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Ça fais un petit moment que je n'avais pas écrit une critique sur un roman, non que je ne lisais plus, bien au contraire, car si je m'arrêtais de lire, c'est comme si j'avais le souffle coupé, la respiration arrêtée complètement. Lire pour moi, c'est mon sas de décompression.

Mais lire des romans rose ce n'ai pas pour moi, j'ai besoin d'adrénaline, j'ai besoin d'un roman où je sais que quand je vais l'entamer, quoi qu'il arrive dans la journée, je ne pourrais pas m'arrêter de le lire.

Il y a quelque temps, j'ai découvert l'auteur Matthias Köping grâce à une blogueuse que je suis , son blog et génial et elle écrit tellement bien, c'est ressentie sur les romans noirs ,car elle affectionne cet univers-là , que grâce à elle, je me suis procuré les romans de cet auteur , car je savais de source que j'allais être accro .

" Les démoniaques " je sais, c'est noir, glauque, trash, dur, fort en émotion, il y a tout un tas de ressentie à l'heure où j'écris, car je viens juste de le terminer et j'ai littéralement dévoré en deux jours ce petit bijou publié dans la maison d'édition que j'affectionne énormément Ring.

C'est une putain d'histoire, , c'est un putain de roman où tu vois de quoi et capable un homme sur terre quand il se croit au-dessus de tout il est capable du pire.

C'est un roman où bim je me suis attaché aux deux personnages principaux de l'histoire, où la fin m'a laisser sur une note putain ....... Non....

Ici, on aborde un thème principal la drogue, la prostitution, le trafic d'être humains, tout est noir dans ce roman, noire jusqu'à la couverture.

Mais punaise qu'elle force d'écriture à l'auteur pour écrire un roman pareil, un roman que je ne suis pas prête d'oublier de si tôt.

Pour moi, c'est une véritable découverte, après Ghislain Gilberti dont j'admire l'écriture et le talent voilà un nouvel auteur qui place la barre très haute et vous savez quoi les deux sont publié chez Ring, je ne fais pas de la pub, mais cette maison d'édition nous fais découvrir d'énorme talent des auteurs qui écrivent avec leurs tripes et c'est fort, c'est dingue, j'en redemande encore.


Un putain de coup de coeur, je vais de ce pas entamer ma lecture avec son deuxième roman " le Manufacturier " qui apparemment et encore plus dingue que celui-ci.
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Voilà mon impression en lisant ce roman on est carrément emporté en enfer donc accrochez-vous bien, et surtout âmes sensibles s'abstenir de le lire, laissez-le pour les autres lecteurs amateurs de gore et d' histoires où les personnages sont biens écoeurants.
Oui, il est très dur comme livre et malgré des passages insoutenables, j'ai été complétement entraîné dans le monde tordu de Kimy car ça bouge au pays des bouseux.
Un monde de pognon , de chasse, de trafics de drogues et de prostituées.
C'est dans un village où règnent la terreur et la folie d'une famille complétement ravagée qui gangrène tous les alentours.
Mais comme moi si vous voulez connaître l'histoire de Kimy, n'hésitez pas car il n'y a pas que du gore, du sexe et de la violence.

Après moi j'aime beaucoup les livres bien percutants qui me donne envie de hurler quand je les referme .Nonnnnnnn .

C'est aussi une belle histoire d'amour car Kimy commence à lire et même si elle n'aime pas trop son premier bouquin, grâce à la lecture d'un livre qu'elle a piqué, elle va rencontrer un homme, Henri professeur de français en dépression.
Henri a un passé très douloureux comme elle se qui va créer une attraction entre nos deux personnages, il y a une bonne dose d'amour qui ressort de cette rencontre inattendue.
Nos personnages en souffrance vont tout faire pour éradiquer le mal, et il va y avoir du boulot dans ce village où presque tout le monde est corrompu, et il faut que justice soit faite et c'est ça qui est bon. Une bonne dose d'action et ça déboîte dans ce trou paumé
Je vous laisse découvrir l'Ours, Kimy et tout le village de Viaduc-sur Bauge et ses endroits malfamés.

