Le flûtiste invisible

Un moment de lecture court et agréable, une écriture fluide, une roman composé de trois histoires différentes qui ont pour point commun le " flûtiste invisible", le rôle du hasard, du destin dans la vie...

Philippe Labro nous raconte trois histoires du passé,trois nouvelles ,marquées par des rencontres de hasard, "des concours de circonstances".
Elles sont reliées par le même fil, parsemées de réminiscences du passé.
L'auteur nous fait toucher du doigt le plus profond de nos âmes, l'intime de l'être,nous aide à approcher ces personnes au plus près.
C'est un essai sur le hasard,de toutes petites choses font basculer des existences....un livre merveilleux,original,à connotation philosophique,servi par une écriture élégante, profonde,où l'amour,le passé,la nostalgie affleurent d'une façon sobre et bouleversante ,surtout dans la troisième partie de ce bel ouvrage.
Est - ce le destin et la chance, le hasard et la coïncidence qui gouvernent nos vies?
Je n'en dirai pas plus pour le plaisir futur des lecteurs.....

Belle histoire. Un recueil de trois nouvelles qui sont liées, ont un point commun qu'on peut appeler le hasard. Après la lecture chacun pourra se poser les mêmes questions : "pourquoi suis-je ici, pourquoi mes parents se sont-ils rencontrés ?" Est-ce du à une force inconnue, à un flûtiste invisible ou au hasard tout simplement ?

J'ai trouvé le style incertain quoiqu'il s'améliore au second chapitre. Témoignage un peu court, qui risque d'être vite oublié. Un peu déçue donc. J'attendais quelque chose de plus dense.

Un jour, en se promenant, Philippe Labro siffle machinalement « bye bye Blackbird ». Il est abordé par un vieillard qui va lui conter l'histoire d'une extraordinaire passion liée à cette chanson.
Un autre soir, c'est un homme qui lui avoue l'avoir tenu dans sa ligne de mire pendant la guerre d'Algérie.
Enfin, il nous relate l'aventure de son ami Toma, échappé, grâce à un hasard miraculeux à une déportation à Auschwitz.
Trois nouvelles qui semblent toucher particulièrement l'auteur. Un fil rouge: celui de ce « flûtiste invisible » qu'il nous explique dans son introduction.
J'aime beaucoup Philippe Labro et ce livre m'a plu, mais j'ai, malgré tout, été un peu déçue. Peut-être que j'en attendais trop?
Toutefois, certaines images restent gravées en moi. C'est un gage de qualité pour des nouvelles.

N°673– Août 2013.
LE FLUTISTE INVISIBLE - Philippe LABRO – Gallimard.

Philippe Labro est un romancier remarquable, nous le savons tous, mais là , contrairement à ce qui est écrit sur la couverture, il ne s'agit pas d'un roman mais d'un recueil de trois nouvelles. En effet, si l'auteur se révèle être un conteur passionnant, un bon serviteur de notre si belle langue française, ces trois histoires n'ont pas de lien entre elles, elles sont indépendantes les unes des autres, à tout le moins sur le plan de la narration. Ce sont des situations romanesques puisées dans son expérience personnelle, dans l'imaginaire ou dans le simple témoignage. le texte est bien écrit, littéraire par conséquent mais ce sont des nouvelles, ce qui n'enlève rien à ses qualités, bien au contraire.

L'auteur nous livre son vécu dans « La ligne de mire ». Appelé en Algérie durant la guerre, il travaille comme journaliste et figure sur une liste de condamnés à mort par l'OAS. Celui qui est chargé de l'exécuter, et alors qu'il n'avait aucune chance de le manquer, hésite, ne presse pas la détente et lui laisse la vie sauve et ce sans aucune raison. Plus tard il le rencontre alors qu'il est devenu une personnalité connue et lui révèle cet épisode de son existence passée, dans le secret espoir que cela figurera dans un de ses livres. Dans « Bye Bye Blackbird », il raconte l'expérience sexuelle d'un jeune étudiant pauvre avec jeune fille riche sur un transatlantique qui les amène à New-York. Cet épisode est relaté à l'occasion de la rencontre fortuite avec un homme qui siffle un vieil air oublié. Avec « Le regard de Toma » c'est l'histoire d'un jeune juif qui, parqué avec sa famille dans un entrepôt, se plaint du froid. Sa mère finit par se laisser convaincre de chercher un endroit moins inconfortable. le lendemain, leurs compagnons d'infortune restés à leur place sont tous transférés à Auschwitz où il sont exécutés, mais eux sont protégés par leur nouvelle « cachette ». Ils finissent par être découverts et entassés dans des wagons plombés, promis à une funeste fin mais, par une sorte de miracle, un besoin soudain de main-d'oeuvre ou la décision d'un obscur fonctionnaire nazi, ce train fait machine arrière et les débarque à Vienne, leur sauvant ainsi la vie. Par la suite, dix ans plus tard, c'est lui qui, grâce à un sorte d'instinct de survie, sauve la vie d'un homme avec qui il s'évade d'un camps russe.

