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4,29

sur 520 notes
A la veille de la décolonisation, un pasteur baptiste fanatique part avec sa femme et ses filles au Congo Belge afin d'évangéliser un village reculé. le père avec une obstination qui tourne à la démence tente de baptiser la population délaissant sa famille alors que le pays, avec la proclamation de son indépendance, la prend au piège en sombrant dans le chaos. Les 5 femmes survivront et tour à tour nous raconteront cette expérience extrême qui les aura marquées à jamais.
Le roman, tragique mais empreint aussi de drôlerie et d'un humour ravageur (les filles du pasteur ne sont pas des mauviettes !) fait mouche dès le départ et nous faisons vite cause commune avec elles. Bien sûr, l'histoire de cette famille est indissociable du contexte politique dans lequel elle se déroule : sans didactisme, entremêlant habilement les deux, Barbara Kingsolver nous fait vivre cette période trouble et mouvementée du Congo devenant Zaïre et n'hésite pas à pointer du doigt les sinistres agissements des occidentaux.
« Les yeux dans les arbres » est un magnifique roman, sans doute le plus ambitieux et abouti de Barbara Kingsolver.
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Cette histoire pourrait être d'actualité. La religion ou plutôt les religieux extrémistes et fanatiques peuvent entraîner le chaos dans leurs familles mais aussi auprès de tous ceux qu'ils essaient de convaincre.

Nathan, époux et père violent voulait prêcher la bonne parole au Congo. Il décide de partir avec sa famille. du confort américain, ils passent à la débrouillardise africaine. Vivre avec des serpents et autres animaux venimeux qui s'invitent dans la maison, pas facile pour les trois adolescentes dont une handicapée et une petite fille de cinq ans. Quant à leur mère, elle devra apprendre à dépecer les animaux pour manger, aller chercher de l'eau, tout faire bouillir.

Nathan n'a que faire de la survie des siens. Son but est de baptiser tout un village. Il se heurtera avec le chef du village, pendant que les habitants aident sans rien dire Orleanna et les quatre filles. L'histoire du pays change avec la déclaration d'indépendance du Congo belge qui deviendra le Zaïre par la suite. Les habitants votent, apprennent qu'ils ont des droits, des choix. Nathan et sa parole de Dieu peuvent aller se faire pendre. Son fanatisme, pourtant, ne va pas se calmer.

Dix-sept mois d'enfer dans une vie cela ne devrait pas faire le poids. Sauf, pour une mère qui devra choisir par deux fois entre ses filles, pour les sauver. La mort de la petite dernière, mordue par un serpent, va déclencher chez elle un réflexe de survie et elle part avec ses trois autres filles, laissant le père sur place. Elles vont parcourir, à pieds, la moitié du pays avec la saison des pluies et Orleanna ne rentrera aux Etats-unis qu'avec une de ses filles, les deux autres, trop malades pour continuer le voyage, resteront sur place.

Orleanna, Rachel, Leah et Adah vont devoir apprendre à vivre avec leur culpabilité, leurs regrets, leurs envies, chacune à sa façon. le reste de l‘histoire est aussi intense, mais je ne vous raconterai plus rien, à vous de lire ce roman passionnant, dépaysant, difficile parfois mais avec cette pointe d'humour qui est une seconde nature chez l'auteure et l'amour d'un pays qui reste collé à la peau.