Un grand bravo à l'auteur pour son roman noir que j'ai englouti, vraiment trop bon.

Quand la vie nous a tellement abimé, est-ce qu'on peut être sauvé ?

Lien : http://sabineremy.blogspot.f..
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kimy, henri, la rencontre de deux êtres et d'une vengeance nécessaire pour la paix de leur âme.
Ils se marièrent et vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Non , la fin ne sera pas celle d'un conte de fée ...
Köping, c'est du romans noirs et ténébreux
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Une claque, de la violence à chaque page j'avais peur de le lire à chaque fois mais en même temps je n'ai pas su m'arrêter, on s'attache aux personnages et on souffre avec eux, pour ce qui est de la fin je suis sans voix !!
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Bon n'en déplaise aux bien-pensants, ce roman sera pour moi un vrai coup de coeur.

Alors oui, c'est un roman qui, sans doute, gêne par sa thématique, qui perturbe par sa narration particulièrement objective voire totalement froide. Mais n'est-ce pas justement le choix à faire quand on veut traiter de ces questions qui gangrènent notre société à savoir, les trafics de drogues, la prostitution (notamment celle des mineures), la violence lié aux mafias en tous genres ? Pour ma part, je n'ai que faire de connaître l'avis d'un auteur sur la question qu'il traite et je remercie ceux qui laissent au lecteur le privilège de pouvoir se faire sa propre opinion, sans chercher à aucun moment à l'influencer. C'est notamment ce que j'ai apprécié dans son roman.

Alors oui , on me répondra que, de toute manière, il n'y a qu'un point de vue à adopter sur ces questions (en gros, leur condamnation) et qu'il n'est pas nécessaire qu'un roman zoome trop dessus. A quoi je répondrais : Bien entendu, qu'on ne peut que condamner ce que décrit l'auteur. Comment pourrait-on valider ce genre de « parties fines » qui finissent en soirées de débauche voir de débauche mortelle parfois ? Comment pourrait-on valider l'aveuglement voire la complicité de ceux qui sont censés nous protéger face à de tels comportements ? Comment pourrait-on valider cette gangrène que sont les trafics de drogues en tous genres qui transforment des lycéens en véritables zombies dociles comme de vulgaires toutous face à leurs fournisseurs ? Eh bien, justement, ce que l'on peut reconnaître à Mattias Köping, c'est qu'il ne valide absolument rien de ce qu'il décrit. Il agit tel un journaliste digne de ce nom (pas comme comme ceux de BFM ou d'I-Télé). Il livre sur un plateau aux lecteurs des faits, des comportements, des façons d'envisager la vie et, ensuite, à eux de s'en débrouiller. Et c'est sans doute là que certains ont du mal car pas de manichéisme affiché ou revendiqué chez Köping. Certes, à moins d'être dérangé psychologiquement, on ne peut voir dans des personnages comme Dany, l'Ours ou Simplet, que des êtres abjects, capables des pires saloperies qu'un homme est en mesure de réaliser. Mais pour un personnage comme Kimy, par exemple, la question est plus complexe et c'est ce qui sans doute dérange un peu plus certains lecteurs car on attend d'eux qu'ils se positionnent et ce n'est pas si simple. Kimy est sans aucun doute une victime et son désir de vengeance se révèle parfaitement justifié. Mais ses activités de « revendeuse », elle les assume pleinement, elle n'éprouve à ce sujet que des scrupules assez tardifs vis-à-vis de ses « amis ». Et son point de vue sur le fric de son père peut aussi déranger dans la mesure où c'est tout de même de l'argent sentant la drogue, le viol et la mort. Alors Kimy, ange ou démon ? Et on pourrait aussi se poser cette question sur plusieurs autres personnages comme Lilou voire même Henry. Une chose est certaine : la réponse à cette question ne viendra pas de l'auteur et c'est justement ce qui fait la réussite de son style.

