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4,29

sur 526 notes
Voilà un roman assez épais qui se lit facilement.
Pour qui n'a aucune idée de ce qui s'est passé au Congo autour des années 1960, il sera certainement instructif.
L'écriture se veut profonde, l'autrice n'hésite pas à frôler le surnaturel pour mieux appréhender la richesse d'un univers africain parfois déconcertant pour les Occidentaux.

Il n'empêche, j'ai parfois été agacée par certaines approximations, certaines simplifications. Les personnages me semblent bien caricaturaux. Et le propos m'a parfois semblé un brin longuet.

Définitivement, pour découvrir l'Afrique, je préfère les auteurs africains.
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1959 - la famille Price quitte Bethlehem en Géorgie et leur vie confortable aux Etats-Unis pour s'établir au Congo. En effet le père, Nathan, est révérend et vient d'engager sa famille dans une mission d'évangélisation de la petite ville de Kilanga, dans ce qui était à l'époque le Congo belge (le Zaïre aujourd'hui), en passe de devenir indépendant, et donc en proie à des tensions certaines entre ethnies, tensions en plus alimentées par des intervenants extérieurs.
Les voilà donc partis, Nathan et sa femme Orleanna, accompagnés de leurs quatre filles, l'ainée Rachel 15 ans, les jumelles Leah et Adah, 14 ans et enfin Ruth May 5 ans.
On découvre vite les travers du père, violent, intransigeant, concentré sur son envie de baptiser tout le village, aveugle aux difficultés de sa famille et à la culture, aux traditions et aux croyances des villageois.
Le roman étant un roman choral, avec des chapitres narrés alternativement par les 5 femmes de la famille, l'autrice nous permet de comprendre chaque personnage, leurs angoisses, préoccupations et opinions sur ce nouveau monde qu'elles découvrent.
J'ai beaucoup aimé ces cinq personnages féminins, très différents certes, mais avec une personnalité bien tranchée et très bien décrites par l'autrice.
Le contexte historique est également passionnant, triste cependant de voir encore une fois la manière abjecte de manipuler des pantins qu'ont pu utiliser les Etats-Unis.
J'ai surtout beaucoup aimé la confrontation du père et la réalité sur le terrain : plein de certitudes et de préjugés, cet homme déterminé à importer et imposer ses valeurs s'est heurté à une population qui n'était absolument pas prête à abandonner les siennes.
Une hostilité donc face à cette intrusion de religion mais aussi une vraie solidarité de la population envers la famille, qui peinait à s'adapter et à trouver à manger (surtout après la déclaration d'indépendance).
On suit le devenir de la famille jusqu'à environ 1986 et c'est vraiment prenant de voir le chemin choisi par chacun(e).
Une excellente lecture, une autrice engagée que je vous recommande!
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C'est dans une petite hutte en plein milieu de la jungle Congolaise que j'ai lu ce livre. Je vivais dans la jungle pour étudier les bonobos et ce livre m'a bouleversé. Kingsolver décrit avec tant de justesse tout ce que j'avais pu observer du village à 20km de mon campement. La nourriture, les habits, les façons de pensée. le choc des cultures, l'amour de la nature. J'ai aimé son humour, les personnages, l'immersion total dans ce village presque coupé du monde extérieur.
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Pour ceux qui n'ont pas encore lu le livre : Un des meilleurs livres que j'ai lus, tant par le style que par l'intérêt de l'histoire. B.K. a un talent inouï pour exprimer le vrai des situations, que ce soit pour la psychologie des personnages, la descriptions des situations vécues ou le contexte matériel dans lequel se passe l'action. Sans parler de sa description du contexte géopolitique de cette région de l'Afrique, d'une acuité et d'une justesse à couper le souffle.

Ce que ce livre m'a inspiré (à ne lire que si vous avez lu le livre) : paradoxalement j'ai cessé la lecture au bout des 2/3 du livre ! Mais là il s'agit d'une réaction très personnelle : Ruth May, la petite dernière âgée de 5 ans meurt. Et une grande partie de la suite du livre est consacré à la réaction à ce drame des divers membres de la famille.
La mort d'un enfant, ou sa souffrance, si elle est extrême, d'éclanche forcément un déferlement d'émotions. du coup, chez moi en tout cas, cette émotion écrase littéralement l'intérêt que je pourrais prendre à continuer de suivre l'histoire. La mort d'un enfant, dans un roman, lui confère automatiquement un caractère émouvant, et du coup le livre pourra avoir du succès, indépendamment de ses qualité littéraires. C'est trop facile.
Ou alors, le fait d'avoir des enfants et des petits enfants rend plus sensible à la triste réalité de la mort d'un petit ? C'est pourquoi je m'abstient en général de lire ce genre de littérature, mais dans le cas de ce roman, je me m'y attendais pas. Et c'est vraiment dommage pour moi, car, je le répète, il vraiment excellent par ailleurs.

