AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 342 notes
Ce fut long et intense. Alors certes "Les Tommyknockers" n'est sûrement pas un de mes King préféré mais il vaut quand même le détour, ayant apprécié ce long, très long moment passé en compagnie de ce roman.

Les Tommyknockers.

Roberta Anderson dit Bobbi vivant dans le petit village de Haven dans le Maine alors qu'elle était partie sur sa parcelle de terrain en forêt, trébuche sur quelque chose.
Un petit bout de métal dont elle ne connaît pas l'origine mais qui va se révéler être par la suite le point central du roman. Accompagnée par Jim Gardner, un écrivain poète un peu porté sur la boisson, ils vont mettre à jour de ce sur quoi Bobbi Anderson a trébuché qui s'avéra être un vaisseau spatial.

Depuis ce jour, rien ne va plus dans le petit village de Haven dans le Maine où il commence à se passer des choses étranges auprès des habitants...
Commenter  J’apprécie          323
Encore un excellent roman du maître. Un de ses meilleurs même.

Je raffole des romans de King où l'action se déroule en une sorte de huis-clos, ici en l'occurrence le village imaginaire de Haven. Je trouve que c'est dans un contexte pareil que SK excelle le plus. Il prend un malin plaisir à s'attarder pour placer ses personnages et planter le décor sans qu'on en ressente le moindre ennui. D'ailleurs ce livre, de par sa construction et style, n'est pas sans me rappeler un autre de ses pavés: « Dôme ».

« Les tommyknockers » est un roman qui se situe entre le fantastique et l'épouvante. Les extra-terrestres (puisque c'est d'eux qu'il s'agit ici) sont abordés d'une façon plutôt originale. La fin est grandiose et haletante, exactement comme j'avais envie qu'elle se termine.

J'ai bien aimé encore une fois les différents clichés/références à ses autres oeuvres, notamment « Dead Zone » et « Ça ».

Bonne lecture à tous !
Commenter  J’apprécie          293
S'il fallait dire quelques mots rapides de ce roman-fleuve, je dirais qu'il raconte la rédemption d'un alcoolique. Nulle part en effet, je n'avais lu dans un roman un récit et une évocation littéraires à ce point saisissants de cette passion dévastatrice qu'est l'alcool, qui fait d'un personnage le spectateur de ses propres actes, sans la moindre prise sur eux. Alors, bien sûr, il y a le vaisseau spatial, la métamorphose des habitants du village sous son influence, et toute la trame fabuleuse du récit de King : mais rien ne m'a plus touché que cela, le portrait du héros en alcoolique sauvant le monde (car c'est bien ce qu'il fait, ironiquement). La seconde grande qualité du roman, c'est le génie d'empathie de l'auteur, qui fait vivre et rend proche des personnages si modestes, si banals, et si grands, comme la femme trompée de l'employé des postes, la bibliothécaire, l'enfant prestidigitateur, etc ... Une Amérique bien loin du cinéma prend vie sous la plume de King et chaque plongée dans une existence est un enchantement.
Commenter  J’apprécie          234
Une histoire qui s'annonce d'emblée intéressante, et qui débute par une dame trébuchant dans un chemin de terre sur autre chose qu'une pierre.
L'envie frénétique de déterrer cet objet étrange contamine bientôt toute la ville de Haven dont la population mute inexorablement au fil des jours, aussi bien mentalement que physiquement.
J'ai trouvé le tout bien mené, mais ce fut long, très long, trop long à mon goût ; toute la population est décrite au cours de passages interminables qui au final n'apportent rien à l'histoire, 500 ou 600 pages auraient suffi à mon sens, mais plus de 950 dans cette version m'ont assommé.
Commenter  J’apprécie          214
Des lumières verdâtres, des habitants qui perdent leurs dents par poignée, mais qui s'accordent tous cependant pour se pas laisser des étrangers intervenir dans LEURS affaires, des vieilles rumeurs que personne ne veut prendre au sérieux, … On ne peut pas dire que les ficelles de Stephen King soit particulièrement originales… mais pourtant, ça fait mouche à chaque fois !

Les éléments étranges, dérangeants s'accumulent progressivement dans le récit ; on attend gentiment une explication à toutes ces bizarreries. Puis arrive un moment où on sent (un peu tard) que les explications n'arriveront pas, et surtout, qu'on n'en a jamais eu besoin. Car ON SAIT qu'on ne peut obtenir un bénéfice énorme gratuitement, sans en payer le prix au centuple plus tard. ON SAIT que notre rationalité nous piège, qu'il fallait écouter notre instinct ou, au pire, celui de notre animal de compagnie qui n'a pas de réputation à défendre ni de ridicule à craindre. Et le prix à payer pour avoir refusé de voir ce qu'on a sous les yeux est souvent immense.

La force de King est également de mettre en scène des héros faillibles : pas d'athlètes sur-entraînés, pas de leaders sûrs d'eux, pas de scientifiques de génie. Ici, un poète alcoolique, dépressif et traînant une myriade de casseroles point de vue psychologique : le type parfait de l'homme incapable de se sauver lui-même, dont on a bien du mal à voir comment il pourrait sauver le monde.