Car oui, on doit le reconnaître, il y a un style Köping. Dur comme de la pierre, glaçant par son manque d'empathie vis-à-vis de ses personnages, efficace par une structure narrative menée tambour-battant de la première à la dernière page. Dès que la vengeance de Kimy s'enclenche, tout s'enchaîne de manière quasi mécanique et avec une froideur qui vous paralyse et vous laisse rivés à votre lecture comme si votre vie en dépendait. Dans les 100 dernières chapitres, l'auteur vous balance en pleine face les événements, au point que vous vous demandez parfois si ce n'est pas vous, au lieu du personnage, qui venez de vous prendre cette balle en pleine tête, tant il vous donne l'impression d'être témoins de la scène. Et que dire du dernier chapitre ? Je ne m'étendrai pas mais rien que pour le dernier chapitre, le roman vaut la peine d'être lu. En deux pages, Mattias Köping vous rappelle que son histoire, il ne l'a jamais lâchée, qu'il la maîtrise jusqu'à son dernier mot et qu'il n'y a qu'une chose à laquelle on ne peut pas échapper : son destin ! Pascal aurait sans doute adoré ce roman !

Mon chouchou à moi

Il s'agit d'Henry. Alors oui, Henry, on a, à plusieurs reprises, envie de le secouer pour le faire réagir, de lui filer même parfois quelques baffes (même s'il y en a déjà beaucoup dans le roman). Mais ce qu'on peut lui reconnaître, c'est que si, pendant un bref instant, le désir de vengeance l'a gagné, il a su rester ce qu'il était jusqu'au bout : un homme honnête, préoccupé par le bonheur de Kimy quitte à se sacrifier pour cela.

Au final, un excellent roman avec une intrigue menée de main de maître. Ne vous laissez pas trop influencer par la quatrième de couverture car, s'il y a bien quelques scènes assez trash et extrêmement violentes, l'auteur n'a pas misé là-dessus pour faire de son roman une réussite. Pour cela, faites confiance à quelqu'un qui arrive encore à se cacher les yeux devant la télé ou au ciné quand ça commence à faire un peu trop peur ! Oui, je sais, j'ai honte à mon âge mais j'assume, faute de mieux.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Je termine à l'instant « Les démoniaques » et je hurle toute seule dans mon salon : « C'est quoi cette putain de fin Mattias ?? » Est-ce que tu veux vraiment créer une génération de frustrés, révoltés du Bounty après avoir créé une génération d'insomniaques ? La secte des adorateurs de Mattias Köping, légèrement agités du bocal, semble encore sévir après la lecture de chaque nouvel opus.

Donc, j'ai tout fait à l'envers. J'ai commencé par la fin en lisant d'abord « le Manufacturier ». Je m'en fiche, je fais ce que je veux. « Les démoniaques » était dans ma bibliothèque depuis sa sortie, commencé et lâché devant la violence du texte. Après « le Manufacturier », autant dire que j'étais prête et méga prête à rentrer dans la cour de l'horreur : j'avais déjà atteint des émotions paroxystiques sur l'échelle des souffrances très personnelles, imaginée par Mattias. Autant dire qu'après avoir lu ça, je pouvais tout lire : une promenade de santé, a piece of cake, fingers in the nose. (oui j'utilise des anglicismes si je veux, de l'anglais si je veux et je me fous comme de l'an 40 de la pétition qui circule actuellement)

