AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 366 notes
5
10 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis
Superbe roman, largement autobiographique, de Philippe Labro, qui transporte son lecteur vers l'Ouest, le vrai, celui du Colorado, des forêts immenses peuplées de pins Ponderosa, White Fir, Douglas ou Blue Spruce, celui des élans, des ours noirs, l'Ouest où l'on peut observer la nature, l'écouter, s'imprégner de ses senteurs, de ses bruits, de ses silences, de son immensité.

Philippe Labro a choisi de décliner le vécu d'un étudiant français au cous cet été dans l'Ouest, en trois parties : la route, le camp, la forêt.

La route est inévitablement le terrain de rencontres et d'événements, dangereux lorsqu'il s'agit de voyous, délicieux lorsque c'est une jeune fille qui lui fera connaître une jouissance inédite, les yeux dans les yeux, l'entraînera à l'abri d'une tornade dévastatrice, sous un buisson, en une communion des corps intense se protégeant mutuellement de cette fureur de la nature. Leurs chemins seront différents, leur amour bref mais intense, les souvenirs à jamais conservés.

Le camp, c'est le but du voyage du jeune homme, pour travailler à pulvériser de l'insecticide sur des conifères de la forêt d'Uncompahgre menacés de destruction par bien plus petits qu'eux, les spruce beetles. Dans cette partie, l'auteur développe la vie du camp, avec les horaires et conditions de travail, les repas, les soirées, les virées à la ville quelque peu alcoolisées, mais aussi et surtout les relations humaines. le jeune étudiant va ainsi découvrir des personnalités variées, des vies si différentes de celle qui l'attend lui-même, avec toujours la nature en toile de fond.

Et enfin, la forêt, partie au cours de laquelle se poursuit la vie dans le camp, avec plus d'échanges et de partages sur la nature, les arbres, la rivière, les truites, mais aussi un épisode sanglant. Ce sera aussi l'occasion de revoir par hasard la fille de la route et de partager des adieux qui marqueront encore davantage le souvenir.

Tout ce texte dégage une impression de vie simple, dure, d'imbrications d'événements imprévisibles, de regrets diffus, de toute une nostalgie du vécu à mesure que les jours qui défilent voient approcher le terme des travaux avec la fin de l'été, le tout servi par une belle écriture qui coordonne les choses liées entre elles ou pas.

Une belle rencontre avec l'Ouest, avec les mystères de ceux qui le parcourent, y vivent ou y meurent. Un très bon moment de lecture pour tous les amateurs du "wild" où l'humain trouve malgré tout sa place.
Commenter  J’apprécie          814
Un jeune homme français ,au milieu des années cinquante va aux Etats-Unis pour étudier. Durant ses vacances là-bas il cherche à gagner un peu d'argent pour payer ses études. C'est le début d'une aventure surprenante au milieu du Colorado, sa rencontre avec des gens plus fascinants les uns que les autres. Un livre qui nous fait comprendre la vie dans cet immense pays, une invitation presque pour nous y rendre, tant tout y est bien raconté.Du suspense, de l'aventure, des amitiés, des rodéos, le fantasme des pieds nus et orteils des filles aussi, j'ai adoré étant moi même fétichiste des pieds nus
Commenter  J’apprécie          240
Un roman que j'ai aimé lire, sentir, traverser comme cette Amérique qu'il raconte : celle de la route, des silos à grains et des champs à perte de vue, celle des tornades, celle des forêts de pins géants, des grands lacs, des pick-up et des coffee shop de seconde zone.
Ce livre qui ne raconte rien, ou presque : l'été d'un étudiant dans le grand Ouest, petit frenchy à l'aube de sa vie qui taille la route, seul dans l'immensité des états-unis, pour aller transpirer sous les vapeurs d'insecticides, un travail ingrat : sauver la forêt de l'invasion massive d'insectes ravageurs.
Ce livre qui sent la résine, la sueur et la terre, m'a fasciné du début à la fin et j'y est retrouvé avec un doux plaisir l'ambiance des grands parcs américains, Mesa Verde, Yosemite, Séquoia...
Commenter  J’apprécie          171
Un été dans l'ouest
J'ai été happé par le titre je savais quand lisant la 4 même couverture je serai heureuse en le lisant
Je n'ai pas été déçue un roman que j'ai aimé du début à la fin, traverser l'amérique avec lui celle des grands espaces celle qui fait rêver, celle des grandes routes, des silos, des champs, celle des grands lacs, des forêts, des montagnes, des pick-up, des coffre shop....
Ce livre raconte l'histoire d'un français, étudiant de Virginie et qui décide de prendre la route et de gagner sa vie un été pour continuer à payer ses études une année universitaire de plus.
Il obtient un emploi ingrat mais utile sauver les forêts de l'invasion massive d'insectes ravageurs..il découvrira l'amour, l'amitié, les différences.
Ce livre est la suite de l'étudiant étranger
Mais il se lit très bien s'en avoir lu le 1er.
J'aime l'écriture de Philippe labro ça m'a donné envie de lire le 1er roman ...
J'ai voyagé dans ce roman ça m'a rappelé mon voyage dans l'ouest américain et dans le wyoming...

