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4e de couverture
Ils reprennent en choeur :
" Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! "
Ils l'ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux.
Elle s'appelle Kimy.
Ce soir, on fête ses quinze ans.

Bon, je pourrais m'arrêter là car je pense que vous avez une idée sur l'ambiance du livre…
Le lecteur est averti dans le livre, âmes sensibles s'abstenir.
Car entre les viols, la pédophilie, la violence, la drogue, c'est dur, trash, choquant à la limite du supportable.
Et j'avance dans la lecture, ça s'adoucit un peu (juste un peu) et un brin de joie et de positif arrive.
Et cette fin…
Je suis incapable de dire si je l'ai aimé ou pas, si c'est un coup de coeur ou non.
Car c'est très noir et certaines scènes m'ont rebutée, vraiment. Je me suis même dit au début que j'étais incapable de le lire car trop dur, trop pervers.
Et pourtant je l'ai dévoré car il est hyper addictif et j'ai adoré la plume (comme dans le manufacturier).
Je poserai un avis plus tard je pense, même si ça fait déjà plus d'une semaine que je l'ai terminé, il faut que je prenne du recul.
Dans tous les cas, ce livre est marquant. Vous savez, ce genre de livres que vous n'oubliez pas, que vous l'ayez aimé ou non, et bien je suis persuadée qu'il me restera un bon moment en mémoire.
En écrivant ma chronique je me rends compte qu'en fin de compte je l'ai plus adoré que détesté, mais pas de là à avoir un coup de coeur (car trop abject par moment).


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Ce premier roman de l'auteur avant le formidable "Le manufacturier ", est tout comme ce dernier violent, cru, à ne pas mettre entre toute paire d'yeux ; le lecteur en est d'emblée prévenu, et le commencera en toute connaissance de cause. Il faut tout de même repréciser que des descriptions, des situations, concernant notamment de jeunes adolescentes, sont particulièrement dures.

Noir c'est noir...
La trame évoque un "Fantasia chez les ploucs" version trash et brutale, mêlant toutes sortes de perversions et trafics divers et variés dans une petite communauté de province française au taux impressionnant de tarés et dégénérés.

Les thèmes développés dans "Le manufacturier" se retrouvent, simplifiés, en gestation, dans "Les démoniaques", tels les suites de la guerre en ex-Yougoslavie, les trafics humains et de drogues, les mafias,donnant l'impression que cet ouvrage est en fait un "brouillon", du suivant, beaucoup plus intéressant.
Le roman, donc moins complexe que "Le manufacturier", est à mon goût un peu trop linéaire, se déroulant efficacement mais sans surprises selon un seul axe autour de la vengeance de Kimy, l'une des deux personnes avec une vraie conscience du roman.
Kimy, 18 ans, forte, dure, voulant échapper à son milieu, est la seule avec une personnalité un peu complexe ; les autres sont d'un bloc, peu nuancés, bourreaux comme victimes.
La fin est plutôt convenue, très "cinématographique" ; par contre le sujet semble plutôt inadaptable en l'espèce...

Je me doutais en le commençant qu'en tant que premier roman il serait sûrement moins aboutit que "Le manufacturier", ce qui est le cas, donc je ne peux pas franchement être déçu.
C'est tout le problème de revenir à un auteur en sachant qu'on l'a découvert par une oeuvre forte et appréciée.
Pour ceux qui ont le coeur bien accroché et veulent s risquer sur le terrain de M Kőping, il vaut mieux commencer par celui-ci et poursuivre ensuite avec "Le manufacturier".

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Quel horreur! Je parle de l'histoire bien évidemment. On dirait un compte-rendu de l'affaire d'Outreau mais dans l'Eure en l'occurence.
Une première partie horrible, glauque, nauséabonde, noire.
Puis une seconde partie où l'espoir revient avec un suspens insupportable.
Et puis....
Non, ne rien dire.
Le conseiller, pourquoi pas mais avec certaines précautions.
En tout cas, on n'oublie rien de ce livre qui doit être tellement proche de certaines réalités de nos belles petites villes de province.
J'ai mis 4 étoiles mais si je dis pourquoi je spoile, donc je ne dis rien
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"Les Démoniaques" de Mattias Köping est un roman qui plonge sans retenue dans les abîmes de l'horreur et de la noirceur humaine. Dès les premières pages, l'auteur nous entraîne dans un univers glauque et oppressant, où la violence et la perversion règnent en maîtres.

L'histoire suit le destin tragique de Kimy, une jeune femme brisée par les sévices infligés par son propre père. L'auteur ne ménage pas ses lecteurs, décrivant avec un réalisme brutal les pires atrocités, de la pédophilie au trafic de drogue en passant par le meurtre. Cette immersion sans concession dans l'horreur peut être difficile à supporter pour les âmes sensibles, et certains passages peuvent choquer par leur cruauté.