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LES YEUX DANS LES ARBRES de BARBARA KINGSOLVER
Roman post colonial sur le mode choral. Un pasteur baptiste du genre fanatique, sa femme et ses quatre filles quittent les États Unis en 1959 pour le Congo belge. Absolument pas préparés à ce changement tour à tour la mère et les filles délivrent leurs impressions et racontent l'histoire. le père, figure centrale ne prend jamais la parole. On est dans les années d'indépendance, des changements s'amorcent et cette famille va devoir faire face difficilement, le père étant d'une intransigeance peu commune.
Livre intéressant, bien écrit, tout s'entremêle savamment, une belle découverte.
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En 1959, Nathan Price, un pasteur américain assez rigoriste, décide de partir au Congo avec sa femme, Orleanna, et leurs quatre filles, Rachel (seize ans), les jumelles Leah et Adah (quinze ans), et leur petite Ruth-May (cinq ans), afin d'évangéliser et baptiser la population. Leur séjour sur place est narré alternativement par les cinq personnages féminins du roman, qui présentent chacune leur regard sur leur situation et les événements qui jalonnent les mois et années passées en terre africaine.

Dans ce récit polyphonique mené de main de maître par Barbara Kingsolver se déroule toute la période de l'indépendance du Congo, avec l'instabilité qui y a été liée et l'abject assassinat de Lumumba, puis celle de la mise en place du régime de Mobutu dans ce pays rebaptisé Zaïre pour l'occasion, vues à travers les yeux de femmes occidentales ayant des regards bien différents sur l'Afrique. L'auteur y met en lumière les agissements opportunistes (et assez nauséabonds, de mon point de vue) des pays occidentaux dans la politique congolaise, afin d'assurer leurs intérêts dans ce pays nouvellement indépendant.

En-dehors de tout ce côté historique du colonialisme et post-colonialisme est abordé également le fanatisme religieux, qui entraîne envers et contre tout Nathan Price dans un aveugle combat perdu d'avance, contre des personnes vivant en harmonie avec leur environnement, et dont les attitudes envers leur prochain sont finalement bien plus chrétiennes que ce qu'il prône, mais aussi contre sa propre famille, qui, à cause de sa rigidité, sa violence et son désintérêt pour tout ce qui n'est pas Dieu, se retrouve en difficulté.

Tout au long de ma lecture, j'ai été transportée entre rires, compassion, tendresse, dégoût et incompréhension, pas par rapport au texte mais par rapport à ce que je découvrais de l'Histoire de ce pays. En tant que Belge s'y est mêlé un sentiment de culpabilité (même si je n'étais pas encore née au moment des faits qui se déroulent dans le roman). Et en tant que membre d'une famille dans laquelle un certain nombre d'oncles, grands-oncles, tantes, grand-tante et cousin(e)s ont porté et portent le Congo, les Congolais, et l'Afrique de manière plus générale dans leur coeur, un sentiment de communion et de compréhension. Une lecture pleine d'émotions, donc, et un roman magnifique sur l'Afrique.
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Ce livre est une perle magnifique rencontrée sur ma route de lecteur. J'en suis ressortie avec une émotion si forte que j'ai mis du temps à m'en remettre, et je pense que je ne m'en remettrai pas. Quelque part, au fond de moi, me hantent encore les voix des cinq femmes Orleanna, Rachel, Leah, Adah et Ruth May.
Lorsque cette famille part au Congo pour une mission évangélique, c'est leur vie qui s'écroule peu à peu. Isolée dans un village congolais sans aucun accès mis à part un petit avion qui arrive par intermittence, en proie au climat aléatoire qui va de la sécheresse aux pluies diluviennes, cohabitant avec des animaux sauvages comme les serpents et les tarentules, la famille s'effrite peu à peu.
L'histoire est racontée du point de vue des cinq femmes de la famille. Chacune, avec un ton différent, un humour à elle, et surtout une certaine lucidité, décrivent cette expérience désastreuse et tragique. Nathan, le père, qui était craint par ses filles, perd au fur et à mesure sa crédibilité et son autorité. Il est tellement aveuglé par la religion qu'il ne voit pas ce qui se passe autour de lui: les villageois ne comprennent pas son message; sa famille sombre dans le chaos; la situation politique s'envenime jusqu'à ce que survient une terrible tragédie qui brisera à jamais la famille.
L'histoire est longue car l'auteur s'attarde ensuite sur les conséquences de cette tragédie. Jusqu'au bout, chacune d'elles portera les séquelles, différemment mais toujours avec cette culpabilité sous-jacente. Elles essaieront d'expier chacune à leur manière ce qui est arrivé.
L'auteur décrit ici le fanatisme religieux poussé à son paroxysme. Jusqu'au bout, le père s'accrochera à ses convictions religieuses quitte à sacrifier toute sa famille. Il n'a jamais essayé de comprendre la culture des autres, les traitant avec mépris et condescendance. A travers ce roman, l'auteur dénonce aussi le colonialisme et ses conséquences. L'auteur évoque aussi le contexte politique de l'époque après la décolonisation du Congo Belge. avec l'arrivée de Patrice Lumumba au pouvoir et ensuite le coup d'Etat de Joseph Mobutu.
Le style d'écriture est magnifique, avec chaque fois, une voix différente qui parle selon les chapitres. Les personnages principaux sont finement ciselés, si bien décrits qu'on a l'impression de les côtoyer au quotidien et de les connaître intimement. J'étais emportée dans cette histoire inoubliable, sublime qui m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps.
A découvrir de toute urgence !!!
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Les yeux dans les arbres