Vous pouvez vous y plonger ...vous serez captiver par ce beau roman si quelqu'un souhaite l'échanger contre le 1et me faire signe .?
Commenter  J’apprécie          160
C'est avec un grand intérêt que j'ai voulu lire la suite de l'étudiant étranger qui raconte l'année d'études dans une université américaine dans les années 50 d'un
jeune français débrouillard.
Bien sûr il s'agit du récit autobiographique d 'un été dans une région belle et sauvage, le Colorado pour gagner de quoi se payer une deuxième année d'études.
D'abord " se taper la route" avec ses rencontres en stop, ou en bus pour faire 5000 km en traversant du pays. Des malfaiteurs, une jeune fille bohème et sa guitare , une tornade et la MST ramenée ensuite.
Puis rejoindre un camp forestier pour participer à une campagne de sauvegarde des arbres menacés par un insecte ravageur; là connaître un monde d'hommes costauds et partager leur vie rude dans un encadrement quasi militaire. Un contremaître va le remarquer et lui transmettre sa connaissance du monde de la forêt, qu'il tient lui-même d'un indien. Une scène digne d'un western apportera une page sanglante à leurs journées. Notre jeune homme se montrera toujours compétent, réactif, plein de ressources rêvant à une jeune fille tourmentée grâce à ses lettres.
Le retour sera dur pour se lancer dans le journalisme à Paris car le choc de cultures est vivement ressenti.
Très beau roman d'apprentissage, une vie qui s'annonce riche et vécue intensément comme en témoigne encore la carrière de Philippe Labro.



Commenter  J’apprécie          130
Un jeune Frenchy en mal d'aventures et d'argent pour terminer ces études aux États-Unis s'engage pour une saison d'été pour sauver une forêt malade dans la région des rocheuses. Après un voyage à base d'auto-stop et de cars greyhound et une rencontre marquante, il fait la connaissance d'un univers de gens d'horizons très divers, en général saisonniers sur des chantiers. Il découvre une solidarité humaine et un empathie bien utile pour supporter des conditions de travail difficiles, avant de reprendre études et recherche d'un job à son retour en France. Sans doute autobiographique, le roman pêche un peu par une fin laborieuse lors de le recherche du premier emploi.
Commenter  J’apprécie          121
C'est avec appréhension que j'ai débuté ce roman. le résumé me faisait un peu peur et je ne pensais pas aimé mais j'ai débuté et très vite, je me suis laissée emportée.

Le narrateur a étudié pendant un an dans une université de Virginie et pendant l'été, il abandonne la vie d'étudiant pour travailler dans les montagnes du Colorado. Très vite, il s'aperçoit que la vie y est différente que sur les bancs de l'école. Il commence par être pris en stop par deux malfaiteurs mais il réussit à s'échapper. Dans un bus, il rencontre une jeune fille, Amy, appelée la fille Clarke. Il vivra un amour d'un jour qui continuera à l'obséder pendant longtemps.
Puis, le voilà arrivé aux camps, la vie est dure. Les personnages doivent couper des arbres, les sauver d'une invasion d'insectes destructeurs. Il se lie d'amitié avec quelques personnages, participe à une bagarre générale, assiste à la mort d'hommes dont un de ses amis. C'est ce qui le poussera à quitter le camp et à retourner à la vie normale.

Je crois que je n'ai jamais autant ressenti de nostalgie en lisant un livre. Je l'ai peut-être lu au bon moment mais le fait de rencontrer des gens, s'habituer à leur présence et leur dire au revoir sachant très bien qu'on ne les reverra plus jamais m'a beaucoup touché. Philippe Labro a une écriture plaisante ce qui rend la lecture agréable et touchante à la fois. Quelques longueurs mais rien de bien gênant. Il aborde pleins de thèmes d'actualité : le raciste, la valeur de l'argent en travaillant dur, les difficultés à trouver un emploi, la nature, les rapports amoureux.
Des romans de Philippe Labro que j'ai lu pour le moment,« Un été dans l'Ouest » est mon préféré.
Commenter  J’apprécie          121
Le mois dernier j'ai lu le bouquin sur l'assassinat de Kennedy de Labro, On a tiré sur le Président. Il évoque à de nombreuses reprises son voyage précédent aux États-Unis, son roadtrip vers l'Ouest… Et j'ai eu envie d'en savoir plus et de lire le roman/témoignage qu'il en a tiré. Bon, j'ai commencé par mal faire ma recherche et ne pas me rendre compte qu'il y avait deux bouquins, L'Étudiant Étranger ET Un Été dans l'Ouest, et du coup je n'ai acheté que Un Été dans l'Ouest, mais bon c'est pas grave, la médiathèque d'à-côté a apparemment toute l'oeuvre de Labro (les hasards du débroussaillage, elle a ça mais pas les Versets Sataniques que je voulais lire, par exemple) du coup j'irai les chercher, ça m'évitera de les acheter pour les revendre une fois lus. Oui, parce que bon, c'est sympa, mais c'est pas exceptionnel et je ne garde plus que l'exceptionnel. Ou ce que je voudrai relire. Je ne suis pas certaine que je voudrai relire les romans de Labro. Mais je suis tout de même contente de les avoir lus une fois !

