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4,3

sur 5005 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Du Stephen King classique, lu quand j'étais adolescent. Ce n'est plus forcément le genre de romans que je lis désormais, mais j'ai eu ma période où je lisais tous les romans de Stephen King qui passaient entre mes mains, principalement à la bibliothèque que je fréquentais alors.
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Ignoré et snobé par beaucoup d'amateurs de littérature, Stephen King serait enfin entré dans la cour des grands en écrivant ce livre, qui lui donnerait le droit de se prévaloir d'appartenir au club des bons auteurs contemporains. Cette vision n'est pas fausse: par sa construction, son originalité, sa force et son suspens, ce livre est un bon livre. Evidemment, il faut savoir ceci: nous sommes dans l'horreur totale, et S.King a imaginé là un personnage féminin absolument terrifiant, dont l'image restera dans la mémoire des lecteurs. La Dame tient à sa merci, quitte à pratiquer une véritable torture physique et morale, un homme sans forces qui vient d'avoir les jambes brisées dans un accident de voiture. A partir de la moitié du livre, on ne le lâche plus. Et le suspens nous tient jusqu'aux dernières pages. Si l'on est pas effrayé par le genre, on sera obligé d'admettre, en effet, que S.King sait écrire des histoires, et que celle-ci a une réelle densité. Mais il y a un point faible: le style de type "parler moderne" n'est pas à la hauteur. Pour que ce texte mérite ses étoiles, il faudrait le réécrire, le dépouiller de beaucoup d'effets prétentieux, complexes, inefficaces et inutiles: gros travail !
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C'est une note plutôt généreuse pour mon expérience de lecture.
En fait, je ne comprends pas pourquoi ce livre est considéré comme l'une des meilleures oeuvres de Stephen King, car je pense que ce n'est vraiment pas le cas.
Ce livre n'a quasiment aucun intérêt pour moi... pas de développement de personnages ni d'histoire en tant que tel: rien ne se passe pratiquement dans ce livre. Il aurait pu être résumé en 50 pages et on aurait eu le même effet.
En plus, au moins 50 pages du livre étaient dédiées à l'histoire de Misery, le personnage du livre qu'écrit l'écrivain dans le livre, et cette histoire n'était pas pertinente ni intéressante pour le livre non plus...
Qu'en pensez-vous? Est-ce votre préféré de King?
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📘 Résumé : Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l'a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui rapporte beaucoup d'argent, mais l'a aussi étouffé: sa mort l'a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre.
Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d'Annie Wilkes, l'infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d'avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon fait revivre Misery. Il n'a pas le choix... .
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📘 Mon Avis: roman cauchemardesque. Seul Stephen King pouvait écrire pareil ouvrage. le lecteur est plongé dans un huit clos malsain et étouffant, le roman est addictif et puissant. L'écriture de Stephen King est percutante, de par ses descriptions crues, parfois à la limite du gore. On adore.
Stephen King nous tient en haleine du début à la fin, le suspens est prenant. Je vous conseille de voir le film également qui est absolument fabuleux, avec notamment James Caan et Katie Bates, je trouve l'adaptation incroyable et les acteurs sont formidables.
A lire.
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Sombre, lugubre surmonté d'un humour grinçant. Si on aime Stephen King, on adhère.
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Misery n'a pas réussi, au cours de mes deux lectures séparées de cinq ans, à acquérir ce caractère essentiel de l'oeuvre au sein de la bibliographie de Stephen King. Si les qualités ne manquent pas dans ce bouquin relativement court, elles reflètent véritablement ce que j'appelle le "Stephen King des débuts". Et je ne me suis jamais caché que de toute la carrière de ce grand romancier, c'est ses débuts que je trouve les moins intéressants. Cette critique sera le moyen de l'aborder. On pourra aussi noter que Misery est doté d'une formidable adaptation cinématographique qui est, je pense, assez fidèle. Mis à part peut-être que Paul Sheldon est dans un état préférable dans le film et que la charmante Annie Wilkes est bien plus clémente, dans le film toujours.
On va commencer par les qualités flagrantes de l'ouvrage, justifiant au passage l'avalanche de critiques positives le concernant. L'intrigue est un bon exemple du talent de Stephen King à transformer quelque chose de banal en quelque chose d'extraordinairement addictif. Un malheureux écrivain merde, finit avec des jambes broyées, et se fait sauver par une admiratrice. C'est sans compter sur la perversité de Stéphane Roi qui en fait, pour ainsi dire, une cinglée bien bâtie. Et donc de commencer le calvaire de Paul Sheldon, proprement emprisonné dans une minuscule chambre au plafond lézardé et à la décoration ultra-simpliste qui tournera très vite en théâtre des horreurs, et plongé dans une rythmique infernale de va-et-vient de la douleur. Cette douleur omniprésente ne manquera pas de réjouir le lecteur grace à des métaphores et autres exercices de style complètement judicieux, et sera caractéristique de ce récit qui gravite perpétuellement autour. La dépendance aux drogues se révèle, elle aussi, essentielle au récit et donnera lieu à des tortures psychologiques ou physiques de fort bon goût.
