Le sixième homme

J'attendais avec beaucoup d'impatience cette rencontre avec le roman du Svalbard !
Un polar qui allait raconter comment on peut vivre dans cette province, coupé de tout, avec comme seul horizon des nuits ou des jours infinis, le désert de glace ou de neige!
Rencontre orchestrée par une femme qui y a choisi d'y vivre plusieurs années.
Et je suis déboussolée ....
L'unité de temps est la nuit, la lumière n'est pas encore revenue. L'histoire s'en retrouve obscurcie.
La narration se déroule dans le désordre, les temps sont mêlés, nous passons du suivi de l'intrigue au jour le jour, à des précisions rappelant des événements non chronologiques et qui concernent des personnages différents. Il nous faut toute notre attention et faire travailler nos neurones pour comprendre et prendre en compte ces événements.
Les personnages sont attachants, ils nous déconcertent car ils ne se découvrent que petit à petit, que ce soit leur passé ou même leurs émotions.
L'intrigue est très bien amenée, mais il reste, passé le dernier chapitre, encore des incompréhensions et des zones très nuageuses.
Alors je crois que pour vraiment émettre un avis sur ce livre, j'attendrai d'avoir découvert la deuxième partie .....

Dans une petite bourgade minière située sur une île norvégienne où tout le monde se connait, une petite fille de 6 ans disparait du jardin d'enfants dans lequel elle passait la journée.
Il s'agit très certainement d'une fugue enfantine mais les conditions climatiques très rudes (-20 degrés) incitent la population à se mobiliser pour retrouver l'enfant au plus vite.
Les tensions qui existent au sein de la famille de la petite et la présence d'ours à proximité du village ne vont pas faciliter les recherches… sans compter la situation problématique de la mine où le père est ingénieur et les petits trafics en tout genre qui compliquent bien la tâche des policiers.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman noir où la neige, le vent et le froid glacial jouent un rôle primordial.
Les relations entre les différents protagonistes sont très intéressantes, entre ce qui n'est pas dit, les petites omissions sans conséquences des uns et les vrais mensonges des autres, la vie d'une petite fille est en jeu.
Le cadre si particulier de ce roman confère à l'enquête une ambiance très « rafraîchissante ».

Dès le début j'ai aimé l'ambiance de ce livre qui se passe dans un archipel très au nord de la Finlande.

J'avais de bons espoirs sur cette histoire de disparition d'une petite fille. Mais quel dommage ce manque de rythme ! C'est ce qui m'a fait abandonner ce livre après une bonne centaine de pages. Ce roman est pourtant facile à lire mais cela ne fait pas tout.

J'avais besoin de quelque chose de plus rythmé qui ne traîne pas en longueur.
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Il faut d'abord s'habituer à la trame chronologique, et être bien attentif aux dates présentes à chaque début de chapitre.

En effet on passe des événements présents, à ceux qui ont précédés. Une fois cette petite gymnastique bien intégrée...préparez vos bottes fourrées, votre parka, votre polaire et une boisson bien chaude...parce qu'il fait TRES froid :)

Nous partons au Svalbard (petit archipel de la Norvège) pour suivre les recherches suite à la disparition d'une petite fille.

C'est un roman qui se lit bien, et qui m'a permis de découvrir l'ambiance qui règne sur ce petit archipel, la vie des habitants, et des mineurs (puisqu'on y exploite le charbon). Un voyage dépaysant et angoissant...qu'est il arrivé à cette petite fille et va t-on la retrouver à temps.

J'ai été un peu plus surprise par la place quasi inexistante qui est laissée à la maman dont la petite fille a disparue. On se centre plus sur d'autres personnages.

Un roman à découvrir.

Je dois avouer ressentir une déception pour cette histoire. Je n'ai pas trop accroché à la direction que prenait ce roman, qui est assez peu passionnant.

Je m'attendais à ce que l'accent soit mis sur les enfants, avec leur cachette sous le bâtiment du jardin d'enfants et l'homme bizarre qui vient les regarder, caché derrière une congère. Finalement le point central de l'histoire est la mine de charbon qui maintient la ville de Longyearbyen à flot. On nous explique que la plupart des hommes travaillent dans cette mine tandis que les femmes participent aux clubs qui animent la ville (nous sommes au milieu des années 1990, ceci explique cela...).

Au début j'étais intriguée par cette histoire, car je trouvais très inquiétante la disparition d'Ella. Puis l'autrice instaure une série d'aller-retour dans le passé ; elle nous ramène quelques semaines avant la disparition de la petite fille, pour raconter des épisodes récents de la vie de son père, Steinar Olsen, et ses camarades de la mine, Lars Ove et Kristian.