Pourtant, malgré la noirceur de son sujet, le roman offre également des moments de lumière et d'humanité. le personnage de Kimy, bien que brisé, incarne la résilience et la volonté de survivre. Sa rencontre avec Henri, un professeur du collège, apporte un souffle d'espoir dans ce monde sombre et désespéré.

Le style d'écriture de Mattias Köping est direct et sans fioritures, ce qui renforce l'impact des scènes de violence et de tension. Les chapitres courts et le rythme effréné du récit maintiennent une tension constante, captivant le lecteur jusqu'à la dernière page.

En résumé, "Les Démoniaques" est un roman cru et dérangeant qui ne laisse personne indifférent. L'auteur nous confronte de manière frontale à l'horreur et à la perversion de l'âme humaine, offrant une lecture qui marque durablement l'esprit.
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Voila un roman noir, violent et sordide que j'ai découvert avec son auteur. La vengeance de la jeune Kim, victime d'inceste et prostituée par sa famille. Trafic de drogues, prostitution, traite des blanches, mafia albanaise et corruption dans la commune de Viaduc-sur-Bauge. Ca pue la sueur, la bière et le poil de sanglier.

Une histoire dont les lecteurs chevronnés de polar verrons arriver l'ultime fin mais à la construction solide et cinématographique. Les personnages n'ont pas vraiment de densité psychologique, certains restent fonctionnels et servent à juste à avancer dans les scènes de l'histoire qui se dévore malgré tout rapidement en maintenant un bon équilibre entre l'abject et le soulagement.

Maintenant est ce le thriller de l'année comme le proclament les avis critiques de la quatrième de couverture ? Malgré son prix obtenu au salon du polar de Noeux-Les-Mines, je n'y ai pas retrouvé le souffle de la tragédie comme chez Chandler, Thompson ou Ellroy et l'histoire ne dépasse pas l'univers habituellement réservé aux romans de gare formatés présentés par Gérard de Villiers.
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Il m'a fallu quelque temps pour laisser reposer les sentiments qu'a éveillés ce livre en moi. On a beau être prévenu, face à l'horreur, la réaction est forcément violente. Retour sur ce roman noir.

Viaduc-sur-Bauge, dans le nord de la France. Petit village en apparence sans histoires, très tranquille. Mais quand on creuse un peu, on déchante très rapidement. Kimy vient d'avoir dix-huit ans, et pour elle c'est le déclic. Il faut qu'elle se sorte de tout ça. Son père, l'Ours comme il se fait appeler, est un homme d'une cruauté sans nom, régnant sur un petit empire de drogue et de proxénétisme. Kimy n'a qu'un rêve : le faire tomber, lui et tous les hommes qui l'entourent. Lorsque la jeune femme rencontre Henri, un professeur à la santé mentale fragile, elle sait qu'elle a trouvé un allié.

Kimy est une jeune femme droguée, alcoolique, violée depuis ses treize ans (par son père et par d'autres), mais elle garde au fond d'elle l'espoir d'avoir un jour sa vengeance. Et ce livre raconte cette vengeance. C'est percutant. L'auteur n'épargne pas le lecteur, les descriptions sont crues, violentes, les scènes plus dures les unes que les autres. La psychologie des personnages est vraiment très bien amenée, la folie de l'Ours, la dépression de Henri, l'énergie folle de Kimy. C'est un roman très court, mais tellement bien écrit qu'il n'en faut pas plus. Il n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains, et il faut le lire dans de très bonnes dispositions, mais le sujet est parfaitement maîtrisé, tout est bien dosé et malgré les sujets abordés, on ne peut qu'avoir envie de tourner la page. La relation entre Henri et Kimy est vraiment bien construite.

Le tout dernier chapitre m'a en revanche laissée sur les fesses, pour être polie. Je ne m'attendais pas à ça et j'ai eu envie de jeter le bouquin contre le mur tant elle m'a mise en colère... Je l'ai trouvée injuste, en fait, terriblement injuste. C'est tellement dommage. Ce chapitre coûtera sa cinquième étoile au roman. Malgré tout, j'ai hâte de relire cet auteur !
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Kimy est une jeune femme que la vie a endurcie très vite. Fille d'un gros trafiquant de drogues doublé d'un proxénète, elle a très vite été mise au travail dans les deux branches économiques de son père. Malgré tous les sévices, Kimy parvient à grandir grâce à la rage et son désir de vengeance qui grandissent en elle mais face à cet homme et sa troupe démoniaque, y parviendra-t-elle ?

Si vous cherchez un roman vraiment très trash, qui ne vous laissera aucun répit : vous avez trouvé mais attention : les sujets traités ici sont réellement très durs, sans plaisanter, si les violences faites aux femmes (entre autres!) sont compliquées pour vous, ne lisez pas ce roman.

