YANNICK KUJAWA était à l'honneur ce mardi 15 mars 2021 sur le plateau de France 3 Hauts-de-France, à l'occasion d'une émission spécialement consacrée au passé minier.
Il y présentait son livre "Édouard Pignon, l'ouvrier mort" (éditions Invenit, collection Ekphrasis, 2021), un court récit sous forme de confession intense et intime d'Édouard Pignon, peintre de puissantes scènes sociales et enfants des mines.
Yannick Kujawa
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1967. Marguerite Duras se rend dans une bibliothèque des cités des Houillères du Pas-de-Calais. Elle vient lire des textes pour nouer le dialogue avec les habitués du lieu. Ce sont des textes d’Henri Michaux, de Kondo Azuma, d’Aimé Césaire, de Melville. L’entretien est enregistré par l’ORTF pour France Culture. De ce document Yannick Kujawa a tiré une fiction. Se font successivement entendre les voix de chacune et de chacun des participants. Autant de point... >Voir plus
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Résumé :
1967. Marguerite Duras se rend dans une bibliothèque des cités des Houillères du Pas-de-Calais. Elle vient lire des textes pour nouer le dialogue avec les habitués du lieu. Ce sont des textes d’Henri Michaux, de Kondo Azuma, d’Aimé Césaire, de Melville. L’entretien est enregistré par l’ORTF pour France Culture. De ce document Yannick Kujawa a tiré une fiction. Se font successivement entendre les voix de chacune et de chacun des participants. Autant de point... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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„Les petites gens, ça n'existe pas“
« Toujours l'inconnu » nous plonge dans les pensées et réflexions de lecteurs et lectrices d'une bibliothèque des mines du Nord de la France lors d'une rencontre avec Marguerite Duras en 1967. Mineurs, femmes ou encore fils de mineurs, tous sont réunis par le même intérêt des livres, avec pourtant des perceptions et une approche individuelle des textes lus par l'auteure. La rencontre surprenante de deux mondes que tout paraît, de prime abord, opposer entre la dame de lettres et les « modestes » gens de la mine, offre en fin de compte un échange enrichissant pour les deux parties. Il est ici question de littérature, de poésie, de culture, mais également de clichés rompus sur l'image d'un métier, d'une région entière, grâce à la démarche de Marguerite Duras d'aller à l'encontre de son lectorat ouvrier. Yannick Kujawa nous offre avec ce livre une belle vision intimiste de « petites gens » du bassin houiller du Nord/Pas-de-Calais sous toutes leurs facettes, avec leurs préoccupations, leurs désirs et leurs réactions face à des textes littéraires inconnus.
Lien : https://urlz.fr/edxR
« Toujours l'inconnu » nous plonge dans les pensées et réflexions de lecteurs et lectrices d'une bibliothèque des mines du Nord de la France lors d'une rencontre avec Marguerite Duras en 1967. Mineurs, femmes ou encore fils de mineurs, tous sont réunis par le même intérêt des livres, avec pourtant des perceptions et une approche individuelle des textes lus par l'auteure. La rencontre surprenante de deux mondes que tout paraît, de prime abord, opposer entre la dame de lettres et les « modestes » gens de la mine, offre en fin de compte un échange enrichissant pour les deux parties. Il est ici question de littérature, de poésie, de culture, mais également de clichés rompus sur l'image d'un métier, d'une région entière, grâce à la démarche de Marguerite Duras d'aller à l'encontre de son lectorat ouvrier. Yannick Kujawa nous offre avec ce livre une belle vision intimiste de « petites gens » du bassin houiller du Nord/Pas-de-Calais sous toutes leurs facettes, avec leurs préoccupations, leurs désirs et leurs réactions face à des textes littéraires inconnus.
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Citations et extraits (1)
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"On ne peut pas connaître, même ses enfants on ne les connaît pas, son conjoint, de façon approfondie je veux dire. C'est toujours l'inconnu. On ne connaît jamais la pensée profonde de quelqu'un, on vit toujours avec des êtres inconnus, même si c'est son conjoint, son enfant."
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Ils ont écrit sur des écrivains....
Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.
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