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Décidément, je vais m'atteler à lire tout ce que Barbara Kingsolver a écrit… Les yeux dans les arbres est un roman magnifique, ambitieux, profond, intense, tragique, parfois révoltant, et en plus, comme un cadeau, plein d'humour et de dérision. L'autrice, après un avant-propos en forme de mise au point (les personnages sont fictifs, mais le Congo belge présenté ici est bien réel) puis de remerciements, divise son récit en sept livres, dont les titres, sauf le dernier, s'inspirent de la Bible. Et pour cause… Nous allons suivre l'installation puis le quotidien de Nathan Price, pasteur baptiste américain obtus et fanatique, de sa femme et de ses quatre filles dans un minuscule village congolais, Kilanga, en 1959, juste avant l'indépendance. Barbara Kingsolver donne la parole aux cinq femmes. Les cinq premiers livres sont construits de la même manière. Orleana, la mère, installée en Géorgie, se remémore ses années africaines sans que le lecteur puisse situer la date de son retour aux Etats-Unis. Les récits de chacune des filles lui succèdent, pas toujours dans le même ordre, avec une ou plusieurs interventions. On entendra Rachel, 15 ans en 1959, aux cheveux et aux cils presque blancs, futile, soucieuse de son apparence, débrouillarde et, comparativement à ses soeurs, limitée intellectuellement. Les jumelles, Leah et Adah, 14 ans, que leur institutrice américaine juge surdouées, se révèlent toutes deux passionnantes. Elles ont développé une relation ambiguë, où se mêlent amour, culpabilité, rivalité, envie et jalousie, essentiellement à cause de l'hémiplégie d'Adah. Ruth-May, 5 ans, particulièrement éveillée, s'intéresse à tout ce qui l'entoure et sera la première à développer des relations avec les Congolais. Et le père… Eh bien, le père est un authentique cinglé, un de ces fous de Dieu incapable de la moindre ouverture d'esprit, insensible à tout ce qui n'est pas sa religion, prêt à tout sacrifier par aveuglement, pour arriver à ses fins, à savoir baptiser le plus d'enfants qu'il lui sera possible, envers et contre tout.
***
Si la plus grande partie du roman se déroule entre 1959 et 1961, le dernier tiers nous présente l'évolution de cette famille, épisodiquement, entre 1962 et 1998, l'année qui suit l'assassinat de Mobutu. Les récits d'Orleana contiennent souvent des indices qui m'ont servi d'incitations à accélérer ma lecture : le rythme du roman ralentit paradoxalement au milieu du récit, quand certaines choses basculent, mais on en comprend vite la nécessité. Barbara Kingsolver dénonce ici deux impérialismes : le colonialisme et le fanatisme religieux. Bien sûr, le racisme sous toutes ses formes habite les relations avec les Congolais. Il peut se traduire par l'indifférence, la condescendance, le mépris, la violence, etc. J'ai adoré ces cinq voix si différentes qui m'ont entraînée dans la tourmente de l'indépendance de ce Congo belge en train de devenir Zaïre, dans l'histoire de l'abominable assassinat de Lumumba, dans les révélations des exactions et de l'insatiable cupidité de Mobutu, dans le désastre de cette Afrique dont nous continuons à piller les richesses. Un grand roman !
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Il est des livres dont on se demande pourquoi on n'en a pas entendu parler plus tôt. Dès qu'on les entame, on sent qu'ils sont faits pour nous.
Etats-Unis. 1959. Un pasteur veut partir au Congo pour porter la bonne parole. Faisant fi des conseils de son entourage, il s'entête et part avec sa famille – son épouse et ses quatre filles - dans un village où tout est à faire au niveau religieux (pense-t-il).
Nous allons suivre la manière dont est vécue cette nouvelle vie avec les yeux des quatre soeurs et de leur mère.
Une vie difficile entre le choc culturel, la différence de niveaux de vie, les troubles politiques et le caractère dur du père. le pasteur est un homme envahi par sa foi, au point qu'il s'éloigne de la réalité. Il maltraite son épouse et ses filles, chaque action de leur part qui ne répond pas à l'enseignement de Jésus leur est reproché.
Rachel, la soeur aînée, nous parle de ce bouleversement avec justesse : «Ce qui nous est arrivé au Congo tient au fait qu'il a fallu que, manque de veine, deux mondes opposés se rentrent dedans et provoquent une tragédie. Après un coup tel que celui-là, on ne peut que suivre la voie de son coeur. Et dans la famille, on dirait que nos coeurs renferment des choses foncièrement différentes.» En effet, au-delà des tragédies qui ponctuent leur existence au Congo, on ressent très fort les différences de caractère des personnages. Leur manière unique de réagir aux événements renforce ce roman. Cinq voix nous parlent, cinq voix qui forment une chaîne de 1959 à 1986, cinq voix qui prendront des chemins très différents.
Le colonialisme en Afrique est un sujet qui m'intéresse énormément et mon intérêt a été comblé. J'ai été emportée par Rachel, Adah et les autres et l'auteur nous offre une peinture riche du Congo d'après l'indépendance. C'est un magnifique roman que je conseille vivement. Indéniablement, un coup de coeur.
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Une lecture très intéressante sur la colonisation et le combat pour l'indépendance. le choc des cultures, entre une famille américaine croyante et une Afrique démunie, prise entre les colons et son besoin de retrouver sa liberté.
Ce roman nous dévoile ce pan d'histoire au coeur même de la population, sans nous épargner le pour ou le contre.

