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Evers est veuf depuis peu, et a pris l'habitude de dîner d'un plateau-repas devant un match de basket. Un soir il croit reconnaître dans le public le médecin de son enfance. Les jours suivants, c'est un garçon qu'il harcelait ou un ancien collègue qu'il voit installés et filmés en direct … Excellente nouvelle qui m'a fait bizarrement penser au conte de noël de Dickens, les morts venant faire prendre conscience au personnage principal de ses torts.
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Même si on devine assez rapidement la fin de cette nouvelle, on a quand même envie de savoir comment les auteurs vont nous amener du point A au point B.

Comme pour Laurie, le protagoniste vient de perdre son épouse. le point de départ de la perte douloureuse de la personne qui a partagé une grande partie de votre vie, offre une multitude d'ouverture au récit : tenter de poursuivre sa vie, s'annihiler devant la tv, faire un voyage, aider les autres, combler le vide, se droguer, vouloir stopper la souffrance... Plutôt réaliste donc, et attristant comme départ.
Après on peut écrire des fins tristes ou des fins plus joyeuses. Ou un peu des deux. On peut rester dans un récit réaliste, ou mêler le fantastique, ou carrément l'horreur... Ici les auteurs choisiront un mec qui regarde la télévision.
Et là vous pensez : mais lire l'histoire d'un mec qui mate sa tv, c'est chiant comme mes chiottes !!
Et c'est tout l'art de la bonne idée : comment rendre intéressant l'histoire d'un mec qui regarde la télévision?

Personnellement, j'ai passé un bon moment de lecture.
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Plaisant a lire , mais comme souvent avec Stephen King.
Ca se lit très vite car peu de pages mais l'intrigue est bonne et originale. Même si King n'est pas seul pour écrire sur cette nouvelle on reconnait bien sa patte. le héros malgré lui de cette histoire est sympathique et en même temps pathétique. Il faut bien suivre car il y a beaucoup de personnages sur peu de temps mais ca a été un petit moment de bonheur.
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Une nouvelle de Stephen King, aussi courte de surcroît, je m'en délectais d'avance. J'y suis donc allée de bon coeur, mais quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je n'ai pas du tout reconnu la "patte" du maître.
J'avais bien entendu vu le nom de Stewart O'Nan.sur la couverture, mais j'ai pensé à une écriture à quatre mains. Pourquoi pas, après tout, si le récit tient la route.
Sauf qu'en fait j'ai appris par la suite que Stephen King avait bien eu l'idée du scénario, mais qu'il n'avait pas participé à l'écriture de l'histoire. Rien d'étonnant à ce que je ne le retrouve pas.
Bon, je dois dire que je n'ai pas passé un mauvais moment, le style est fluide, le récit prenant, mais ma déception l'a emporté sur le reste, probablement à tort, il est vrai, et je manque probablement d'objectivité.
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Cette fois, c'est à Stewart O'Nan que s'associe Stephen King, le temps d'une nouvelle...



Pourquoi cette association ? Parceque les deux sont passionnés de baseball. Ils écriront d'ailleurs un livre sur une saison des Red Sox par la suite. Mais pour l'instant, c'est une histoire surprenante qu'ils écrivent ici. Pas parfaite, mais plutôt réussit. On y suit Dean Evers. Ce vieil homme s'ennuie et regarde le baseball. Souvent. Un jour, dans le public d'un match, il voit une ancienne connaissance, puis d'autres. Des gens qu'il n'avait pas vu... depuis leur mort...



Une histoire effrayante ? Pas vraiment. Ce n'est pas le ton qui a été choisit ici. Plutôt une prise de conscience pour Dean Evers. Celle qu'il n'a pas toujours été quelqu'un de bien, même quand il pensait l'être. C'est un peu l'histoire des sentiments qui peuvent tous nous étreindre en vieillissant. Sur l'attitude qu'on a pu avoir à certains moments, quand la réalité s'impose à nous. Alors oui, on voit ici le King qui délaisse la peur, pour conserver un fantastique différent, de celui qui révéle une réalité, qu'on ne veut parfois pas voir. Celle qui nous obligerait à reconnaître nos erreurs...
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une petite nouvelle plutôt sympa qui rentre toujours dans le style de Stephen King qu'on aime tant
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Le style de Stephen King est incomparable, une forme d'alchimie parfaite entre le récit du réel et l'histoire fantastique. Ici ça ne prend pas. Cette nouvelle très courte, est ennuyeuse, redondante et passablement pénible...
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et le site de livres audio Audiolib pour m'avoir offert quelques livres à écouter.

C'est très confiant que j'abordais l'écoute de ce récit écrit par deux auteurs dont j'apprécie généralement les oeuvres.
Malheureusement, j'ai été déçu par cette histoire qui - bien que s'inspirant de l'esprit des épisodes années '50 de la "Twilight zone", série que j'affectionne tout particulièrement - m'a laissé sur ma faim.

Ils se sont mis à deux pour pondre ce truc dont j'ai senti venir la fin bien avant la moitié du récit...
C'est tellement prévisible et moralisateur par-dessus le marché, que j'ai eu peine à croire que ces deux grands conteurs étaient derrière tout ça...

Dommage que cette alléchante collaboration de deux grands noms se solde en ce qui me concerne, par une grosse déception.

Concernant l'audiolivre à proprement parler, je reste assez circonspect sur le choix de la voix qui lit le récit : je l'ai trouvée pour ma part très monocorde, ce qui ne m'en a pas rendu l'écoute très agréable.
90% du récit est à la 1e personne, mais les rares interventions d'autres personnages sont effectuées par le même acteur qui modifie légèrement de timbre de sa voix (y compris lorsqu'un intervient un personnage féminin...).
Musique de fond et mise en scène absentes, le budget pour la mise en scène est donc hyper-minimaliste. C'est regrettable.
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Encore une super nouvelle de sK, et contrairement à la dernière (a la dure), je n'ai pas vu venir la fin.
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Dean Evers est veuf depuis peu. Son épouse lui manque terriblement. Pour occuper ses soirées, il regarde des matchs de baseball à la télévision et ne peut s'empêcher de se moquer des pitres qui font tout pour attirer l'attention des caméras. « Regardez-moi. […] Je passe à la télé, donc j'existe. » (p. 4) Un soir, au troisième rang du stade Tropicana Field, il aperçoit le visage d'un homme qui ne devrait pas être là. le lendemain, c'est un autre homme qui surgit de la foule, un homme qui n'a rien à faire là ! « J'ai assisté à ses funérailles. » (p. 8) de soir en soir, il y a de nouvelles personnes qui le regardent et l'interpellent à travers l'écran. Dean devient-il fou ? Totalement sénile ? Enfin, un soir, Dean aperçoit un visage qu'il reconnaîtrait entre tous. Il faut qu'il en ait le coeur net : direction le stade !

Si cette nouvelle ne brille pas par son originalité – l'au-delà qui fait coucou à un vieux schnock en fin de parcours, c'est assez rebattu –, elle est cependant chargée d'émotions et de sentiments que l'on peut qualifier de bons si l'on est cynique, mais que je préfère voir comme salutaires. Il n'est jamais trop tard pour faire un examen de conscience et tenter de faire amende honorable.
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