L'autrice essaie de donner de la consistance à d'autres personnages du village, elle ouvre des voies qui nous font partir dans tous les sens et laisser de côté la recherche de la petite fille. On va notamment suivre une femme : Froydis, qui est arrivée du continent avec son mari, Erik Hanseid, un jeune et nouveau policier au Svalbard, qui attire vite d'autres femmes.

Et à partir de là, je me suis dit qu'on perdait l'intérêt premier de l'histoire. A la fin, évidemment on réalise que ça sert l'intrigue, mais sur le coup je n'ai pas suivi l'autrice sur ce chemin, parce que je n'avais pas envie de lire une énième histoire d'adultère qui tourne mal. Idem avec le chapitre sur l'abattage des rennes et la contrebande pour les chalutiers. Je n'en dis pas plus, mais l'histoire trouve des ramifications plus lointaines et cet artifice m'a un peu déboussolée... Dommage.

Au milieu du roman, le nombre de personnages devient de plus en plus important, et j'ai eu énormément de mal à me figurer qui était qui et quel était leur rôle. Au bout d'un moment je me suis dit que ce n'était pas très grave et qu'en fonction des situations j'allais saisir le rôle de chacun.

La fin propose une chute qui est beaucoup trop rapide. Il s'agit même d'une fin quasi-ouverte, car c'est au lecteur d'imaginer ce qui va arriver maintenant que le point principal a été résolu. Mais ça m'a donné le sentiment d'une fin complètement bâclée...

Ce roman est plus un roman d'ambiance qu'un roman policier, car on ne suit pas véritablement une enquête. En revanche, on sent bien l'atmosphère glaciale du grand nord, les températures négatives, la nuit polaire, le peu d'activités à faire pour ne pas s'ennuyer dans ces régions blanches et froides.
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Au village de Longyearbyen, dans l'archipel norvégien du Svalbard, disparaît la petite Ella Olsen, alors âgée de six ans. Selon ses petits camarades du jardin d'enfants, le « sixième homme » qui hante les mines de charbon du bourg y est pour quelque chose… Selon la police, alors plus terre à terre, ce serait tout simplement son propre père qui serait la cause de sa disparition en raison de récents conflits avec sa femme... Dans tous les cas, il faut savoir que les températures avoisinent les moins vingt degrés Celsius et tout le village s'inquiète pour cette petite fille qui pourrait tout aussi bien être en sécurité avec son père qu'à mourir de froid par ce temps glacial. Mais les recherches restent infructueuses et l'ambiance se fait de plus en plus oppressante autant pour les habitants que pour le lecteur. Comment une enfant peut-elle disparaitre dans une si petite communauté ? Comment un enlèvement pourrait-il être commis alors que tous semblent honnêtes et droits dans leurs bottes fourrées ? le sixième homme existerait-il vraiment alors ? le doute s'installe dans les coeurs et ébranle les croyances (et non-croyances) de chacun.
Ce polar sociologique mène à bien des questionnements et possède un attrait documentaire fort intéressant sur cette région du monde tandis que, pour ma part, l'intrigue m'a beaucoup moins intéressé. Cependant, quelques rebondissements et le passage dans les mines ont été plutôt haletants et il m'était impossible de ne pas lire jusque la fin. Retrouver la petite Ella saine et sauve devient vite urgent et on ne peut décemment pas lâcher le roman sans avoir peur que la fin soit des plus tragiques…
En conclusion, ce polar ne m'aura pas beaucoup marqué mais je n'ai pas non plus passé un moment désagréable. Si jamais le sixième homme intéresse, il ne faut pas hésiter à le lire pour s'en faire sa propre idée, il a tous les ingrédients pour être un polar apprécié !

(Lu dans le cadre de l'édition de février 2022 du challenge "Choisis moi une lecture" de @petitsnuages_ )

Ça faisait longtemps que j'avais envie de découvrir cette autrice, encore une aventurière badass, glaciologue, ayant vécu plusieurs années au Svalbard et mené des expéditions en Antarctique. C'est enfin chose faite.

Dans le sixième homme, nous nous trouvons à Longyearbyen, capitale du Svalbard, justement, recouverte du lourd manteau de cette si longue nuit polaire. Mais plus pour longtemps, les habitants se préparent à fêter le retour du soleil.

C'est dans ce décor que la petite Ella disparaît du jardin d'enfant. Les enfants ont l'habitude de se cacher dans des endroits où même les adultes ne peuvent les retrouver. Sauf que là, il semblerait que la petite fille se soit comme volatilisée. Des traces de pas mènent bien jusqu'à la mine, mais quel est le rapport entre Ella et la mine de charbon, si ce n'est son père qui y travaille comme ingénieur? Après tout, tout le monde ou presque connaît quelqu'un qui y travaille.

