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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier Stephen King, et premier livre d'horreur en général (le style, du moins pour les films, ne m'ayant jamais vraiment attiré jusqu'ici), je m'attaque à ce pavé de plus de 1200 pages sur le conseil d'amis qui semblent avoir été fortement marqués par le lecture de ce bouquin. Autant dire que j'ai plutôt hâte de voir ce que "le Maitre" a dans le ventre !

Résultat, je suis conforté dans l'idée que le thème de l'horreur vise un public adolescent, et qu'il perd tout son intérêt passé cet âge. L'auteur a beau essayer de retranscrire différents types de peur, l'émotion ne m'a pas atteint.

Si je me sens donc obligé de mettre de côté le côté horreur, l'ouvrage reste un bon roman d'aventure. La trame est agréable, avec un récit en parallèle sur 2 époques quasi répétitives, l'enfance et l'âge adulte, et un éloge nostalgique de l'insouciance et de l'imagination des enfants.
Mais à force de mélanger les époques et les sentiments, Stephen King s'aventure parfois trop loin et nous gratifie de passages particulièrement superflus, à la limite du supportable, comme celui frôlant le fantasme pédophile.

En conclusion, Ça est globalement prenant et agréable à lire, mais il faudra un minimum de volonté pour en venir à bout, du fait de sa longueur et de certains passages superflus.
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Grand admirateur de Stephen King (j'ai lu une dizaine de ses livres avant de m'attaquer à Ça), je suis partagé sur cette oeuvre.

[quelques spoils à venir]

J'ai dévoré le tome 1 en quelques jours seulement, ce qui m'a valu quelques cauchemars par la même occasion. J'ai beaucoup aimé la présentation des différents personnages, comment l'auteur les fait se réunir à Derry, les événements avant le fameux été de 58, etc. J'ai reconnu le style de King qui nous fait un véritable inventaire de toutes les horreurs et frayeurs possibles (clown, créatures diverses, enfants tués, etc.). Il est d'ailleurs extrêmement difficile de décrire et traiter des morts d'enfants mais, pour le coup, King s'en sort bien. Pour le coup, je crois que c'est le livre de cet auteur qui m'a le plus effrayé.

Le tome 2, par contre, m'a relativement déçu. Après presque 600 pages d'horreur, j'ai été imperméable aux différentes manifestations de Ça dans le deuxième tome (peut-être que je n'aurais pas dû enchaîner les deux livres aussi rapidement ?). J'ai aussi trouvé que le récit traînait en longueur et que la conclusion se faisait trop attendre. J'ai apprécié le traitement de Bowers et le fait qu'on glisse de terreurs enfantines à des peurs d'adultes. J'ai parfois été gêné par la sexualisation à outrance de Beverly (qui n'a que 11 ans, rappelons-le), l'arrivée soudaine d'une dimension extraterrestre (les Lumières-mortes) et l'étrangeté du rituel de Chüd.

Pour conclure, malgré les limites du tome 2, je recommande Ça. Les personnages sont marquants et tous attachants chacun à leur façon. On voit que King s'est lâché dans le traitement de Ça, ce qui se ressent à la lecture. On a vraiment envie de voir le Club des Ratés triompher. L'oeuvre n'est cependant pas à mettre entre toutes les mains...
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Derry, 1957 : le petit George Denbrough meurt d'un bras arraché.
Derry, années 80 : Adrian, jeté dans le fleuve par une bande de jeunes homophobes, meurt de la même façon que George, sous les yeux de son petit ami.
Alors Mike Hanlon, le seul à être resté à Derry, bibliothécaire, rappelle l'un après l'autre ses amis d'enfance, ceux qui ont juré qu'ils reviendraient si "ça" recommençait : William Denbrough, devenu écrivain, Ben Hanscom, architecte de renommée mondiale et ex-obèse, Bev, femme battue après avoir été enfant battue, Richie Tozier, animateur radio, Eddie Kapsbrack, toujours asthmatique, qui a épousé une femme aussi grosse que l'était sa mère, et Stan Uris, qui préfèrera se suicider que de tenir son serment.
Parce qu'ils savent, tous, ce qu'il y a derrière ces meurtres : ils l'ont déjà traqué, déjà combattu. Et ils pensaient en avoir fini...
Dans "ça", Stephen King prouve une nouvelle fois qu'il est passé maître dans l'art de distiller le suspense et de nous tenir en haleine.
Mais j'ai quand même eu l'impression de m'être fait avoir, au final. "Tout ça pour ça ?", me suis-je dit, "Alors "ça", c'est ça !!!"
Bref, j'ai adoré le voyage, mais franchement pas l'arrivée.

