A la fermeture de cet
Abattoir 5, s'il y a un mot qui m'a frappé au point de penser que c'était les Tralfamadoriens qui me l'enfonçaient dans le crâne (et en même temps, pourquoi ils auraient fait ça ?) c'est bien : Déception.
Et pas que pour le livre mais déjà et surtout par rapport à toutes les critiques dithyrambiques qu'on peut lire absolument partout concernant ce que beaucoup n'hésitent pas à appeler le chef-d'oeuvre de
Kurt Vonnegut Jr. Et à là limite, y'a comme un petit relent de jalousie aigre qui remonte. J'aurais vachement voulu moi aussi applaudir à n'en plus finir aux aventures de Billy Pèlerin qui avaient, à priori, tout pour me plaire : les mondes parallèles, les-morts-qui-sont-morts-mais-en-fait-pas-vraiment... mais surtout l'hymne anti-militariste censé se dégager de cette oeuvre.
J'ai trouvé ça plat, de peu d'intérêt, un personnage principal qui m'est apparu comme l'idiot du village éveillant plus la pitié affligée qu'autre chose... Non vraiment, quand je compare mon avis à ceux des aficionados, et on sait qu'ils sont légions, j'en viens à me demander si je ne suis pas passée à côté (genre plusieurs années lumières) de ce livre et rhâââ ce que j'aime pas ce petit goût d'incompréhension.