Bienvenue dans Bisounours Land. Dans « Les démoniaques », on fait connaissance de papa ours. On a envie de le rencontrer celui-là, tant il a l'air humain et sympathique. Si l'on oublie son physique de géant vert, doté de belles grosses papattes à te dévisser la tête quand il t'en colle une, de pieds pointure 49 et d'une anatomie masculine disons avantageuse, il inspire le respect immédiat. À la tête de nombreuses entreprises qui ne connaissent pas la crise, vente de drogues en tout genre, trafic d'êtres humains, réseaux de prostitution (dressage, abattage, utilisation maximale et non exhaustive) et organisateur de fiestas orgiaques en tout genre, il a aussi l'immense qualité de cogner régulièrement sur sa fille Kimy, de la violer régulièrement et de la refiler à ses potes, membres permanents de ce microcosme de poètes. Il n'a qu'un amour dans sa vie : sa bagnole. C'est dire à quel point la cocaïne a attaqué son cerveau. Il est secondé par son frère, à peu près aussi con que lui dans le genre handicapé du bulbe, et par une mère surnommée « mère tendresse » tant sa gentillesse, sa compassion et son amour de l'autre la caractérise. Tout ce petit monde fait allègrement chanter une communauté entière : par la dépendance à la drogue d'abord, fournie en masse, et par l'enregistrement d'ébats plus inoffensifs les uns que les autres, avec quelques écharpages en fin de viol histoire d'ajouter un peu de piment. Tant de tendresse à l'état brut m'a bouleversée ! Malgré toute cette ambiance feel-good à l'eau de rose, figurez-vous que Kimy décide de se révolter. Elle en a marre que son père la viole, que les amis de son père la violent (ah ces gosses, je te jure quelle ingratitude!) et veut faire payer son paternel pour l'ensemble de son oeuvre. Comment va-t-elle s'y prendre pour le faire tomber ? Y a-t-il un espoir d'avenir pour une gamine qui a connu tant de souffrances ? L'ours est-il sur le chemin de la rédemption ? Vous le saurez après la pub!

Cet inoffensif roman de terroir (oui, on est dans la campagne profonde) va réveiller vos instincts primaires (la corde qu'on le pende haut et court) et vous encourager à aller chercher votre AK47 dans le garage (oui, c'est la Californie ici, faites gaffe, je suis équipée) pour sauter dans le bouquin et y faire un grand coup de nettoyage… à sec! Tu es féministe engagée ? Qu'à cela ne tienne !! La femme dans toute sa splendeur est mise en avant, résumée à un tas de viande sans cervelle dont on se sert allegretto et dont on ferme la grande gueule dès qu'elle émet un autre son que celui du râle intercoïtal, et qu'on égorge d'un coup, d'un seul quand elle est trop usée pour servir. Place de choix, enviée et vénérée, magnifique ode au corps féminin, souplesse absolue des corps qui s'entrechoquent, soumission choisie et sublimée. Une véritable invitation au voyage !

Une place de choix est gardée pour Kimy, la gosse qui fête son 15ème anniversaire à quatre pattes, entourée de gros libineux qui veulent jouer à chat perché. En terme d'enfance maltraitée, elle peut remplir un carnet de rendez-vous psy pendant une vie entière. Elle a tout connu, tout vécu, tout subi. Il ne reste pas grand chose dont elle soit encore réellement vierge (à part peut-être du sentiment d'aimer et d'être aimée) et c'est animée d'une certaine rancune (tu m'étonnes) qu'elle décide de s'attaquer à son charmant papa avec pour objectif de le détruire irrémédiablement. Il faut bien que quelqu'un fasse le sale boulot ! Je vous le dis tout net : la prochaine fois qu'une de mes gosses rentre avec une sale note, je vais lui demander si elle veut finir comme Kimy ! Ça devrait la faire réfléchir un peu !

Sans plaisanter, ce livre provoque une révolte quasi animale chez le lecteur. Quelque chose de très instinctif s'empare de votre cerveau qui ne peut plus fonctionner normalement. La réflexion est mise au second plan pour ne laisser place qu'à l'émotion pure, et avec elle, un désir intense, presque suffocant de vengeance. Les bas instincts, ceux que vous ne pensiez pas avoir, font surface et balayent toute raison sur leur passage. La petite société de campagne, bien sous tout rapport, gangrenée jusqu'à la moelle engendre une remontée de bile et l'envie de vomir. Tout le monde fait partie de ces petits arrangements entre amis, le maire, les représentants de la justice, la police, les services sociaux. le lecteur est alors le seul témoin de la réalité de Viaduc-sur-Bauge, petite bourgade tranquille et honorable.