Encore une lecture enrichissante au-delà de ce fait historique, elle nous ouvre le chemin sur des réflexions qui sont malgré tout toujours en latence pour mieux nous éclater en pleine face dans un futur proche, sous d'autres formes, mais nous y sommes confrontés en permanence, ce besoin que l'homme a de conquérir des territoires, imposer sa culture et sa religion.
Parlant de religion, le père, missionnaire baptiste, m'a exacerbée au plus au point, ce personnage nous pointe du doigt, une forme d'aveuglement pour un dieu au détriment de sa famille, de sa vie, il y a un moment il faut savoir ouvrir les yeux et se rendre à l'évidence, dans des cas aussi dramatiques vécus par ces africains, tous les dieux rassemblés n'ont jamais pris en considération leurs prières, qu'ils soient catholiques ou autres, les misérables sont restés englués dans leur pauvreté, leur famine, leur souffrance, et la guerre n'a pas été évitée entre les "blancs et les noirs".

J'ai bien aimé la forme du roman , où chacun a la parole hormis le père et heureusement, le point de vue des filles et de la mère à tous les stades de cette aventure périlleuse. le choc des cultures, fut réellement une épreuve morale, physique qui a su leur donner une certaine force, certes, mais aussi beaucoup de souffrance et une perte douloureuse.

Un roman qui nous percute et nous sonne, nous laissant en admiration face au courage de ces femmes, mais aussi une belle leçon de vie et d'humilité. Des réflexions sur l'Humain dans un large registre.

Un livre qui nous poursuit au delà de la lecture et un bon pavé pour nous plonger au coeur de l'Afrique meurtrie par tant de colonisation, de bien d'autres misères.

A lire assurément.
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Attention : grand choc de lecture. Ce roman est le plus difficile de ses textes à aborder, mais pour moi il est également le plus dense, le plus profond, le plus intense. Il s'agit d'un roman polyphonique : on y entend tour à tour la voix des différentes protagonistes ; mais d'un genre particulièrement original : ce sont les voix des femmes de la même famille, la mère et ses quatre filles.
Toutes les cinq sont entraînées par la volonté du père, pasteur évangéliste, au coeur du Congo des années 60 pour apporter la foi chrétienne au coeur de la jungle. Rien ne les avait préparé à la vie qu'ils allaient mener là-bas. Aux difficultés quotidiennes s'ajoutent la tension politique grandissante d'un pays en crise. Chacune devra trouver sa voie dans le chaos qui s'annonce.
Barbara Kingsolver a réussi un roman grandiose, époustouflant dans ses descriptions de cette Afrique subsaharienne, passionnant dans les tourbillons de la guerre civile, parfois drôle ou poignant, comme toujours. Ici encore, on est touché par l'authenticité de ses personnages. Voici exactement le genre de livre dont on sort nourri.

http://librairepassion.blog.ouestjob.com/index.php/post/2008/02/11/Barbara-Kingsolver
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Les yeux dans les arbres

1000 Mercis à Cigale17 dont la critique emballée m'a donné une envie urgente de lire cette histoire. Et quelle histoire ! Celle d'un pasteur baptiste américain illuminé qui décide de partir en mission d'évangélisation dans un village au fin fond de l'Afrique, plus précisément au coeur du Congo, en 1959, en y emmenant sa famille, composée de son épouse et de ses quatre filles.