Ce titre assez énigmatique est emprunté à une citation d'Albert Einstein qui est d'ailleurs reproduite en exergue et qui évoque Dieu si on est croyant, le destin, le hasard, la chance si on ne l'est pas. Einstein avait en effet avec Dieu des relations bizarres, soit il en rejetait jusqu'à son existence, soit au contraire il évoquait ce « flûtiste invisible » qui, pour chaque être joue une étrange partition, à la fois mystérieuse et incontournable. L'expression est peut-être poétique mais depuis la nuit des temps les Romains croyaient que les Parques tenaient ainsi dans leurs mains les fils de la vie de chaque mortel. Les Grecs les appelaient les Moires.

A titre personnel, moi qui ne crois plus en rien et sûrement pas a ce que le catéchisme nous a enseigné, je suis fasciné par le hasard qui gouverne nos vies sans que nous voulions bien souvent l'admettre. Nous l'appelons chance, destin, la fatalité mais il n'a pas manqué de philosophes pour nous rappeler que nous sommes libres de nos décisions, que chaque homme a son « libre arbitre » et qu'il est capable de décider de sa vie. Je ne parle pas de la religion catholique qui nous enseigne que Dieu sait tout, même ce que librement nous allons décider, entretenant en cela une immense ambiguïté. Selon que nous sommes croyants ou pas, nous pouvons admettre « le doigt de Dieu » dans nos vies et il reste que bien des choses qui nous arrivent interviennent malgré nous, sans que nous y puissions rien. Cet élément inconnu, ce cas fortuit et de force majeure, cet événement imprévisible et irrésistible existe malgré nous et nous le subissons.

C'est donc, par delà la forme, roman ou nouvelles, un sujet passionnant que soulève Philippe Labro à travers ces histoires et qui fait débat. Il se contente de lancer cette réflexion passionnante de nature philosophique mais, bien entendu sans y apporter de réponse autre qu'un texte littéraire agréable à lire.

A la fin du livre, l'auteur tente une sorte de définition de la sagesse humaine face aux événements de la vie qui, surtout dans le cas du « regard de Tomas » met en évidence la relativité des choses qui gouvernent nos vies. Il y a toujours deux vérités, deux réponses à chaque question comme le rappelle l'écrivain Michael Chrirston.

Hervé GAUTIER - Août 2013 - http://hervegautier.e-monsite.com

























































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À travers trois nouvelles, l'auteur nous parle du hasard, de l'aléa que l'on trouve dans la réalité et qui fait basculer des existences.La question de ce roman est posée : Pourquoi ?. Mais il y a t'-il vraiment un hasard finalement ?

Ce livre est intéressant parce que l'auteur veut vous montrer que la vie ne tient qu'à un fil. le hasard fait partie de la vie et on ne sait ce qui peut arriver.

Ce livre propose trois nouvelles. C'est court et chaque histoire a ses points forts. le première nous amène à l'après-guerre et le rêve américain. La deuxième nous fait vivre la guerre d'Algérie. La dernière nous emporte dans la deuxième guerre et la Solution Finale.

Les sujets sont donc intéressants tant ils sont forts en émotion mais malheureusement j'ai eu du mal à terminer ce court livre. Peut-être l'écriture, peut-être la manière de raconter.

Quand j'y repense je me dis que les histoires étaient sympas mais je pense que j'aurai préféré les lire séparément et avoir un plus grand développement.

Même si je comprends le but de ce livre et de l'auteur de montrer et démontrer que le hasard dans la vie est indéniable, je ne pense pas en garder beaucoup de souvenirs.

Sur la quatrième de couverture ça avait l'air bien , l'idée de montrer comment le hasard ou "flûtiste invisible" dirige notre vie, nous fait faire des "choix" et surtout "POURQUOI?" !
Mais sur le papier l'auteur ne m'a pas convaincu, les nouvelles sont sympathiques, bien écrites mais je n'ai pas vraiment trouvé de rapport avec le but que c'était fixé l'auteur de nous montrer que le hasard dirige notre vie. C'était mon premier roman de cet auteur, peut être juste que je n'ai pas su comprendre son style, mais en bref en refermant ce livre après en avoir lu la dernière page , j'étais déçue.

Trois récit contés par l'auteur sur des destins qui ont vécu une expérience qui ont changé soit leur vie ou influencé sur un moment de celle-ci. Un événement (appelé par Einstein le flûtiste invisible) qui vient faire basculer un moment où "aucune force n'exerce un contrôle". Un jeuen homme rencontre son premier amour sur un bateau, un autre reçoit le témoignage d'une personne qui a failli le tuer pendant la guerre d'Algérie et un homme raconte comment il a échappé à Auschwitz.
Assez original mais l'écriture m'a déçue.