Pour rien au monde elle n’aurait préféré qu’il soit normal et ne souffre d’aucun trouble, car alors il n’aurait pas été le même garçon. Elle l’aimait en dépit de – et en partie pour – ce parcours semé d’embûches qu’ils effectuaient ensemble.
Pour le moment, les observer lui procurait assez de plaisir. Ces animaux l’enchantaient. Ils étaient beaux et gracieux, même si ce n’était ni leur beauté ni leur grâce qui le touchaient le plus. Ce qui le fascinait, c’était le fait qu’ils étaient trois, soudés et en sécurité, sans craindre ce monde qui faisait peur.
L’intelligence donnait naissance à la culture, la culture à la morale.
Le progrès n’était progrès que lorsque l’évolution avait lieu naturellement, qu’elle était le produit d’une succession d’expériences humaines mûrement réfléchies et la somme de leurs sagesses. Lorsqu’il était imposé au mépris de ces expériences et de ces sagesses, le progrès était en fait une destruction radicale.
Voici les agents de l'évolution du monde, nos frères et sœurs canins à quatre pattes, qui nous accompagnent depuis la nuit des temps, qui n'ont jamais rien attendu d'autre de cette relation qu'un peu d'amour et une protection mutuelle contre la nature cruelle. Ils et elles ne sont ni égoïstes, ni jaloux, ni arrogants. Rejoignez-nous pour connaître des lendemains où le monde ne sera pas gâté par les fous de pouvoir, où chaque vie comptera, et où tant de choses qui nous semblaient à jamais hors d'atteinte nous seront accessibles - même les étoiles.