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Tout le monde connait "ça"
Pourtant, bien peu l'ont lu, et c'est surtout le (traumatisant) téléfilm qui tire son épingle du jeu.

Je passe sur l'histoire, que tout le monde connait (ou presque, puisque le téléfilm est "librement" adapté)

Par contre, le style de King ne change pas. Des descriptions, des descriptions, des descriptions. C'est sûr que c'est plus facile à adapter, tout est déjà écrit, la ville est dessinée, de l'organisation des rues à la couleur des barrières en bois.
Le point fort de Stephen King est la composition de ces personnages, et c'est véritablement le ciment du livre, l'histoire de ces sept gamins qui affrontent l'horreur.
Mais le livre part complètement en vrille et se termine en délire mystique, sur lequel nous n'aurons que des explications très brèves (c'était bien la peine de nous faire chi*r avec la Tortue !), et ce mysticisme au final m'a perdu.
Tout est direct dans le livre, sauf la fin, et on vient de se taper déjà 1000 pages, on aimerait bien que ça bouge un peu quand même.
Et je ne parle pas de la "fin de la fin", après la victoire contre le monstre (Spoil : les gentils gagnent), où il faut expliquer ce que chacun des personnages va faire après.

Bref : Si l'idée de départ est géniale, le développement plutôt intéressant, la fin sabote tout et une fois la dernière page tournée, on ne se dit pas "mon dieu ça déchire !" mais plutôt "ENFIN ! C'est fini !"
A réserver aux courageux. Ou aux fans.
Sinon y a le téléfilm.
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J'ai décidé une nouvelle fois de laisser une chance à King, n'ayant jusqu'à présent pas lu ses oeuvres les plus connues ni les plus "effrayantes".

Et bien, je ne sais pas si je suis charmée, si je me laisserais tenter à nouveau par ses oeuvres. Mais je dois avouer que celle ci restera marquée.

La vie n'est pas simple quand on est enfant. Elle l'est encore moins quand on est confronté à la violence la plus cruelle qui soit. C'est ce que nous montre cette histoire en nous faisant suivre le quotidien des enfants de Derry.
7 amis qui vont former un cercle, unis pour la vie, pour le meilleur et pour le pire (surtout pour le pire)....

J'ai été bien plongée dans le 1er tome, l'introduction m'a vraiment effrayée pour le coup mais ça n'a pas duré bien longtemps.
Les scènes de violence au fil de l'histoire sont crues, soudaines et difficiles à lire mais ce n'est pas forcément ce que je vais retenir de ce livre. Les enfants m'ont marquée. Leur quotidien, leurs caractères, tous différents. Leurs façon de réagir face au pire. Et leur amitié.

Évidemment sur 1500 pages environ, il y a pas mal de longueurs, j'ai sauté quelques pages tout en pouvant suivre aisément l'histoire, sur la fin j'avais plutôt hâte que ça se termine. Malgré tout, les personnages vont me manquer.

Je reconnais que ce roman est un chef d'oeuvre, Stephen King a une imagination débordante, parfois un peu difficile pour moi à suivre mais malgré tout, sa plume transporte.

Peut être que je me laisserais à nouveau tenter par l'un de ses romans les plus connus.
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Lu en 1996 et fini en 2001 (3e tome), je l'ai relu cette année, influencée par des personnes qui ont beaucoup aimé. A l'époque, j'avais trouvé cette histoire un peu trop fantastique et trop longue. Je n'avais pas été sensible à la thématique du passage de l'enfance à l'âge adulte. J'avais occulté certaines scènes qui m'ont fortement dérangées cette fois-ci. Maintenant que je suis plus âgée, je comprends mieux l'amitié forte qui se noue entre ces enfants qui sont plus ou moins rejeté par les autres à cause de problèmes divers. Etant adulte, ils ont reproduit malheureusement ce qui a nui à leur enfance. Par exemple, Beverly, battue par son père a épousé un homme violent. Toujours est-il que ce n'est pas mon livre préféré de Stephen King !
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