont décrites comme des personnes simples ou malfaisantes.

Certains trouve des longueurs aux livres de Stephen King, c'est ce que j'apprécie chez lui. J'aurais même souhaité une fin encore plus lente.

Je ne peux que le recommander aux fans de Stephen King.

Comme dirait le personnage Tom Cullen "Putain, oui un chouette bouquin".
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Quand la première version de ce roman est sortie aux débuts des années 80 en français, il n'y avait qu'un unique tome de 572 pages. Je me souviens qu'à l'époque cette histoire m'avait glacée et, en refermant le livre, je m'étais dit que cela ne pouvait pas arriver… Bon certes, nous n'en sommes pas à la disparition de plus de 99% de la population mondiale mais cette histoire de virus qui échappe au contrôle des hommes n'est, hélas, plus de la science-fiction. Et j'ai donc eu envie de relire ce roman, c'est ainsi que je me suis aperçue que Stephen King avait repris l'histoire initiale et l'avait développée sur deux tomes de plus de 700 pages chacun.
Le premier tome raconte la propagation de l'épidémie, la panique qui s'installe, les mensonges du gouvernement, la folie qui s'empare des hommes et la mort, la mort, la mort…. Et, hagards, esseulés, des survivants errent à travers les Etats-Unis, à la recherche d'un havre de paix. Nous faisons connaissance avec Stu Redman, Frannie Goldsmith, Larry Underwood, Nick Sorros, Harold Lauder, quelques individus que le virus a épargnés, et qui ont point commun de rêver d'un homme noir effrayant mais aussi d'une très vieille femme Abigaïl qui les conjoint de la rejoindre.

Si l'intrigue de fond est toujours passionnante notamment tout ce qui concerne l'épidémie (là le rythme est soutenu) il y a parfois des longueurs, notamment quand l'auteur s'attarde sur ses personnages. C'est vrai qu'ainsi, ils ont plus de consistance, qu'on comprend mieux leur vie, leur psychologie mais à certains moments, j'ai eu envie de sauter des pages. Ceci dit, je m'en vais lire la suite pour voir ce que deviennent ces personnages.

Challenge Pavés 2021
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Un des meilleurs romans de Stephen King : l'histoire des survivants d'un terrible virus mortel fabriqué par l'homme.
L'histoire est une fois de plus totalement prenante et une fois que l'on est familiarisé avec les personnages ( ils sont nombreux donc on s'y perd parfois au début) ,on s'attache complètement à eux et on espère que nos préférés survivront au terrible combat qu'ils doivent mener .
Car le roman est vraiment en trois parties : dans la première les personnages tentent de comprendre ce qui arrive et de survivre à la disparition de leurs proches ,dans la seconde ,guidés par un rêve ,ils tentent de tous se réunir . Et enfin dans la dernière ,un combat s'engage contre l'Homme Noir qui tente de réunir une armée pour exterminer les survivants qui ne sont pas avec lui.
L'intrigue ,avec l'apparition de l'Homme Noir ,devient donc fantastique et comme souvent c'est un combat du bien contre le mal qui s'engage.
Un vrai bonheur de retrouver la plume de Stephen King qui nous offre toujours des personnages fabuleux !
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Il a encore frappé, j'adore !

Lorsque je commence un roman de Stephen King, je sais d'avance que je ne serais pas totalement objective. Grande fan de son écriture et de ses romans, je n'arrive pas à en trouver de mauvais. Bien sûr, je sais quand j'en préfère l'un par rapport à l'autre mais pour ma part, ils sont tous excellents !

« le fléau » est un roman que j'avais dans ma PAL depuis bien trop longtemps. Après ma dernière lecture qui m'a laissée un peu sur ma fin, je me suis dit que rien ne me remonterai mieux le moral qu'un bon Stephen King ! Que j'avais raison !

L'auteur nous plonge dans l'horreur d'une population qui est entrain de se faire décimer par un virus fulgurant. Celui-ci a été créé par l'homme mais le gouvernement cherche à taire cette rumeur. de toute façon, l'Etat n'aura pas beaucoup de temps car le pourcentage de transmission est de 99.4. C'est épouvantable, c'est affreux, cela ne s'arrêtera donc jamais et nous on se plait à aimer ça !
La transmission touche quasiment tout le monde et lorsque les hommes se voient mourir les uns après les autres, la terre entière frémit. Au moindre son du premier éternuement ou de la quinte de toux nous sommes propulsés au coeur de la maladie.

Quelques rares personnes ne semblent pas être touchées. Mais pourquoi ? C'est bien la question que les scientifiques tentent de comprendre et ce que nous, le lecteur, nous aimerions bien savoir. Notre seule piste c'est que ces hommes ou ces femmes semblent avoir comme point commun une capacité surdéveloppée à pouvoir rêver. C'est bien maigre, mais pour l'instant on avance à tâtons !

