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Citations sur Un été dans l'Ouest (98)

Elle avait de beaux yeux clairs sous ses sourcils roux et des cheveux couleur de son. Elle tenait la guitare à plat sur sa jupe portefeuille taillée dans une grande toile noire striée de bleu et de jaune. Elle portait aux pieds des western boots à talons biseautés et une veste en daim à franges, style Buffalo Bill, sur ses épaules étroites. Une veste magnifique, trop large pour elle.
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C'est beau, parce que c'était immaculé. Parce que rien n'avait entamé ces espaces, ces montagnes, cette infinie verdure.
Pour reprendre une émouvante phrase de la légende du peuple Apache, ' la terre était comme neuve"
La terre, et le ciel.

Ainsi ai-je découvert le colorant, à sept heures trente,un matin de juin.
C'est à cet instant que j'ai effacé le souvenir saumâtre de ma rencontre avec les deux hommes dans la Ford rouge et blanche, quelques jours auparavant, sur la route 48 en direction de Cincinnati.
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Et Bill, et doc, et Pachéco, et Mack, et les deux voyous sur la route - tous dissemblables, croyais-je, tous uniques ! Je ne comprenais pas cette chance qui est l'apanage de la jeunesse, selon quoi l'on a encore trop peu avancé dans l'existence pour pouvoir définir des stéréotypes, et l'on a pas encore rejoint les rives de ce scepticisme qui fait parfois conclure que tous les hommes sont les mêmes, et qu'il y a du gris dans la vie, et qu'il se pourrait que la vérité fut triste.
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Elle détacha son visage du mien pour me faire face et me dit :
-- Regarde-moi maintenant, ne cesse plus de me regarder.
Elle continua de serrer une main dans la sienne, je suivis son ordre et la regardai. Je sentis son bras qui était resté libre descendre le long de ma poitrine puis se poser sur ma cuisse. Elle avança l'autre main au-dessus de mon pantalon de toile, puis elle le frôla du plat de la paume. Elle souleva la main comme pour la retirer, ce qui me parut terriblement frustrant, mais, immédiatement, elle reposa la main sur moi. Elle enserrait mon sexe dans sa main comme une tenaille, en le plaquant à travers la toile du pantalon contre mon bas-ventre, chair contre chair, sans avoir bougé un seul de ses doigts. Bientôt, une secousse violente m'agita et je fermai les yeux pour jouir de la sensation tant attendue. Mais elle dit alors sur un ton empreint, pour elle aussi, d'une certaine douleur :
-- Ne ferme pas les yeux. Regarde-moi.
J'ai obéi. J'ai retrouvé ses beaux yeux clairs dans lesquels j'ai plongé les miens, et j'aurais voulu en cette rapide et unique seconde que le temps s'immobilise, son temps comme le mien. Le plaisir a couru en moi une deuxième fois, et j'ai à nouveau fermé les yeux.
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La tornade s'est dissipée à l'horizon. Bientôt, elle ne fut plus qu'un trait de crayon sale sur une surface laiteuse, noire et grise, puis elle s'est confondue dans l'encre du vaste ciel du Middle-West et nous avons perçu le premier cri d'un oiseau. Les senteurs des plantes et des fleurs qui s'était évanouie pendant le phénomène, revinrent en même temps que les mille petits bruits et chants de la grande plaine. Et c'était comme si la vie retrouvait la vie.
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Je me réveillai dans mon hamac et me redressai sans bruit. Devant moi, en short jaune citron, le docteur me contemplait, l'œil écarquillé et la bouche entrouverte, haletant bêtement, comme je crois vous l'avoir conté. Il était fort près de mes doigts de pied- j'avais ôté mes vieilles Keds bleu marine, seule marque de chaussures portables dans toute l'île- et il m'apparut ce qui faisait haleter le docteur, c'était justement mes orteils. J'agitai alors vivement mes pieds et il eut un sursaut et tourna son regard béat mais surpris vers moi.
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En m'apercevant, Amy eut d'abord un froncement de sourcils, puis une lueur dans son regard, puis un sourire éblouissant qui effaça d'un coup la somme de rancune que j'avais amassée.
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Selon lui, il y avait deux règles fondamentales de survie dans ce monde : d'abord, se méfier des grandes cités. Ensuite, ne pas quitter l'Ouest.
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Ce qui compte pour moi, c'est de parler aux gens et les écouter et reproduire tout ça, mes voyages et ma vision, dans mes poèmes et les mettre en musique. Ce qui compte, c'est de construire mon oeuvre.
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La dureté et l'autorité qu'il avait manifestées dans sa conduite des affaires du camp et du maniement des hommes, laissait la place, lorsque je me promenais seul avec lui dans la forêt, à une jubilation poétique. Il était chez lui dans la forêt, il y avait passé la majeure partie de sa vie et il lui donnait son temps, son écoute et son amour.
_Assieds-toi, me disait-il, et attends. On ne comprend et on ne rencontre bien les animaux ou les choses qu'en restant immobile.
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