Elle n’avait jamais été aussi mal à l’aise. Elle était foutue. Sa vie à LA était définitivement terminée. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire pour s’en sortir ? Retourner au Nebraska ? Ce serait de la folie. Elle serait la risée du village. Tant de gens avec qui elle était allée au High School y vivaient encore : dépravés, à se saouler toute la journée, à fumer toute la journée. Leur vie ne menant à rien, sauf à une mort précoce. Pas le type d’environnement qu’elle voulait retrouver. Elle n’était pas du genre à abandonner, à se rendre. Mais maintenant, cela lui semblait la seule option.
Il avait toujours rêvé de construire un empire international. Il avait beaucoup sacrifié, beaucoup sué, grogné et bûché pour en arriver là. Mais dernièrement, peu importe le succès qu’il avait, peu importe les contrats qu’il signait, peu importe les idées innovatrices qu’il avait, il avait commencé à se poser des questions sur le sens que prenait sa vie.
Tout lui semblait si étrange. Des années auparavant, il n’aurait jamais passé son temps à ressasser des pensées profondes et existentielles. Qu’est-ce que cette vie signifiait pour lui ? Quel était son rôle dans le monde ? Voilà le type de questions qui venaient lui troubler l’esprit.
Il était porté par le succès. Compulsivement, il voulait rivaliser et gagner Mais il commençait à sentir que toute cette réussite, toute cette adrénaline et cet esprit de compétition le laissaient à la fin de ses journées avec le sentiment pressant d’un vide, alors qu’il rentrait à son manoir quasi désert.
Quel truc débile devrait-elle encore faire pour gagner un peu d’argent ? Il était toujours tellement compliqué de trouver un peu de pognon dans cette ville, particulièrement pour une femme célibataire qui n’avait aucune envie de se compromettre, de faire des trucs sales et scandaleux juste pour un peu d’argent.
Elle était actrice. Elle était promise au succès et à la gloire. C’était ce que ses professeurs d’art dramatique lui avaient toujours dit. Elle était la star. Elle était la seule à pouvoir jouer comme cela. Celle qui rendrait leur pièce célèbre.
Et voilà où elle était maintenant, à vivre une vie banale, à lutter comme tous les autres, se transformant en cliché ambulant, comme tant d’autres qui étaient débarqués à LA, pleins d’espoirs de faire leur place à Hollywood. Ici, les ratés on les compte par milliers. Elle n’aimait pas ce sentiment. Pas du tout.
Elle était reconnaissante d’avoir du travail, de pouvoir faire un peu d’argent. Mais elle savait qu’elle ne pourrait pas être serveuse éternellement. Elle savait que cela ne pourrait durer encore bien longtemps. Peut-être qu’elle essayait de s’auto-saboter. Peut-être voulait-elle en fait se faire virer et se mettre encore plus dans le pétrin. Mais au moins, quand elle travaillait, elle n’avait pas le temps de penser.
Il se sentit comme un roi, comme un vrai mâle alpha, lorsqu’il la prit dans ses bras pour l’amener jusqu’à la chambre et l’étendre sur son lit, écartant ses jambes. Il ne pouvait plus attendre. Il voulait dévorer cette chatte, mouillée, gonflée, il voulait lécher ses lèvres de haut en bas.
Il se mit à embrasser l’intérieur de ses cuisses légèrement brunies, délicatement embrassées par le soleil : un baiser ici, un autre là. Ses mains pressaient ses fesses fermement, laissaient leurs empreintes sur elles, marquant son territoire. Ses instincts animaux ressurgissaient à nouveau. Il la ferait sienne. Il l’inonderait de la semence primale.