Certes, c'est un livre très difficile, à ne pas mettre dans toutes les mains. La violence est terrible, les scènes décrites insoutenables, les mots incisifs, les descriptions précises ne laissent pas de place au doute. Au milieu de cette noirceur, surgit quand même une lueur d'espoir par l'intermédiaire d'un personnage clé : Henri. Personnage doublement intéressant puisqu'il est autant vecteur d'espoir que victime. C'est presque logiquement que sa rencontre avec Kimy est adoubée alors qu'elle poserait question hors de ce contexte précis.

Je pars toujours du principe qu'un livre doive susciter des émotions, bonnes ou mauvaises et surtout s'affranchir de toute indifférence pour être considéré comme bon. Partagée entre pitié, dégoût, soif de vengeance, mais aussi tendresse et compassion, les émotions qu'il génère sont intenses. La plume de Mattias Köping, déjà acérée, sans compromission, poétique et noire vous embarque dans les tréfonds de l'âme humaine, dont on ne peut/veut sortir indemne. Son talent est confirmé dans « le Manufacturier ».

Il est désormais un pilier de la littérature noire avec lequel il faudra compter.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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C'était un pari osé proposé par Mattias Köping avec ce thriller qui prend place en France. Une France rurale où on n'imagine pas forcément que de telles horreurs puissent se produire. Ce livre est, selon moi, une réussite. Il ravira les adeptes du thriller gore et de l'horreur toute humaine. Par contre, si vous avez un souci avec les perversions poussées à l'extrême ou le vocabulaire cru, je ne vous recommande pas cette lecture. Moi, c'est ma came mais âmes sensibles s'abstenir.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Lu d'une traite et adoré. Plus Noir que Thriller, je trouve, mais ceci n'engage que moi. Cette histoire de vengeance est assez trash, âmes sensibles, ce roman n'est pas pour vous.
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Dès la première page du livre, le lecteur est fixé sur la gravité du contenu. C'est violent, vulgaire et brutal mais cela fait malheureusement partie de la réalité.

Mafias, traite des femmes, pédophilie, sadisme, corruption tout y est et dans le détail donc âme sensible s'abstenir.

Même si je peux comprendre que ce livre peut être repoussant pour certains (j'avoue, moi aussi j'ai eu du mal avec les faits), l'histoire est bien construite et le personnage principal est d'une certaine intelligence, raison pour laquelle le lecteur a envie de suivre son parcours pour découvrir comment cette jeune fille va pouvoir se dépêtrer de cet engrenage diabolique.
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Un livre choc, un livre qui claque !
Une immersion dans les bas-fonds (y a-t ‘il plus bas que les bas-fonds ?) du trafic en tout genre, là où la femme a moins de valeur qu'une voiture, là où les magouilles sont juste une normalité quotidienne.
La sensation de me retrouver près de 30 ans auparavant à la lecture de "Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée. Dans ce monde qui, quelque part, ne semble pas exister...Ce monde qu'il est impossible d'imaginer sans l'avoir vécu...Ce monde que personne ne veut connaître...
Qu'a donc vécu Mattias Köping pour être capable de retranscrire avec autant de précision ce milieu pourri ? Ce milieu où les sentiments ont été détruit, ou l'espoir devient incongru ou tout simplement absent.
La trame a un côté "déjà vu", prévisible et sans trop de surprise mais l'écrit en fait quelque chose de tout spécial. Des phrases courtes qui transpercent comme un coup de poignard. Chaque mot est douleur. Chaque mot ramène direct à une image, un tsunami d'images...
Ça baigne dans la fange, dans la crasse, dans le dégueulasse, dans l'innommable, dans tout ce qu'il y a de pire dans notre pauvre humanité.
Prévoyez, d'ailleurs, un seau...Certaines scènes sont véritablement à vomir d'autant plus que Mattias réussi à encrer les faits dans une réalité époustouflante...
Ça cogne, ça tape, ça clap, ça percute. C'est dur, très très dur et disons le franchement, âme sensible s'abstenir. Pas un seul instant de répit, l'horreur se déverse tel en un flot incessant et ce jusqu'au superbe final !
Une histoire de vengeance démoniaque...
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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