1000 Mercis à Cigale17 dont la critique emballée m'a donné une envie urgente de lire cette histoire. Et quelle histoire ! Celle d'un pasteur baptiste américain illuminé qui décide de partir en mission d'évangélisation dans un village au fin fond de l'Afrique, plus précisément au coeur du Congo, en 1959, en y emmenant sa famille, composée de son épouse et de ses quatre filles.

Comment imaginer le choc subi par cette famille américaine de Georgie à leur arrivée en sol africain, aucunement préparée à la vie rustique d'un village africain, incapable de décoder la culture de sa nouvelle patrie, et très vite accablée par les tourments des maladies, fourmis, famine qui sont le lot quotidien là-bas ! Ce roman choral prête voix aux quatre soeurs et à leur mère, femme et filles fortes, mais rapidement dépassées, pleines d'intelligence et d'humour mais confrontées à des épreuves terrifiantes, avec pour toile de fond la tentative d'indépendance du Congo qui deviendra Zaïre, mais qui continuera d'être exploité par les voraces colonisateurs, sous de nouveaux habits.

L'histoire se poursuit sur plus de trente ans, nous permettant de suivre la destinée tragique et hors norme de cette famille qui restera inextricablement liée à l'Afrique et à quelques uns de ses habitants que l'on apprend à connaître et aimer. J'ai complètement adoré ce roman pour son intelligence, sa subtilité et son envergure, traitant d'une histoire familiale mais aussi de la grande Histoire, qui s'adresse autant à l'intellect qu'à l'émotion, qui vous instruit et vous fait grandir, un grand roman !
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Décidément, je vais m'atteler à lire tout ce que Barbara Kingsolver a écrit… Les yeux dans les arbres est un roman magnifique, ambitieux, profond, intense, tragique, parfois révoltant, et en plus, comme un cadeau, plein d'humour et de dérision. L'autrice, après un avant-propos en forme de mise au point (les personnages sont fictifs, mais le Congo belge présenté ici est bien réel) puis de remerciements, divise son récit en sept livres, dont les titres, sauf le dernier, s'inspirent de la Bible. Et pour cause… Nous allons suivre l'installation puis le quotidien de Nathan Price, pasteur baptiste américain obtus et fanatique, de sa femme et de ses quatre filles dans un minuscule village congolais, Kilanga, en 1959, juste avant l'indépendance. Barbara Kingsolver donne la parole aux cinq femmes. Les cinq premiers livres sont construits de la même manière. Orleana, la mère, installée en Géorgie, se remémore ses années africaines sans que le lecteur puisse situer la date de son retour aux Etats-Unis. Les récits de chacune des filles lui succèdent, pas toujours dans le même ordre, avec une ou plusieurs interventions. On entendra Rachel, 15 ans en 1959, aux cheveux et aux cils presque blancs, futile, soucieuse de son apparence, débrouillarde et, comparativement à ses soeurs, limitée intellectuellement. Les jumelles, Leah et Adah, 14 ans, que leur institutrice américaine juge surdouées, se révèlent toutes deux passionnantes. Elles ont développé une relation ambiguë, où se mêlent amour, culpabilité, rivalité, envie et jalousie, essentiellement à cause de l'hémiplégie d'Adah. Ruth-May, 5 ans, particulièrement éveillée, s'intéresse à tout ce qui l'entoure et sera la première à développer des relations avec les Congolais. Et le père… Eh bien, le père est un authentique cinglé, un de ces fous de Dieu incapable de la moindre ouverture d'esprit, insensible à tout ce qui n'est pas sa religion, prêt à tout sacrifier par aveuglement, pour arriver à ses fins, à savoir baptiser le plus d'enfants qu'il lui sera possible, envers et contre tout.
***
Si la plus grande partie du roman se déroule entre 1959 et 1961, le dernier tiers nous présente l'évolution de cette famille, épisodiquement, entre 1962 et 1998, l'année qui suit l'assassinat de Mobutu. Les récits d'Orleana contiennent souvent des indices qui m'ont servi d'incitations à accélérer ma lecture : le rythme du roman ralentit paradoxalement au milieu du récit, quand certaines choses basculent, mais on en comprend vite la nécessité. Barbara Kingsolver dénonce ici deux impérialismes : le colonialisme et le fanatisme religieux. Bien sûr, le racisme sous toutes ses formes habite les relations avec les Congolais. Il peut se traduire par l'indifférence, la condescendance, le mépris, la violence, etc. J'ai adoré ces cinq voix si différentes qui m'ont entraînée dans la tourmente de l'indépendance de ce Congo belge en train de devenir Zaïre, dans l'histoire de l'abominable assassinat de Lumumba, dans les révélations des exactions et de l'insatiable cupidité de Mobutu, dans le désastre de cette Afrique dont nous continuons à piller les richesses. Un grand roman !
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1959.
Nathan Price, pasteur baptiste américain, est volontaire pour s'occuper de la mission de Kilanga, village du Congo belge. Il y part accompagné de sa femme, Orleanna, et de leurs 4 filles. L'aînée, Rachel, est exclusivement préoccupée par les dernières tendances de la mode ; Adah et Leah, jumelles surdouées, n'en sont pas moins très différentes, la première étant affligée, depuis sa naissance, d'une hémiplégie qui la rend muette et boiteuse. Ruth May, la cadette âgée de 5 ans, est une enfant pétulante et casse-cou.
Tour à tour, les cinq femmes et/ou filles prennent la parole pour nous raconter comment, de cette année 59 au début des années 90, elles vont survivre et évoluer au sein de ce continent africain dont tout, a priori, les sépare.

