j'ai reçu ce livre dans le cadre de masse critique - merci Babélio -
Toutefois ce serait mentir de dire que ce livre m'ait beaucoup intéressée
de plus le contenu du livre ne tient pas vraiment compte des promesses de la quatrième de couverture. L'auteur ouvre des pistes qui pourraient donner un peu de piquant à l'histoire, malheureusement vite abandonnées.
Clarisse, une jeune diplômée en lettres, est embauchée pour réaliser le classement et le répertoire de la bibliothèque d'un écrivain décédé, Paul Rambert Martin, en vue de sa vente.
Elle est accueillie par une femme âgée, acariâtre et peu soignée, la veuve de l'écrivain appelée "la Capitaine".
Heureusement, Suzanne, l'employée de maison, la prend en amitié.
Arrive Renaud, le fils de la maison, le vrai responsable de son embauche. Il lui fait découvrir les charmes du marais poitevin.
Entre Renaud et sa mère "la Capitaine" aucune affection ni amour. La mère vit dans son passé militaire en Indochine. Elle passe également une partie de ses journées à hurler après son voisin qui n'est pas non plus en reste ni d'ailleurs un simple voisin.
Clarisse s'intéresse à l'histoire de cette famille ainsi qu'à celle du manoir, aidée par la découverte du journal de Paul Rambert Martin et les récits de Renaud.
Ce livre se lit très vite, je l'ai lu en peine deux jours .
http://abbesses39.blogspot.fr/
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Un livre qui parle d'une amoureuse des livres, ce résumé avait tout me plaire!Malheureusement ce livre s'attarde finalement sur un tout autre sujet: les "secrets" de famille, et encore le mot est un peu trop fort. Je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire, malgré sa minceur, il m'a fallu beaucoup trop de temps pour le terminer tant il manquait de ce petit quelque chose qui fait qu'on ne peut pas lâcher un livre. Tout est survolé ici: la description des personnages, de leur caractère, ce qui fait qu'on ne s'attache à personne. La pseudo histoire d'amour sort de nul part et arrive d'un seul coup, ce qui fait que je n'y ai pas cru une seule seconde. Les sois-disant secrets de familles sont un peu fades, à peine expliqués, balayé à la va-vite. Ce livre me laisse un goût de bâclé, d'inabouti, d'inachevé, comme s'il avait été publié trop vite alors qu'il aurait mérité d'être retravaillé.
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Une histoire d'amour envoutante construite sur la réconciliation avec le passé, celle qui es nécessaire au bonheur.
Entre les mur d'un manoir du Marais poitevin battit sur des mensonges, des secrets et des disputes, découvrez la vie de Renaud à travers les découvertes de la jeunes Clarisse.
J'ai beaucoup cette histoire qui n'es pas une histoire d'amour comme on l'entend. La jeune Clarisse est embaucher pour faire l'inventaire d'une immense bibliothèque personnel.
Arriver au domaine, elle tombe littéralement dans une maison de fou. La Capitaine ressemble a une folle, sont voisin n'es pas mieux. Tous les matins et tous les soirs ils se rejoignent dans les jardins et s'engueule encore et encore avant de retourner chacun chez eux.
Qui sont ils et pourquoi cette guerre ouverte?
Lorsqu'elle crois atteindre la vérité de cette femme avec l'aide de la bonne, Renaud, le fils de la maison, revient au bercail et la, tous ce que l'on pensais acquis nous retombe dessus et nous repartons dans le couloirs a la recherche de secrets qui on anéantie cette famille depuis plus de 60 ans.
Une lecture assez surprenante. A sont début, je ne pensais pas tomber dans ce genre de roman, mais j'ai pris beaucoup de plaisir a le lire.
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Voilà. La capitaine avait gagné. Elle avait capté l'attention de Renaud, il l'avait écouté et en quelque sorte découverte Elle s'était recadrée dans sa propre image, dans une image dont il ignorait tout, à laquelle il ne s'était pas attendu Qu'éprouvait-il ? Dubitatif, il revenait à Paul Rambert Martin
Grasses, énormes, alanguies dans leurs formes étranges, la variété infinie de leurs colories mêlait délicats pastels et tons violents, somptueux et profonds. Sur les vigoureux arbustes aux larges feuilles indolentes, chaque fleur était un festival de teintes vaguement inquiétantes. Ces plantes inconnues m'intriguaient, me procuraient un malaise confus, et il leur arrivait de hanter mon sommeil.
Si un visage, une intonation de voix, l'éclat d'un rire vous sont présents à tout instant, si l'absence pèse et semble interminable, est ce de l'amour? Si tel est le cas, alors je vous aime. Sauf que ces belles interrogations sont inutiles. Je sais cela depuis longtemps. Je refusais de me l'avouer, c'est tout.
J'avais très vite renoncé à "être comme les autres" et m'étais consacrée sans partage à mes chers bouquins.
Certains soirs, lorsque le vent en décide, ce que je crois être son odeur me parvient. Et je contemple la ligne ininterrompue des arbres qui le bordent et la dissimulent...