J'ai beaucoup apprécié ma rencontre avec Monica Kristensen, qui est vraiment une femme épatante et inspirante. Une immersion plus vraie que nature dans cette région du globe si hostile et peu exploitée dans ce genre du nordic noir que j'affectionne tant. Tout me semble très réaliste, notamment par l'aspect psychologique des personnages, souvent mis à mal par la rudesse d'un tel mode de vie. Alcoolisme, violence domestique, "petite" criminalité. le tableau est peu reluisant de prime abord, mais vraiment, ça donne envie, ha ha. La magie des terres polaires sans doute.

J'ai passé un vrai bon moment de lecture avec le sixième homme. L'intrigue n'est pas construite sur des rebondissements à répétition, mais n'en est pas moins prenante. J'ai super hâte de renouveler l'expérience. Je suis conquise.

J'ai eu envie de lire ce livre pour deux raisons :
1- Mon goût pour la littérature policière nordique
2- le choix éditorial de Babel noir chez Actes Sud

Nous voici plongés dans la nuit polaire de Longyearbyen, minuscule capitale de l'archipel de Svalbard. Tandis que d'habitude c'est assez tranquille, si l'on excepte les petits trafics des contrebandiers, les beuveries, les conflits conjugaux et syndicaux entre mineurs, la petite Ella disparaît. Or avec ce froid glacial, il y a urgence à la retrouver. le commissariat est en émoi et a besoin du renfort de collègues de Tromso sur le continent. Il est question de mine, de froid, de trafic de rennes, de vie quotidienne dans une ville d'à peine deux mille âmes. J'ai parfois été perdue dans le foisonnement des personnages, perdant le fils entre les couples, les mineurs, les policiers, Est-ce dû à la complexité des noms norvégiens aux sonorités peu habituelles pour moi ? Au style de Monica Kristensen ? Je l'ignore. Au final, je suis déçue de ne pas ressentir le même engouement que pour les enquêtes de Harry Hole, le célèbre inspecteur de Jo Nesbo, celles de Camilla Läckberg et du scandinave Arnaldur Indridason. Je doute d'en conserver le souvenir longtemps et en même temps, j'ai envie de lire un autre livre de Monica Kristensen pour vérifier si mon ressenti s'applique uniquement à ce livre ou si son style ne me convient pas.

N°625– Février 2013.
LE SIXIÈME HOMME – Monica Kristensen - Gaïa Polar.
Traduit du norvégien par Loup-Marelle Besançon.

L'archipel norvégien du Svalbard est situé dans la partie la plus septentrionale de l'Europe, à la jonction des océans Arctique et Atlantique. Il est plongé pendant une grande partie de l'année dans la nuit polaire et nous sommes en hiver ! Cette période autant que la situation géographique de ces îles sont de nature à modifier le comportement de ceux qui n'en sont pas originaires. A Longyearbyen, la minuscule capitale, il ne se passe jamais rien dans cette ville plus habituée aux ténèbres glacées et à l'arrivée soudaine des ours polaires dont les chemins migratoires passent par là. Pour la police locale, la routine administrative est constituée des petits trafics des marins-pêcheurs, des méfaits de l'alcoolisme, des mésententes conjugales ou des magouilles des contrebandiers dans une ville qui vit exclusivement de la mine de charbon. C'est un microcosme où tout le monde se connaît et bien entendu tout le monde s'épie de sorte que le secret ici n'a que peu de place. Un sorte d'univers clos !
Il est donc difficile d'imaginer que cette petite cité puisse cacher un criminel aussi bien on croit plus volontiers à un accident toujours possible quand, au jardin d'enfants, d'ordinaire bien surveillé, la petite Ella Olsen, cinq ans, a disparu. Au départ on ne s'affole pas trop puisque les enfants jouent souvent à se cacher et puis cela ne viendrait à l'idée de personne d'enlever un enfant ici ! Il n'empêche, c'est quand même un problème pour la police locale dont le petit effectif va être mobilisé pour la retrouver. L'ennui c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'indices, seulement des traces de pas dans la neige qui mènent à la mine. Rapidement l'enquête s'oriente vers le père, Steinar Olsen, ingénieur récemment arrivé à la mine et qui, lui aussi disparaît à son tour. Son ménage bat un peu de l'aile, des projets de divorce sont même évoqués ; il est un peu trop porté sur la bouteille et il aurait parfaitement pu venir chercher sa fille pour affoler son épouse. Quant à lui, son nouveau travail n'est guère satisfaisant et on parle même de le licencier quelques mois après son embauche.
L'hypothèse d'un ravisseur se fait jour peu à peu ou celle d'un voyeur qui offrait volontiers des bonbons aux enfants. Bref, la police nage en plein mystère et les trois policiers de l'île seront vite rejoints par un renfort venu du continent. Peu à peu des secrets se révèlent, des adultères, des lettres anonymes avec menace de mort...
A la mine où Steinar Olsen a été embauché son arrivée n'est pas passée inaperçue et les deux mineurs qui l'ont accueilli, et dont il deviendra plus tard le complice, l'initient au mystère des lieux, lui parlant notamment de ce sixième homme « qui suit les gueules noires au fond de la mine », une sorte de fantôme né dans cette atmosphère confinée et mystérieuse qui tisse des légendes. On se demande qui il est et on le confond volontiers avec le voyeur du jardin d'enfants.

