Une petite nouvelle offerte par le maître de l'horreur.
C'est assez enfantin , mais très plaisant malgré tout et montre tout l'amour de l'auteur pour les animaux…
Il a écrit ce petit texte en pensant à Molly sa chienne Corki (pour ceux qui suivent aka la chose du mal). D'ailleurs elle réside plus souvent en Floride que dans le Maine.. ceux qui liront cette nouvelle comprendront vite pourquoi.
Mais au final ce court texte rend hommage au chien de Tabitha King disparu il y a peu.
Et puis on y retrouve une tonne de références qui jalonne la vie de Stephen.. rien que pour ça j'ai juste adoré
Enfin bref c'est bon enfant, c'est offert et puis c'est toujours bon de montrer le côté positif de nos bêtes à poil..
Une courte nouvelle du grand écrivain Stephen King.
C'est bien écrit, c'est simple. Une belle relation entre l'homme et le chien.
Après, il faut avouer que je m'attendais à autre chose, surtout de la part de l'auteur. du coup, un peu déçue par une histoire aussi simple, sans suspense, sans horreur, sans rien de bien spécial. Juste un jolie petite histoire...
C'est grâce à NatachaEN que j'ai découvert l'existence de cette nouvelle de Stephen King mise en ligne gratuitement par Albin Michel. Merci beaucoup !
Le récit diffère de ce que le King produit habituellement : pas d'horreur, de monstres ou de situations étranges mais une belle histoire d'amour entre un chien et son maître.
Le texte est agréable à lire, touchant et habilement mené mais il aurait mérité d'être plus fécond en rebondissements. Seule la dernière partie est rythmée et intense.
Il n'empêche que cette nouvelle est un bel hommage aux animaux et au bien qu'ils procurent aux hommes.
Sympathique !
Challenge Multi-défis 2019
Challenge Les Déductions Élémentaires
Un veuf éploré de 65 ans se laisse aller...Sa soeur aînée décide de la morigéner - elle en a l'habitude - pour le sortir de son chagrin et lui permettre de faire son deuil, en lui offrant un chiot, une chienne croisée de Border Collie et de Mudi qu'il baptisera Laurie.
Tout l'art de Stephen King est de nous intéresser à une histoire qui s'appuie sur une idée très simple voire simpliste.
Lloyd va retrouver le sens de la vie grâce à ce chiot qui deviendra rapidement un véritable compagnon.
Comme à son habitude, King nous propose une fin qui ne nous laisse pas sur notre faim.
Un délice de nouvelle à lire pour le plaisir.
Merci Steve. Encore please !
♫ Oh oh, Laurie ♪ petit chien de rien du tout mais tant pour moi ♪ Tous ces conseils qu’on donne, je les ai lus pour toi ♪
♪ J’ai dépensé tant de forces ♪ Pour ramasser tes p’tites crottes ♪ Tes pipis à côté du tapis, où tu allais t’oublier, ♪ Mais que le Sopalin les emporte ! Tout me semble dérisoire ♪ Évaporé dans le bleu de ton regard ♫
Quoi ? Vous auriez préféré que je vous chante une chanson de Laurie, genre "Ta meilleure amie" ? Parce que je peux le faire…
De plus, un chien, c’est le meilleur ami de l’Homme… Ce qui fait que Laurie, la chienne (pas la chanteuse), pourrait chanter à Lloyd qu’elle sera sa meilleure amie. S’il lui donne cette chance, parce que là, c’est pas gagné.
Ne cherchez pas le monstre sous le lit dans cette courte nouvelle du King, il ne s’y trouve pas. Ni dans les placards, ni dans les égouts. Cherchez pas, j’vous dis, y’a pas de monstre !
Par contre, vous risquez de trouver quelques petites crottes de chiot sur le sol, faudra ramasser, n’oubliez pas le Domex (Sopalin, en France, vous voilà bilingue Belge-Français).
C’est court, c’est touchant, c’est plaisant à lire avant de dormir, ça ne nous donnera pas d’insomnies, juste un sourire béat de satisfaction.
On aurait pu intituler ce court récit "Le vieil homme et sa chienne" ou "Le vieil homme est amer". Sans vous en dire plus, sachez que Beth offre à son frère, Lloyd, un chiot et que ce dernier n’est pas très chaud.
Tous ceux qui ont eu des chiens le savent, c’est plus fort que nous, on craque devant la bouille d’un chiot. Leur manière pataude de marcher, de se trémousser, de se dandiner… Et puis, boum, un p’tit pipi sur le tapis ! Et la bête continue son bonhomme de chemin…
Attention, petit avertissement : c’est tout de même le King qui nous écrit une nouvelle, donc, on risque tout de même de croiser un truc dangereux, mais je vous rassure de suite, il ne sera pas caché sous le lit ou dans un placard.
Alors arrêtez de regarder sous votre lit et d’ouvrir votre placard ! Et lisez, nom de Dieu !
Une nouvelle plaisante, une petite bouffée de plaisir dans la grisaille du soir. Sans être transcendantale, cette petit nouvelle se déguste comme un cappuccino, avec de la poudre de chocolat et du sucre. Et ça fait du bien par où ça passe (et honni soit qui mal y pense).
C'était la vie, et il fallait la vivre, on n'avait pas le choix.
Si je lui donne un nom, ça deviendra ma chienne, pensa Lloyd, mais il devinait que c’était déjà le cas. Depuis ce premier coup de langue hésitant. Tout comme Marian était devenue sa femme depuis leur premier baiser. Encore une comparaison stupide, mais pouvait-on contrôler le cheminement de son esprit ? Pas plus qu’on ne pouvait contrôler ses rêves.
Il songea qu’il était beaucoup plus facile d’aller chez le médecin quand votre corps vous disait que vous n’aviez aucune raison d’y aller.
Lloyd Sunderland, retraité, veuf depuis six mois, qui avait perdu tout intérêt pour les plaisirs de la table (et tout les autres plaisirs de la vie), resta assis face à cette visiteuse indésirable sur son tapis à poils longs. La chienne l'observait elle aussi. " Qu'est-ce que tu regardes comme ça, idiote ? "
Ils apportaient la preuve que la vie n'est rien d'autre qu'un rêve furtif, par un après-midi d'été.
Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?