Vous commencez à le comprendre, j'aime beaucoup les écrits de Stephen King car ils nous font réfléchir, nous interroger, ils nous font frissonner… On se laisse emporter par ses mots, son univers, l'ambiance qu'il créé et comme à chaque fois je me laisse bercer. Même terrifiée, je cède à son histoire !

Isolé, on cherche à comprendre ce qui va se passer. Chercher des réponses, des solutions. Mais la solitude est compliquée … Vite, vite donnez moi le deuxième tome !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Dense, inquiétant, presque angoissant, le fléau 1 est un livre qui m'a donné le tournis avec sa « super grippe », ses routes désertes et jonchées de voitures accidentées et de cadavres et ses survivants qui ont les mêmes visions et font les mêmes cauchemars. Ils sont peu nombreux, ont survécu à ce qui a tué 99,4 % des humains mais on sent (en fait, on sait) que ce n'est pas fini pour eux. Et si l'on a conscience, à la fin du premier tome, qu'une convergence des immunisés va avoir lieu au second tome, on sent aussi que l'étau se resserre sur eux et que quelque chose se prépare. Quelque chose de terrible.

Je n'ai pas encore commencé la seconde partie de ce pavé de plus de 1 500 pages mais j'ai franchement aimé sa première partie et j'ai quand même hâte de retrouver certains personnages que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et à suivre tout au long de ce premier tome (Stu, Nick, Frannie, Larry, mère Abigaël…). J'ai hâte aussi de savoir ce qui va leur arriver même si certains détails ne laissent rien présager de bon. La question de la lutte entre le bien et le mal n'est qu'esquissée dans cette première partie, je pense qu'elle sera bien plus approfondie dans la seconde. Voilà qui promet quelques frissons… Mais pour l'instant, j'ai préféré faire une pause parce que j'ai trouvé que cette lecture n'était pas de tout repos… Les quelques similitudes avec la situation que nous vivons depuis un an et demi et le côté post-apocalyptique de la chose m'ont paru un peu éprouvants. Mais qui sait, peut-être que d'ici la fin de l'année je vais me décider à plonger dans cette deuxième partie et à finir cette oeuvre gigantesque.

Difficile de parler davantage d'un livre dont je ne connais pas encore le dénouement alors je m'arrêterai là pour le moment en espérant seulement prendre autant de plaisir à lire la seconde partie du Fléau que j'en ai pris à la lecture de la première. Mais connaissant maintenant un peu (de mieux en mieux) Stephen King, j'en suis quasiment persuadée.
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Depuis le début du confinement, je n avais de cesse de songer à ce roman, que je devais avoir lu une dizaine d années plus tôt. Après avoir cherché longtemps dans mes livres, je suis tombée sur ce premier tome, que j ai entamé avec délice.

L histoire commence donc avec un militaire qui déserte en pleine nuit, et obligé sa femme et sa fille à quitter leur bungalow pour s éloigner au maximum de la base militaire. Il tousse de temps à autre.

On découvre en parallèle Frannie, qui est tombée enceinte d une homme qu elle ne connaît pas plus que ça et qui ne lui inspire finalement pas grand chose. Ses parents toussent beaucoup et se mouchent...

À une station à essence, Stu et d autres voient une voiture zigzaguer. Elle s approche dangereusement et finalement rentre en collision avec les pompes à essence. A l intérieur, un militaire, sa femme et sa fille. Les deux femmes sont mortes, de la morve partout sur le visage. le militaire ne cesse de tousser et on doit appeler une ambulance.

Voilà le début de ce roman terrible de Stephen King. Un virus a échappé à tout contrôle et décime la population à une vitesse effroyable. Toux, problèmes respiratoires, fièvre... Et une contagion de 99,4%. On suit les survivants qui bizarrement n ont aucun symptômes. Ils font des rêves étranges... Ils rêvent de l'homme en noir, dont ils n arrivent jamais à percevoir le visage, mais qui laisse un courant d air glacé sur son passage. Ses yeux de belettes les terrifient. Et d autres songes les mènent vers une vieille femme noire, mère Anigael. Cette femme au coeur pur et à la bonté suprême les appelle. Et leur demande de la joindre au plus vite.

Je conseille vivement ce roman, parce qu il presente un savant mélange de fantastique et de réalisme. Les personnages sont imprégnés de cet humour noir qui caractérise tant Stephen King, et le récit est haletant. Ils nous tient en haleine du début à la fin de ce premier tome.
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Une erreur de laboratoire. Conséquence atroce. Un virus se propage. Un drôle d'écho a cette pandémie qu'on a vécue. Parce que le monde sera touché. Faisant des morts de plus en plus nombreux. Un premier tome dense, fourni, incroyable. Comme toujours avec King. Des personnages travaillés, qu'on apprend à connaître, qu'on dirait être un ami, un parent, un proche. le monde tel qu'il est décrit est désolant. Un brin de fantastique, pour nous décrire la lutte entre le bien et le mal, entre la lumière et la noirceur. Une lecture immersive, incroyable. J'ai enchaîné direct avec l'écoute du tome 2, parce que je ne voulais pas sortir de cette atmosphère.
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