Dans une ambiance un peu irréelle faite de tempêtes glacées, de navigations parmi les icebergs, de chasses aux rennes et de drames intimes, le dépaysement joue complètement. Il faut cependant un parcours un peu chaotique d'Olsen avec sa fille, un incendie mystérieux sur un parking, la mort accidentelle de l'ingénieur, une vengeance de femme qui tourne mal et une série d'accidents miniers pour que cette histoire de fantôme, ce sixième homme caché à la fois au fond de la mine et dans les rues désertes, et qu'on soupçonne de rapt, débouche sur une fin heureuse.
Monica Kristensen qui est aussi glaciologue, connaît bien cette région pour y avoir séjourné pendant six années. Avec un art consommé du suspens, elle fait partager à son lecteur la beauté des paysages autant que la dure vie des mineur du Spitberg. C'est donc autant un roman policier qu'un ouvrage documentaire sur cette région.

Cet volume appartient à une série de polars se déroulant au Svalbard.



©Hervé GAUTIER – Février 2013.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..

C'est un roman d'atmosphère. C'est d'abord l'atmosphère de la longue nuit polaire au Svalbard, archipel norvégien situé bien au delà du cercle arctique. Et plus particulièrement à Longyearbyen, petite ville minière, plongée trois mois par an dans l'obscurité totale, avec un froid glacial (-10°C à -30°C), des tempêtes de neige et des congères qui empêchent de rentrer chez soi. Certains vivent très mal la nuit polaire. C'est aussi l'atmosphère des mines de charbon. L'odeur du charbon, la poussière de charbon qui recouvre la ville. C'est enfin une population qui à l'origine était surtout constituée d'hommes, venus seuls, trouver un travail à la mine. Mineur, un métier dur et dangereux. Mais les mines ferment les unes après les autres, souvent pour des raisons de sécurité, et la ville se meure. Il ne reste que 1600 habitants. Il y a peu de distractions, mais de nombreux bars et pubs. L'obscurité, le froid, la tempête, la solitude, l'alcool, le labeur, la mine, le danger, voilà les composantes de cette atmosphère si particulière, et si souvent angoissante.
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Avec le développement du tourisme et le nouvel hôpital, il y a un peu plus de familles que jadis à Longyearbyen. Et il y a un jardin d'enfants. Mais un après midi de février, la petite Ella disparait du jardin d'enfants. Toute la ville la cherche. Elle reste introuvable. Dans le même temps son père, Steinar, ingénieur à la mine, disparait également. Est-il parti avec sa fille? Sans prévenir quiconque. Steinar est impliqué dans une affaire lucrative de contrebande. Sa disparition est-elle liée à cette activité? Et si l'homme inconnu qui donne des bonbons aux enfants avait enlevée la fillette? La petite équipe de policiers : Tom Andreasen, Knut Fjeld et Erik Hanseid enquête sur cette double disparition. Beaucoup de pistes sont à explorer, et le temps presse, car si la fillette est seule dehors, avec ce froid, elle ne peut rester longtemps en vie. du suspense en perspective.
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C'est un récit riche en évènements. On va passer de la légende du sixième homme qui hante les galeries de la mine, à des chalutiers qui se battent contre les courants, la tempête, et les floes, et à des marches pénibles dans les galeries périlleuses d'une mine désaffectée. Claustrophobes s'abstenir! Encore une fois Monica Kristensen nous fait vibrer avec ses histoires du Svalbard!
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Nota Bene : La dernière mine de charbon de Longyearbyen devait fermer en 2023. Aux dernières nouvelles, compte tenu de la pénurie d'énergie actuelle, la fermeture de la mine a été repoussée à 2025.