le personnage d'Annie Wilkes est d'une justesse rare, et encore une fois c'est un King "très propre", très tourné sur son style que nous lisons. Certainement moins intimiste, moins dans la peau du conteur qu'on lui connait avec ses récits récents, mais plus dans celle d'un écrivain s'appliquant à trouver les tournures justes, les expressions frappantes et le meilleur moyen de faire suer à grosses gouttes son lecteur. le malaise, la répugnance et le dégoût qu'inspire Annie Wilkes sont bien réels, et son image vient un peu trop facilement en tête au goût du lecteur (cela parait si "simple" de donner vie à un tel monstre). le personnage si instable d'Annie se plaira à basculer d'un extrême à l'autre et de balloter sans ménagement le lecteur, qui lui, se sent aussi oppressé et vulnérable que notre cher Paul.
Cet aspect huis-clos du récit, s'il est terriblement efficace, est aussi ce qui m'a empêché de pleinement profiter de l'intrigue et de tourner les pages sans pouvoir m'arrêter, car il faut bien avouer que si l'on s'imagine bien des choses, le terrain de l'imagination se résume ici à trois personnages: Annie, Paul et Misery; et un lieu: la maison d'Annie. Si cette ambiance claustrophobique est évidemment justifiable, elle épuisera très vite le lecteur qui profitera d'une de ses pauses pour partir dans un univers plus riche et libérateur.
La folie d'Annie est donc parfaitement restituée, et le recours à la violence n'est pas vain, puisqu'il est suffisamment rare pour être déstabilisant, et suffisamment répandu pour le craindre. Je souligne une fois de plus la finesse de l'écriture de Stephen King sur cette ouvrage, qui arrive à décrire quelque chose d'instinctivement horrible comme un processus délicat (si vous tenez à un exemple, on peut penser à la scène où Sheldon se fait scientifiquement éclater la rotule, et qui est décrite comme un choc sur le dome de sel que représente l'articulation, enfin bon c'est boooo c'est presque pooooétique).
Les escapades de Paul en-dehors de son habitat naturel, c'est-à-dire sa misérable chambre, atteignent des sommets de tension, pour les raisons que vous pouvez deviner. Tout est tout de même très dynamique dans ce livre. La fin l'est, par exemple, et n'est pas décevante ni enthousiasmante. C'est une fin correcte. Une bonne fin.
Pourquoi ne pas monter au-dessus du 7, alors? Eh bien, pour une raison assez globale: je n'ai pas ressenti la fougue habituelle me transportant dans les histoires de Stephen King. Rien à voir avec l'absence de fantastique ou je ne sais quoi d'autre, je pense plutôt que cela tient aux enjeux du livre. S'il propose une réflexion intéressante sur le statut d'auteur, par une mise en abîme crédible (d'ailleurs, en passant, les extraits du Retour de Misery m'ont profondément lassé, quel dommage!) et des situations assez claires dans leurs intentions, le côté divertissant du livre est d'un bon niveau mais ne m'a pas transcendé. J'étais même plutôt heureux de toucher à la fin de cette histoire qui, si elle était efficace, nous a quand même cloués à un lit pendant 400 pages. Disons seulement que cela m'a fait plaisir de souffler un coup.

N'empêche! Misery est un bon roman qui explore le statut d'auteur parallèlement au champs lexical de la douleur, offrant une vision intéressante et sans pitié du métier. Mais sans partir dans les allégories, c'est aussi un bouquin qui prend aux tripes et qui fait flipper le lecteur aussi facilement qu'Annie change d'humeur. Cela sent l'old school, les ficelles grossières sont si finement mises en place que Stephen King a gagné mon approbation immédiate. Et surtout, c'est un livre bien écrit, qui mérité le coup d'être lu. Pas l'ouvrage majeur auquel je m'attendais, mais seulement un Stephen King de très bonne facture.
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Un huis-clôt intense et bourré de suspens qui tient en haleine jusqu'à la fin. C'est exaltant, terrifiant une belle oeuvre du Maitre du Suspens. Je ne l'ai pas mis en OR mais en Argent car il y a beaucoup de longueurs et surtout parce que certaines scènes tournent au "gore" ...c'est vraiment exagéré et pas utile pour le scénario. Dommage !
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trop, beaucoup trop de longueurs. du King tout craché qui a gâché ma lecture. Mais les scènes d'intrigue restent incontestablement à couper le souffle.
Je ne suis tout simplement pas faite pour lire ses livres.
Dommage …
Er chose hyper rare me concernant, voir inédit : j'ai préféré le film au livre !
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Tres bon livre, mais je crois qu'un certain Patrick sénéchal a écrit un meilleur roman avec 7 jours du talion qui est quand même ressemblant .
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