Je vous le dis : j'ai adoré ! Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge la tête la première dans cet environnement nocif, où l'amour, sauf celui physique, monnayé ou volé, n'a pas sa place. On pourrait s'y noyer mais non, Kimy, ce personnage qui a vécu tant de malheur arrive comme une fine lumière dans le noir, faible au départ puis de plus en plus puissante. Son personnage bourru qui ne rêve que de s'en sortir est terriblement touchant. J'ai passé le roman à croiser les doigts pour elle, pour sa réussite. Tous les événements dans le roman sont dingues et la fin m'a surprise et laissée sonnée tant je ne m'y attendais pas !

Les personnages de Kimy et de Henri sont d'une incroyable humanité au milieu de tous ces personnages démoniaques. J'adorais lire les passages où ils apparaissaient tant ils faisaient office de prise d'air avant de replonger dans la noirceur. Je dois vous avouer que j'ai adoré détester tous les autres et le père surtout ! Totalement antipathique sans une once de gentillesse en lui sauf pour sa voiture, c'est un personnage terriblement bien construit qu'on ne peut que détester.

Le style de l'auteur est trash et va parfaitement avec ses personnages ignobles. Ici les seuls descriptions que vous aurez sont les descriptions d'actes violents, perturbants, presque traumatisants. Il parvient à créer une ambiance très lourde qui pèse sur nos épaules tout au long du roman ce qui m'a rendu la lecture très addictive.

Un roman à découvrir de toute urgence !
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🍁 Dans quelques jours Kimi sera majeure et enfin elle va pouvoir prendre sa vie en main et se défaire des griffes de l'Ours son père.
Un père qui la drogue pour abuser d'elle et qui la prostitue.
Aujourd'hui l'heure de la vengeance a sonné, pour elle et pour toutes ces jeunes filles mineures,qui ont été utilisées comme bêtes sexuelles. Elle est prête à tout pour affronter ce montre,ces Monstres car il ne sera pas le seul....

🍁 Je pensais que j'avais déjà lu des thriller bien gore trash mais celui-ci est d'une monstruosité sans nom.
Une histoire qui est réaliste puisque malheureusement d'actualité.
Comment ne pas s'attacher à cette jeune femme qui a subi des sévices horribles depuis son enfance et qui n'a d'autre choix que de se soumettre jusqu'au jour où tout bascule et c'est tant mieux.
Comment ne pas détester être écoeurée par ces êtres immondes qui profitent sans la moindre inquiétude de ses très jeunes filles.
J'ai été mal à l'aise dans la première partie ,prise par un sentiment de voyeurisme mal sain mais en poursuivant je comprends la nécessité imposée par l'auteur.
Celà instaure une haine indescriptible pour ces hommes ainsi que quelques femmes participants à ce trafic.
J'ai eu un moment pour souffler, l'auteur nous permet d'apaiser cette colère avec une toute autre histoire pour Kimi et reprendre espoir pour sa vie future.
En conclusion,une lecture très difficile car elle décrit la plus grande monstruosité de l'homme, mais aussi une lecture hyper addictive.
Mon premier de l'auteur et certainement pas le dernier.
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kimy, henri, la rencontre de deux êtres et d'une vengeance nécessaire pour la paix de leur âme.
Ils se marièrent et vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Non , la fin ne sera pas celle d'un conte de fée ...
Köping, c'est du romans noirs et ténébreux
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Je connais cet écrivain, pour avoir lu : le manufacturier ,qui m'avait suivi longtemps, par la violence et la cruauté de certaines scènes, qui n'étaient pas,hélas que de la fiction.
Vous dire que ce second roman est moins " trash" ," gore" ,d'une extrême violence ,serait vous mentir.
1er conseil: À déconseiller aux âmes sensibles,car il faut " s'accrocher "
La vengeance d'une adolescente: Kimy, qui très jeune à subi de nombreux viols de son père et de son oncle et de tous les "cinglés " gravitant autour du père, le meneur.
Une plongée dans un univers de drogue ,de sexe,de tortures et j'en passe où les mots : Limite et règles n'ont aucun sens,tout comme les mots: morale et amour.
Sans vous dévoiler la fin,contrairement à Multipass( voir sa critique) j'ai aimé cette chute étonnante à laquelle je ne m'attendais pas du tout ,mais jusqu'au bout nous nageons dans du noir ,très noir.Si il,y a malgré tout un espoir ou une éclaircie ,celle -ci est bien vite obscurcie par le dénouement.
Une écriture tranchée, brute,les faits s'enchaînent tel un road-movie ,on est dedans et on tremble pour Kimy.
À recommander pour les amateurs de romans noirs.⭐⭐⭐⭐
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