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Même si on devine assez rapidement la fin de cette nouvelle, on a quand même envie de savoir comment les auteurs vont nous amener du point A au point B.

Comme pour Laurie, le protagoniste vient de perdre son épouse. le point de départ de la perte douloureuse de la personne qui a partagé une grande partie de votre vie, offre une multitude d'ouverture au récit : tenter de poursuivre sa vie, s'annihiler devant la tv, faire un voyage, aider les autres, combler le vide, se droguer, vouloir stopper la souffrance... Plutôt réaliste donc, et attristant comme départ.
Après on peut écrire des fins tristes ou des fins plus joyeuses. Ou un peu des deux. On peut rester dans un récit réaliste, ou mêler le fantastique, ou carrément l'horreur... Ici les auteurs choisiront un mec qui regarde la télévision.
Et là vous pensez : mais lire l'histoire d'un mec qui mate sa tv, c'est chiant comme mes chiottes !!
Et c'est tout l'art de la bonne idée : comment rendre intéressant l'histoire d'un mec qui regarde la télévision?

Personnellement, j'ai passé un bon moment de lecture.
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Cette année , Stephen fait plus que jamais parler de lui!!!Et quel régal!!!

Cette nouvelle est encore la preuve que le King a une imagination plus que débordante…Il aurait pu facilement la transformer en un livre riche et plus qu'intéressant, mais non, il nous montre l'étendue de son immense talent dans moins de 40 pages, juste une petite friandise à déguster entre deux pavés édités! Il m'impressionnera toujours cet homme: d'où lui vient cette inspiration foisonnante??? Comment fait-il pour surprendre ses lecteurs quelque soit le format du livre???

Je suis bien sur , une fois de plus conquise par cet opus, même si les nouvelles sont en général pas mon style de lecture, celle ci était bien menée. Je me suis laissée prendre au jeu du grand Maitre et j'ai beaucoup apprécié cette chute! Bon évidemment, si quelques petites explications sur ce « lourd » passé que je soupçonne n'aurait pas été de trop, Stephen et son acolyte Stewart arrivent à laisser une porte ouverte (grinçante, cela va de soit) pour mieux nous laisser imaginer les frasques de cet Evers…Et finalement, ça fait presque aussi peur!

En bref, une bonne lecture express mais efficace!

Lien : https://fairystelphique.word..
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Une nouvelle de Stephen King, aussi courte de surcroît, je m'en délectais d'avance. J'y suis donc allée de bon coeur, mais quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je n'ai pas du tout reconnu la "patte" du maître.
J'avais bien entendu vu le nom de Stewart O'Nan.sur la couverture, mais j'ai pensé à une écriture à quatre mains. Pourquoi pas, après tout, si le récit tient la route.
Sauf qu'en fait j'ai appris par la suite que Stephen King avait bien eu l'idée du scénario, mais qu'il n'avait pas participé à l'écriture de l'histoire. Rien d'étonnant à ce que je ne le retrouve pas.
Bon, je dois dire que je n'ai pas passé un mauvais moment, le style est fluide, le récit prenant, mais ma déception l'a emporté sur le reste, probablement à tort, il est vrai, et je manque probablement d'objectivité.
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Dean Evers est veuf depuis peu. Son épouse lui manque terriblement. Pour occuper ses soirées, il regarde des matchs de baseball à la télévision et ne peut s'empêcher de se moquer des pitres qui font tout pour attirer l'attention des caméras. « Regardez-moi. […] Je passe à la télé, donc j'existe. » (p. 4) Un soir, au troisième rang du stade Tropicana Field, il aperçoit le visage d'un homme qui ne devrait pas être là. le lendemain, c'est un autre homme qui surgit de la foule, un homme qui n'a rien à faire là ! « J'ai assisté à ses funérailles. » (p. 8) de soir en soir, il y a de nouvelles personnes qui le regardent et l'interpellent à travers l'écran. Dean devient-il fou ? Totalement sénile ? Enfin, un soir, Dean aperçoit un visage qu'il reconnaîtrait entre tous. Il faut qu'il en ait le coeur net : direction le stade !