Comment imaginer le choc subi par cette famille américaine de Georgie à leur arrivée en sol africain, aucunement préparée à la vie rustique d'un village africain, incapable de décoder la culture de sa nouvelle patrie, et très vite accablée par les tourments des maladies, fourmis, famine qui sont le lot quotidien là-bas ! Ce roman choral prête voix aux quatre soeurs et à leur mère, femme et filles fortes, mais rapidement dépassées, pleines d'intelligence et d'humour mais confrontées à des épreuves terrifiantes, avec pour toile de fond la tentative d'indépendance du Congo qui deviendra Zaïre, mais qui continuera d'être exploité par les voraces colonisateurs, sous de nouveaux habits.

L'histoire se poursuit sur plus de trente ans, nous permettant de suivre la destinée tragique et hors norme de cette famille qui restera inextricablement liée à l'Afrique et à quelques uns de ses habitants que l'on apprend à connaître et aimer. J'ai complètement adoré ce roman pour son intelligence, sa subtilité et son envergure, traitant d'une histoire familiale mais aussi de la grande Histoire, qui s'adresse autant à l'intellect qu'à l'émotion, qui vous instruit et vous fait grandir, un grand roman !
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Avec ce magnifique roman à cinq voix, Barbara Kingsolver nous plonge dans l'histoire du Congo belge et de sa lutte pour l'indépendance, tout en nous faisant vivre le drame d'une famille américaine dont le père, missionnaire baptiste, vient évangéliser en 1959 le petit village de Kilanga. Sa femme et ses quatre filles (dont des jumelles), âgées de 5 à 16 ans prennent tour à tour la parole pour décrire la lente et inexorable dislocation de leur famille, emportée par la folie du père, qui accumule les malentendus avec les villageois et s'avère incapable de protéger sa famille. Oscillant entre humour et désespoir, les cinq voix féminines du récit racontent chacune comment leur destin se trouve infléchi par les coutumes des Kongos et par les soubresauts politiques des dernières heures du Congo belge.

Inspirée par les deux années qu'elle a passées au Congo dans sa petite enfance, Barbara Kingsolver restitue poétiquement tout l'émerveillement que lui procurait l'Afrique à travers les yeux de Leah, la jumelle audacieuse, avide d'apprendre le kikongo, de découvrir la jungle et la forêt, de lier connaissance et de se faire des amis parmi les villageois. Mais elle ne fait pas l'impasse sur les immenses difficultés d'acclimatation rencontrées par les quatre soeurs et leur mère qui doivent s'habituer à vivre sans eau courante ni électricité, se contenter d'une nourriture pauvre et insuffisante comme le manioc, tout en étant confrontées chaque jour aux dangers des parasites - ankylostomes, filaires, moustiques - et des affections qui en découlent ainsi qu'aux rencontres inopinées avec les mambas verts qui s'aventurent dans les maisons.

Tout en mêlant avec habileté la survie difficile de la famille à l'histoire politique du Congo, dénonçant les horreurs menées par les colonialistes belges, mais aussi l'assassinat de l'indépendantiste non-violent Lumumba, Barbara Kingsolver décrit aussi la culture et les moeurs du village et, en écologiste convaincue, nous livre aussi quelques belles leçons de choses sur la biodiversité. Un grand coup de coeur !

Challenge multi-défis 2020
Challenge plumes féminines 2020
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Grand coup de coeur pour ce roman !