On accompagne un Labro de dix-neuf ans dans un road-trip puis sur le site de son job d'été, pendant lequel il asperge d'insecticide une forêt américaine. Je ne suis jamais allée aux États-Unis donc je ne sais pas dire si c'est réaliste, mais en tout cas c'est tout à fait ce que j'imagine de la vie dans les petits bleds avec travail difficile, pas de femmes et des flingues. du coup j'ai complètement été emballée, même si par moments ce sont réellement des rêves de jeune garçon qui ne me correspondent pas des masses. Par ailleurs, il y a cette chanson, cette chanson qui reste dans la tête sur la Loi de la Route, enfin, bref, tout ça a fait vibrer la corde en moi qui rêve d'aller dans le Nouveau Monde du Nord (oui, le Nouveau Monde du Sud, j'y suis déjà allée. Bon, j'y retournerais bien.) pour s'y balader tranquillement et découvrir ces paysages qui me font rêver depuis toute petite (le Wyoming ! Flicka ! )

J'ai réservé l'Étudiant Étranger à la médiathèque. J'ai envie de voir comment Labro se débrouille dans les colleges de l'Est. Je vous dirai ça.
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          90
Cette histoire est doublement celle d'un voyage, puisque le narrateur n'est pas américain : c'est un jeune français, et il a passé une année dans une université de Virginie avant de partir à la rencontre du Grand Ouest. le voyage en lui-même, la route jusqu'au Colorado, est un peu rapide et n'occupe pas beaucoup de place dans le roman. L'auteur se concentre sur quelques évènements importants, et j'avoue avoir été légèrement frustrée. Néanmoins, l'envie de parcourir la route et des réflexions sur ce que cela implique sont présentes tout au long du roman. Mais globalement, l'été de notre étudiant passe très vite, et j'aurais parfois aimé que certaines choses soient un peu plus creusées.

Arrivé dans le Colorado, le narrateur se trouve face à l'immensité de la Nature. En effet, nous sommes dans les années 1950, et l'Ouest n'est pas encore une destination touristique. Ainsi, notre étudiant se trouve face à une nature préservée et sauvage, qu'il contemple et qu'il nous fait admirer. Cette évocation de la nature, des grands espaces et du sentiment de liberté qui leur est lié m'a plu. Il rencontre aussi des hommes différents, plus bruts, plus authentiques peut-être, qui lui apprennent notamment les vertus du silence.

Le personnage principal est un jeune homme assez sympathique. C'est un étudiant qui se cherche encore, qui n'a pas trouvé sa voie, et qui trouve un début de réponse dans l'Ouest. Car au-delà d'un récit de voyage et d'un hommage à la nature, ce roman s'attache aussi à l'évolution de ce jeune homme, qui se découvre plus fort qu'il ne l'aurait cru, qui prend confiance en lui. Néanmoins, il m'aurait fallu en savoir plus à son sujet pour s'attacher à lui (peut-être dans ce cas aurait-il fallu lire le roman précédent ?). Mais surtout, j'aurais aimé avoir davantage de pistes de son évolution future à la fin du roman, je suis restée un peu sur ma faim.

Quant aux autres personnages, ils sont assez peu développés, nous ne faisons que les effleurer, même si certains se font remarquer, comme la fille Clarke qui initie le narrateur à la « Loi de la route ».

L'écriture de Philippe Labro est de qualité, et ce roman a fait partie de la sélection du Goncourt l'année où il est sorti. J'ai particulièrement aimé sa manière de décrire la nature et les paysages. C'est une écriture plutôt grave, son histoire est une réflexion sérieuse et ne se prête pas à l'humour.

Ainsi, c'est un roman que j'ai apprécié, notamment pour la présence de la nature et le cheminement interne du narrateur, mais j'ai été un peu frustrée sur plusieurs plans, par la brièveté de l'intrigue notamment. Néanmoins, si les grands espaces de l'Ouest vous attirent, je vous le conseille !
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
Commenter  J’apprécie          90
Lu des années après L'étudiant Etranger, dont ce livre est la suite, j'ai retrouvé avec plaisir la plume alerte de Philippe Labro et ce jeune personnage qui découvre le monde. Ici un monde âpre et sauvage, le monde des bucherons et la forêt du Colorado. C'est toujours aussi vivant, toujours aussi humaniste dans sa façon de poser son regard sur les hommes et les femmes. Un agréable voyage dans le temps et l'espace, le Grand Ouest, les années 50 et les prémices de la beat Generation. le personnage du chanteur qui tape la route, Tom Morningside, m'a particulièrement plu.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (1017) Voir plus



Quiz Voir plus

Des cornichons au chocolat

Comment s'appelle le chat de Stéphanie

Garfield
Garffy
Garfunkel

6 questions
52 lecteurs ont répondu
Thème : Des cornichons au chocolat de Philippe LabroCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..