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3,75

sur 312 notes

petit bijou de littérature..
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Claire, jeune fille issue de la campagne vient faire ses études à Paris. A hypokhâgne elle ne s'autorise aucun loisir tout est travail. Elle pense à sa famille, à ce milieu de travail qu'elle n'aime pas mais qui est quand même le sien.
Le père vient la voir une fois l'an mais il n'est pas à sa place dans ce milieu urbain qui lui est étranger.
Meme sa propre fille lui devient étrangère........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................


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Le style est lourd, alambiqué. le vocabulaire légèrement pédant pour un lecteur basique. Un trou béant de 20 ans en fin de roman, qui nous laisse sur notre faim.
Pourtant Claire est attachante dans sa façon de se couler dans sa nouvelle vie parisienne en gardant ses bottes bien fichées du côté de la Santoire. Un roman qui fait apprécier la terre d'en haut.
Une remarque négative : l'auteure situe la vallée d'Aspe en Ariège. C'est impardonnable pour un Béarnais...
Un plaisir partagé avec Claire : regarder par la fenêtre d'un musée. Toujours des moments de sérénité.
A lire tranquillement par un dimanche ensoleillé.
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Bien...sans plus. Écriture bizarre, sans beaucoup de ponctuation !
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entre Cantal et Pays , entre paysages et paysans Belles écriture trop nostalgique à mon goût
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Dans l'ensemble, c'est plutôt bien écrit. du bel ouvrage, assurément, à part que l'ensemble, de mon humble point de vue, ne tient pas. Je m'explique : dans ce roman, nous sommes en présence de trois parties, inégales par leur longueur et leur narration.
Les Pays - Dans la première, nous suivons un « on » qui monte à Paris, dans les années soixante environ. On, c'est un père paysan, accompagné de deux de ses enfants, qui décident de prendre un bol d'air parisien. Ce sera l'occasion de visiter le salon de l'agriculture :
« Dans le bâtiment la rumeur était énorme, elle montait de partout à la fois, vous tombait sur le corps et ne vous lâchait pas. On avait lu sur des panonceaux les noms des races, le père reconnaissait que, pour plusieurs d'entre elles, il ne savait même pas qu'elles existaient, ni à quoi elles ressemblaient. Il répétait que c'était fou de devoir venir au Salon de Paris pour en apprendre sur les vaches quand on vivait et travaillait depuis toute sa vie avec les bêtes. »
Ensuite, nous suivons dans la deuxième partie les tribulations De Claire, qui quelques années après ce voyage avec son père, revient à Paris, cette fois-ci pour étudier les lettres classiques, à la Sorbonne. Elle vient d'Auvergne et dans la capitale, doit apprendre de nouveaux codes de vie. Marie-Hélène Lafon abandonne le pronom impersonnel mais ne passe pas pour autant au je : elle observe cette jeune fille et décrit sa vie, entre deux identités contraires :
« Elle ne regrettait pas les étés anciens, les étés vert et bleu coupés d'orage impérieux, les étés du foin engrangé en bottes rectangulaires et dures sanglées de ficelles rugueuses. Ces travaux étaient derrière elle, arrachés d'elle et cependant inscrits. Son corps tenace les avait connus et elle comprenait sans paroles que les autres qui étudiaient à Paris avec elle dans les amphithéâtres et les salles de cours ne savaient pas ces façons ancestrales, menacées, en précaire équilibre au bord de l'obsolescence, ou ne les avaient effleurées qu'à titre de récréation estivale et joyeuse, partagée avec des cousins ou des voisins à la faveur de la brèche plus ou moins enchantée ouverte dans l'ordinaire du temps par les vacances rituelles chez des grands-parents ou les oncles et tantes retournés, ou demeurés, au pays d'origine. »
Et pour chlore ce roman, nous retrouvons Claire à la quarantaine, définitivement installée et adoptée à Paris. Elle reçoit son père et son neveu dans son appartement, entre autres péripéties…
Finalement, en écrivant ces lignes, je comprends mieux les intentions de l'auteur. La première partie, ce sont les impressions vagues et mouvantes de l'enfance, quoique parfois hyper précises, de ce voyage à Paris encore gamine. Deuxième partie, la jeune fille se remémore son installation dans la capitale, sa chambre d'étudiante, ses professeurs et camarades… Puis les années passent et la jeune fille s'est muée en femme, qui travaille et vit désormais à Paris, portant ses racines en bandoulière, lors de fréquents retours dans son pays d'origine…
Je comprends mieux les intentions de l'auteur mais il n'en reste pas moins qu'il manque à ce roman de la cohésion, que l'ensemble n'est pas soudé véritablement, qu'on a l'impression fâcheuse de lire trois textes différents, un peu comme des nouvelles rassemblées habilement sous le titre « Les Pays », titre chargé de faire le lien entre ces trois âges de la vie.
A ce point de cette chronique, vous vous dites que je suis plutôt vache, que je ne manque pas de culot pour dénigrer Marie-Hélène Lafon, tout de même, elle est le prix du style de cette année (et aussi, perfidement, vous vous dites qu'inversement du style, j'en manque un peu, voire pas mal). Peut-être vous vous dites aussi « et si je le lisais, ce roman » car ça a l'air plutôt intéressant, plutôt intense comme écriture, surtout que c'est vite lu (je dégaine le super argument pour les surbookés, 208 pages tout rond).
Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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