C'est un roman à plusieurs voix. Dans un style très vivant et selon leurs sensibilités et centres d'intérêt, Rachel l'aînée, Leah et Adah, les jumelles surdouées, Ruth May la petite dernière de 5 ans, et la mère nous donnent chacune leur vision de l'Afrique.

C'est un roman sur le Congo d'une densité incroyable, une peinture précise de l'ambiance, de la manière de vivre, des fléaux qui le touchent, des indignités de la colonisation. Mais c'est également un roman sur les relations familiales car le lecteur est le confident des soeurs dans ce domaine également. La famille ne va pas être épargnée, elle va vivre les difficultés d'intégration, la maladie, la peur des violences, être prise dans un flot d'évènements qui vont laisser leurs marques.

C'est un livre foisonnant, passionnant, très axé sur les ressentis, sur les discours intérieurs. Les personnages ont des contours très nets, des cheminements personnels, c'est un vrai bonheur. J'ai l'intuition que ces témoignages d'une force extraordinaire m'accompagneront encore longtemps.

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Comme le dit si bien Ancolie, on se demande pourquoi on n'en a pas entendu parler plus tôt.

A mesure que je progressais dans ce livre, il me semblait qu'il y avait des points communs avec d'autres romans qui m'avaient autant enthousiasmé, tels Serena, Désolations ou Parfum de cèdres. Et pourtant ce n'était pas du tout la même histoire ni le même lieu, ni la même époque... Alors quoi ?
J'ai fini par trouver: chaque fois, on est en présence de personnages passionnés qui ne savent plus, ne peuvent plus s'arrêter. C'est une des filles qui le dit de son père. En lisant sa réflexion, je me suis rendu compte que c'est cela, effectivement, qui caractérise les autres romans auxquels je pensais.. le voilà le point commun de tous ces livres qui m'ont séduit: l'homme ou la femme complètement givré, celui qui n'écoute que lui-même, qui refuse d'appuyer sur le frein malgré tous les avertissements qu'on lui crie. Et allons donc, après moi le déluge.. J'adore ce genre d'histoires! Je n'arrive plus à fermer le livre, il faut que j'aille jusqu'au bout, que je voie jusqu'à quel point on peut être aveugle ou sourd, par passion, par ambition. C'est fascinant!

Mais ce n'est pas la seule raison qui a valu à ce roman mes 5 étoiles.
Une autre de ses qualités, c'est l'humour. Parfois, le trait est un peu caricatural, mais le plus souvent, c'est fin, subtil, ironique, voire méchant.. Ce n'est pas Kristin Scott Thomas dans Easy Virtue mais ça peut être cinglant malgré tout.

La dernière raison qui m'a fait aimer ce livre, ce sont les thèmes secondaires abordés surtout dans la deuxième partie. Ils sont variés et plutôt inhabituels pour moi. Cela touche à l'Histoire de l'Afrique, à l'ethnologie (vie des villages africains), la psychologie (rapports mère-fille, grossesse) et souvent la même circonstance ou le même événement est raconté par des narrateurs aux vécus différents. Cela donne une vision kaléidoscopique originale des choses: Intéressant de voir le peuple africain à travers les yeux d'un Congolais, puis de deux blanches, l'une tiers-mondiste convaincue, l'autre comme monsieur ou madame tout-le-monde.

Si je devais relever un point négatif, ce serait celui-ci: les 2 ou 3 premières pages, dans lesquelles la mère raconte, sont un peu hermétiques et ne m'ont pas donné envie de rentrer dans le roman. Certains lecteurs s'arrêteront peut-être ici faute de suspense ou d'accroche captivante... Dommage! Cependant, je me suis tenu à cette règle: aller au moins jusqu'à la page 100.. Et heureusement, car on découvre dès le second chapitre un récit nettement plus vivant.

En conclusion, Barbara Kingsolver m'a convaincu: l'histoire était passionnante, bien racontée: j'ai ri, j'ai frémi d'horreur, j'ai eu pitié, j'ai maudit. C'est de la belle ouvrage.
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