Koontz a toujours rencontré moins de succès que King.
C'est le K de le dire...
(Gag, effet)
Mais je lis
Koontz depuis plus longtemps que King. Les atmosphères dégagées par ses bouquins sont souvent exceptionnelles et ses personnages captivants.
J'ai lu cette Voix des ténèbres dans sa première édition chez Presse Pocket, et j'en ai gardé cette impression du mal incarné, d'une amitié viciée et vénéneuse voire mortelle.
On se rappellera (pour ceux qui l'on dévoré (re-gag et re-effet)
Rendez-vous avec un tigre de
Frédric Brown, qui mettait en scène certain jeune psychopathe.
Koontz reprend le thème de l'enfant/adolescent sévèrement perturbé, en le modernisant et l'adaptant. Il en sort un livre avec lequel on a le choix entre: - Lire d'une traite, dans la hâte de connaître la chute
- Retarder la fin de la lecture dans une délicieuse attente.
Tout dépend, au final, de la hauteur de la pile à lire et de sa file d'attente.
Bon. Je ne voudrais pas trop prendre de diverticule sur la meilleure façon de visiter un thriller...
En tout cas, subséquemment que
La voix des ténèbres est un de ces
Koontz qui mérite la lecture.
Et là... clôture sur un fracas de cymbales avec le bibliothécaire-clown blanc qui crie: "On compte les
Koontz!".