Un environnement ultra-réaliste teinté d'un soupçon de peurs ancestrales, c'est tout ce qu'il faut pour que la sauce prenne. le roman n'est pas parfait, et traîne en longueur par moment. Mais ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de Stephen King, et j'avais oublié à quel point un livre l'horreur peut être simple et efficace.
Commenter  J’apprécie          200
J'ai enfin réussi à terminer ce livre. Ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout est uniquement dû au style de Stephen King que j'adore. Mais l'histoire m'a ennuyée. Ce fut long, très long ! On est sur une invasion extraterrestre dans les années 80, des personnages qui se font transformer/zombifier par une entité venant d'ailleurs, et aussi plein de lumières vertes partout. Peut-être qu'à l'époque c'était original, mais aujourd'hui, j'ai trouvé ça très cliché. J'avais pourtant bien aimé les personnages dans les premiers chapitres, mais ils ont fini par m'agacer au fur et à mesure. Comme dans beaucoup de romans de Stephen King, les personnages sont nombreux et j'ai du mal à les enregistrer.
Au final, un avis pas terrible, mais je continuerai cependant à lire cet auteur, car je sais que certains de ses romans me touchent beaucoup plus.
Commenter  J’apprécie          190
L'écoute de ce livre fut une très belle expérience. Ce n'est pas mon King favori jusqu'à maintenant, mais il m'a quand même plu. Bien que ce roman soit très dense, avec quelques petites longueurs, l'histoire m'a intriguée et a suscité mon intérêt pendant toute l'écoute. Bobby, écrivaine, découvre enterré un vaisseau spatial, dont l'équipage est en hivernation. Elle invente une machine à écrire télépathique, afin de communiquer avec eux. Et peu à peu, sa descente aux enfers se fait. Encore une fois, les personnages sont tellement bien construits… juste dommage de voir les personnages secondaires mourir à la queue leu leu !! Un bon King, qui fait le job qui a faire, soit nous faire passer un bon moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          170
Après It et Misery, que j'avais dévoré lors de leurs sorties en traduction française, ces Tommyknockers m'avaient semblé un poil plus fades.
L'infatigable Stephen King, ne pouvait faire mouche à tous les coups face à des lecteurs de plus en plus "fans" mais -aussi- davantage éxigeants.
Pourtant, certaines idées développées dans le roman ne manquent pas d'intérêt, dont l'idée d'une menace toujours présente quoique enfouie... Ou d'une communauté "infectée".
Commenter  J’apprécie          151
Quand Bobbi Anderson trébucha sur ce petit bout de métal qui dépassait de terre, quelque part dans les bois ceinturant son vieux ranch, elle était bien loin de se douter qu'elle faisait là le premier geste d'une longue suite conduisant probablement à la fin de toute vie sur Terre. Mais il est parfois difficile d'être maitre de ses propres actions, voire de ses propres envies – c'est ce que semble raconter tout ce roman.

Avec les Tomnyknockers, Stephen King propose un récit d'extra-terrestres des plus originaux. Ici pas de bataille spatiale ou de débarquement, armes à rayons lasers en mains. Juste ce bout de métal qui dépasse du sol, l'envie aussi furieuse qu'absurde de CREUSER pour voir ce dont il s'agit... et puis ces idées bizarres qui comment à prendre chacun des habitants de Haven.

King est le chef. J'adore quasiment tout ce qu'a écrit ce type. Mais les Tomnyknockers a pour moi une saveur particulière : c'est le 1er roman de cet auteur que j'ai lu, et, maintenant que je viens de le relire, je peux dire que c'est aussi mon préféré. Parce qu'il y a Gardener, ce poivrot sublime qui essaye de sauver le monde entre deux cuites mémorables. Et qu'il y a toutes ces réflexions sur ce que peuvent être les Tomnyknockers – ces monstres pas tout à fait issus des étoiles, mais carrément flippants quand même.

N'oubliez pas : attention à la lumière verte.
Commenter  J’apprécie          150
Un classique de chez classique dans la production du maître de l'épouvante. Pour les habitués du King, vous serez en terrain connu!

Mais reprenons les choses dans l'ordre avec le pitch de l'histoire de ce pavé de plus de 900 pages.

A Haven, Bobby, une écrivaine un peu ermite, trébuche pendant une ballade bucolique sur un drôle d'objet, enfoui dans la forêt. Elle cherche à le déterrer, le touche et le monde court à sa perte...

Autour de Bobby, au fil des pages, nous allons retrouver les canons d'un récit "à la King":
- un poète/écrivain en panne d'inspiration et alcoolique,
- un duo grand-frère/petit-frère,
- une figure fanatique,
- des parents qui ne voient rien,
ET la "magie" à la Stephen King.

Ces éléments bénéficient d'une lente exposition, d'un crescendo haletant. L'auteur prend son temps et c'est agréable à lire. On pose les choses, les personnages avant que le monde ne s'effondre, par petites touches puis de façon plus violente.

Pour un "non-habitué", ce n'est pas simple: il est possible d'avoir l'impression que l'auteur délaie au-delà du raisonnable le récit avec des chapitres "parasites" sur une histoire annexe mais quand tout se recoupe, c'est un pur moment d'horreur bien "établi".

J'ai adoré cette lecture de ce pavé car, avec la sagesse (ou une vie réelle plus contrainte que quand j'étais ado), je prends le temps de savourer mes moments de bouquinage.

Sinon, oui, on peut s'écoeurer vu la "masse" du bébé.

Bref, un excellent King, un classique pour les habitués qui peut réputé le "découvreur".
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1011) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..