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3,56

sur 890 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour un jeune d'aujourd'hui, aller étudier aux USA est devenu presque banal. Juste après la seconde guerre mondiale, c'était au contraire extrêmement rare. La mobilité des personnes était très réduite, et chaque nation "cuisait dans son jus". Philippe Labro a eu la chance de découvrir l'Amérique dans les années '50, alors qu'il était encore très jeune. Il a fait des études en Virginie, un Etat sudiste, très conservateur et raciste. le combat pour les droits civiques n'avait pas vraiment commencé aux USA. L'auteur avait pour condisciples des étudiants blancs, tout imprégnés par un sentiment de supériorité et par un conformisme étouffant. le narrateur, quoique surpris par la société où il se trouve immergé, s'y adapte assez facilement. Il nous fait pénétrer dans cette Amérique bon chic bon genre, bien-pensante, qui à présent nous semble anachronique. Mais pour moi, ce qui donne tout son poids au livre, ce sont les sentiments du héros pour une jeune Noire: connaissant le racisme ambiant, j'ai tremblé pour ce couple qui n'avait pas vraiment droit de cité dans la société très conservatrice d'alors.

J'ignore si ce roman est véritablement autobiographique, ou si l'auteur a beaucoup brodé sur son expérience personnelle. Je crois que Philippe Labro est un homme remarquable et... un peu imbu de sa valeur. Après cette lecture, mes sentiments à l'égard de l'auteur sont assez ambivalents. En tout cas, il donne un éclairage intéressant sur un monde très éloigné du nôtre dans l'espace et dans le temps.
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Un souvenir de plaisir littéraire savouré d'autant plus fortement que j'étais moi même étudiante.
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Ce roman autobiographique nous décrit l’une des deux années passées par l’auteur dans un collège de Virginie en 1954 1956.
A travers ses descriptions des mœurs des collégiens formant une collectivité très étroite, on entre-aperçois l’un des fondements de la mentalité particulière des américains; Notamment ce qui en fait un peuple si soudé, si collectif.

Le conformisme est poussé à l’extrême et explique que ce peuple se distingue des autres jusque dans ses mimiques.

Si les acteurs américains jouent tous de la même façon c’est non seulement pour suivre les rituels, mais aussi parce qu’il ne se conçoit pas de pouvoir jouer autrement. Sur le campus tous les collégiens et leurs « dates » se doivent de s’habiller selon les mêmes règles et se comporter de la même façon. Tous écart entraîne, au mieux, les regards désapprobateurs.
Au sein du collège une commission d’étudiants existe surveillant tout écart de conduite et rappelle la nécessité d’intégrer l’esprit de corps.

Quelques passages faisant allusion au sexe ne m’ont pas paru nécessaires si ce n’est par esprit de vantardise.

Souvent la personnalité quelque peu prétentieuse de Labro efface les éléments qui auraient pu édifier le lecteur sur l’esprit américain.
Mais n’oublions pas que ce texte est un roman avant d’être une étude ethnologique.
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J'ai presque du mal à expliquer ce que j'ai apprécié dans ce roman de Philippe Labro. Est ce le style de ce romancier? L'histoire? Sûrement les deux...
Ce qui est sûr c'est que cet étudiant étranger est attachant, on parvient à s'identifier à lui même si on n'est pas un homme, même si l'on n'a jamais vécu un an à l'étranger. A travers lui, on ressent cette découverte d'un pays étranger, l'intégration lente puis l'attachement au point de ne plus vouloir en repartir.
Philippe Labro sait parfaitement mêler histoire intime et éléments historiques. C'est donc une véritable plongée dans les Etats Unis des années 50 qu'il nous offre et ce bain est très agréable.
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joli récit d'un frenchi dans une Amérique révolue.
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Invité par une prestigieuse université de Virginie, un jeune Français découvre émerveillé la vie dorée des college boys, leurs équipes sportives, leur campus dans une vallée paradisiaque. C'est le temps d'une Amérique sage, celle d'avant l'explosion des moeurs et le fracas des années soixante.

LIvre initiatique qui doit plaire aux jeunes avides de voyages et d'aventures mais pour ma part, j'ai moyennement apprécié et au fil des pages, ce livre m'a ennuyée.
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Au milieu des années 50, un jeune français se voit octroyer une bourse afin de partir étudier un an aux États-Unis, plus particulièrement en Virginie.
En fidèle roman d'initiation, le personnage va découvrir l'amour mais aussi la dur réalité des choses, le racisme, les apparences souvent trompeuses et les tabous d'une société bien pensante.
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très bon livre ! j'ai vraiment apprécie ma lecture qui nous plonge dans un passé très plaisant !
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Livre en bon état trouvé dans une boîte à livres.
Je suis heureuse de l'avoir trouvé et lu.
roman découpé en 4 parties : chacune est une saison.
Un étudiant français a été pris pour une année d'études en Amérique vers 1950.
Il découvre, et nous aussi, la vie étudiante dans ce pays, le racisme blanc/noir, les dates...

J'ai bien apprécié.
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Lu il y a plus de vingt ans, ce livre ainsi qu'Un Eté dans l'Ouest, m'ont fait découvrir Philippe Labro me donnant envie de lire par la suite tout ce qu'il a publié. Jamais déçu, donc pour moi ce livre est une belle rencontre.
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