Si cette nouvelle ne brille pas par son originalité – l'au-delà qui fait coucou à un vieux schnock en fin de parcours, c'est assez rebattu –, elle est cependant chargée d'émotions et de sentiments que l'on peut qualifier de bons si l'on est cynique, mais que je préfère voir comme salutaires. Il n'est jamais trop tard pour faire un examen de conscience et tenter de faire amende honorable.
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[...] un récit touchant, empreint de réalisme et abordant un certain nombre de thèmes tenant à coeur à Stephen King et qu'il aborde de plus en plus ces dernières années.
[...]
Lien : http://club-stephenking.fr/3..
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Evers est veuf depuis peu, et a pris l'habitude de dîner d'un plateau-repas devant un match de basket. Un soir il croit reconnaître dans le public le médecin de son enfance. Les jours suivants, c'est un garçon qu'il harcelait ou un ancien collègue qu'il voit installés et filmés en direct … Excellente nouvelle qui m'a fait bizarrement penser au conte de noël de Dickens, les morts venant faire prendre conscience au personnage principal de ses torts.
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J'étais impatiente de découvrir ce titre, comme toujours avec les livres de Stephen King, mais je dois dire que cette fois, je suis déçue...


Dean Evers est veuf et passe particulièrement son temps à regarder des matchs de baseball depuis que sa femme Ellie est morte. Un soir, alors qu'il regardait un match à la télé, il aperçoit le dentiste de sa jeunesse qui devrait être bien trop âgé à l'heure actuelle pour être en vie... Les autres soirs, il aperçoit d'autres visages, uniquement des gens qu'il a connu...


Je ne sais pas si c'est parce que l'histoire est courte que je suis déçue (puisqu'en roman elle aurait été sûrement plus développée) ou si c'est parce qu'elle est simplement décevante par rapport à ses autres titres... En tout cas, je n'ai pas retrouvé ce que j'aime tant chez Stephen King d'habitude : de la tension, du suspense, le profil psychologique des personnages très poussé et une chute surprenante... Non, je n'ai rien retrouvé de tout ça, quoiqu'il y a bien un peu de tension quand Evers voit le premier visage mais dès que l'on passe aux autres, on comprend petit à petit la fin et toute la magie disparait...
Il y a une pointe de fantastique mais rien de bien transcendant, elle n'est qu'à peine visible par la tournure que prend l'histoire mais elle n'est pas très développée. Enfin, la chute, que l'on voit arrivée facilement, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est peut-être le manque de suspense qui enlève tout l'intérêt...


Evers est un personnage intéressant au départ et, vu ce qui arrive au fur et à mesure de la lecture, il n'aurait pu que continuer à l'être mais j'ai trouvé, une fois de plus, qu'il n'étais pas assez fouillé. On sait beaucoup de choses sur lui : ses petites habitudes, ce qu'il ressent, mais, psychologiquement, je l'ai trouvé un peu plat. On ne ressent strictement rien pour lui, il parait mou.


Une nouvelle qui se lit, certes, très vite, qui n'est pas non plus désagréable mais qui laisse un gros goût de manque une fois terminée. Une lecture qui s'oubliera vite pour ma part...
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Excellente nouvelle dans le plus pur style de Stephen King où l'on retrouve plusieurs petites histoires dans l'histoire. Elle se situerait entre sa première phase d'écriture (je revisite les poncifs du genre) et sa seconde (je me créé mon univers perso).
Beaucoup de référence au baseball en général et à l'équipe de Tampa Bay en particulier, mais pas besoin de connaître pour l'apprécier. Les termes sont pour une fois très bien traduits (je suis un fan de ce sport).
Les joueurs cités existent réellement , notamment David Ortiz qui vient de défrayer la chronique suite à une photo twittée avec le Président Obama. Il est également fait état "d'Ichiro": il s'agit d'Ichiro Suzuki qui jouait effectivement avant 2012 avec Seattle mais qui est passé chez les NY Yankees depuis.
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Encore une super nouvelle de sK, et contrairement à la dernière (a la dure), je n'ai pas vu venir la fin.
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Une nouvelle de Stephen King qui tient sur une quarantaine de pages. Bien que le style soit original, à la manière de Stephen King, le personnage principal manque cruellement de profondeur.

On découvre des brides de la vie de Evers, devenu veuf, qui passe son temps devant des retransmissions de match de baseball et qui finit par voir les visages de personnes décédées qu'il a connues de leur vivant.
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