Ce livre m'a été prêté, voici quelques mois, par une amie en général de bon conseil. Mais, je ne sais trop pourquoi, j'avais un a priori vis-à-vis de cette Barbara, peut-être justement en raison de son patronyme (oui, j'ai honte) : j'imaginais un roman plutôt mièvre, destiné à un public féminin adepte de lectures faciles (cela me rappelle une certaine discussion du Club des Chats…). Heureusement, j'ai surmonté cet a priori, ce qui m'a permis de faire une belle découverte. C'est vrai, l'auteure nous emmène dans un univers plutôt féminin si l'on considère que les narratrices sont exclusivement des femmes, mais le récit est si passionnant, les émotions suscitées par la lecture tellement diverses, que c'est, à mon avis, un roman qui s'adresse à tous.

A chacune de ses héroïnes, B.Kingsolver prête une personnalité bien différente, tout en introduisant assez de nuances et de complexité dans leur caractère pour que ses personnages paraissent crédibles et surtout proches de nous. Même leurs façons de s'exprimer contiennent des tics de langage, voire des maladresses propres à chacune, qui accentuent cette impression (un petit bémol cependant : les narrations faites par la petite Ruth May m'ont parues inadaptées à une enfant de cinq ans).

Elles vont toutes évoluer, à des rythmes et dans des directions différentes, avec un point commun : la prise de conscience du fanatisme et de l'intolérance de leur mari et père Nathan, aussi tyrannique avec sa famille qu'avec les autochtones, car persuadé, avec l'intransigeance de sa foi, de détenir la science infuse. Se croyant au départ prisonnières de l'Afrique et de sa misère, c'est finalement surtout de cet homme et du joug de sa religion qu'elles vont s'affranchir. Car, parallèlement, leur regard sur le Congo et ses habitants évolue aussi : arrivées avec des préjugés plus ou moins grotesques, elles finissent par s'y adapter, voire par l'aimer, malgré les souffrances et les pertes qu'elles vont y subir.

En effet, le pays vit durant ces années de grands bouleversements : accession à l'indépendance, guerres civiles, prise du pouvoir par Mobutu, qui instaure une dictature avec l'appui des États-Unis, de la France et de la Belgique… dans le roman, la "petite histoire" subit la grande, avec un constat quelque peu décourageant : ce sont toujours les plus faibles qui font les frais des événements orchestrés à grande échelle par les détenteurs du pouvoir (politique, et surtout économique). Et, schéma commun au foyer des Price et à la communauté en général : quand les hommes, en tant que sorciers, prêcheurs, militaires, veulent prendre le pouvoir, les femmes, dans l'ombre, tentent de maintenir la cohésion familiale et de protéger leurs enfants, et pour elles, peu importe ce qui se décide "en haut lieu", le quotidien les confrontent toujours aux mêmes difficultés.

Barbara Kingsolver rend là un émouvant hommage à ces femmes, mais pas seulement : à travers ses lignes, on devine aussi son respect et son amour pour cette Afrique à la fois si dure et si envoutante.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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