Juste la fin du monde

L'écriture de Jean-Luc Lagarce n'a malheureusement pas réussit à conquérir mon coeur. le sujet a beau être beau et sûrement bien traitée j'ai eu du mal à arriver à apprécier avec les nombreuses répétitions. Je sais que c'est un style mais pour moi ça finissait par être lourd surtout à lire.

J'aime beaucoup la langue de Lagarce, c'est beau, nuancé, répétitif, poétique. On retrouve les non-dits et les conflits latents de Derniers remords avant l'oubli. Oui mais voilà, le problème c'est que Lagarce a choisi la forme théâtrale. Or, autant c'est un plaisir à lire, autant sur scène c'est ennuyeux. Donc mon avis est mitigé: c'est une oeuvre théâtrale un peu ratée, mais c'est une magnifique oeuvre littéraire.

C'est une pièce de théâtre étrange que j'ai dû lire pour les cours. En effet, les paroles sont etranges. le dramaturge fait parler les personnages à des temps différents. C'est une pièce originale et contemporaine puisqu'elle casse les codes traditionnels du théâtre. En revanche, puisque cette pièce est moderne, j'ai eu du mal à certains moments pour comprendre les paroles des personnages. Cela passait du présent, au passé, au futur... . Maintenant, il ne reste plus qu'a l'analyser pour le bac... . :(

Louis, 34 ans, fils de Louis, l'aîné de la famille parti depuis douze ans, revient dans sa famille pour y annoncer sa mort prochaine. Il y retrouve sa mère, son frère Antoine devenu l'aîné, y fait la connaissance de Catherine, sa belle-soeur, maman de neveux qui ne sont pas là, et Suzanne, sa petite soeur de 23 ans qui l'a très peu connu. Comme le divulgache la 4ème de couverture, que je vais imiter, il repartira sans rien leur avoir avoué.

J'avais déjà lu deux pièces de Jean-Luc Lagarce et, à l'époque, ça m'avait paru tellement insupportable que j'avais même renoncé à participer à un stage de théâtre contemporain, alors que j'aimais beaucoup ça, parce qu'on travaillerait sur ses textes. Cette pièce m'est beaucoup moins odieuse, tout simplement peut-être parce que, devenue meilleure lectrice, j'ai repéré immédiatement le maniérisme de la manoeuvre dilatoire systématique et que j'attends patiemment, que l'artifice du phrasé et des situations est remis à sa place (on se résigne à tous les maniérismes dès qu'on les a identifiés comme tels... ou on rejette l'oeuvre). Une fois ce petit travail de repérage des embûches, on peut discerner le propos et il est frappant de finesse, pour par exemple, dépeindre le problème de l'aînesse, qu'on pourrait croire désuet, balayé par les nouvelles lois et l'usage, mais qui reste prégnant dans les têtes. Il peint des personnages par couches successives, dont chacune est déjà complexe. Parfois, lesdites couches nuancent ou même contredisent, ce qui est très troublant. L'ensemble me réconcilie avec son auteur.
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Si la pièce se lit vite, il faut savoir prendre du recul pour ne serait-ce que tenter de comprendre la visée du dramaturge. Si ça peut-être intéressant à étudier, je vois mal lire et découvrir ce genre de pièces par moi-même dans le cadre d'une lecture loisir. Ce fut une expérience enrichissante mais j'espère qu'elle restera unique !
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Une écriture unique qui ne laisse pas indifférent. J.L Lagarce nous transmet bien des émotions à travers cette pièce de théâtre. Compliqué à suivre mais attachant, les personnages sont mémorables et collent bien les uns avec les autres. Un bon livre de théâtre avec un bon fond.

Sentiment mitigé pour l'instant. Je retrouve l'écriture particulière de Jean-Luc Lagarce : les sauts de lignes, les répétitions, le peu d'indication sur la mise en scène. Ce texte est très exigeant, il demande une pleine concentration pour entendre la pièce que cela pourrait être (dont je n'ai vu aucune adaptation, théâtrale ou cinématographique). Un texte à relire pour moi avec un esprit plus au calme.

À l'université tout le monde m'en a parlé de cette pièce de théâtre. Je me suis décidé à la lire, je n'ai pas apprécié. J'ai navigué entre les dialogues froids et les non-dits familiaux. Cette pièce à des qualités indéniables qui me laissent dans l'inconfort.

Bonjour,

Je vais être, à regrets, rapide, en effet, je commence la lecture de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde.

Tout d'abord, je le lis pour le bac de première, et honnêtement, j'ai l'habitude de ne pas me plaire dans ces lectures, qui ne sont pas vraiment mon types de livres, mais je digresse.

Ouverture du livre, sujet triste, ça ne me mets pas vraiment dans une ambiance propice à la motivation, passons, le sujet peut être intéressant, je commence. Aucune didascalie, il m'a fallu dix minutes pour trouver un sens à la lecture, beaucoup de répétition, rendant pour moi la lecture longue, lente et assez ennuyeuse, pour l'instant, je regrette le manque d'éléments extérieurs, certes, l'écriture est un "style" mais se reprendre autant ralenti considérablement l'assimilation du texte.

Je continue le livre à contrecoeur, loin de moi l'idée de dire que ce livre est inutile , cependant j'aurai apprécié un format autre que le théâtre, car il n'y a aucune didascalie.

Pour les lecteurs aimant le théâtre moderne, ce livre est une pépite, pour moi, n'appréciant pas particulièrement le théâtre, quoique certaines font exceptions, ce livre est assez compliqué à aimer, bien que le sujet comporte son intérêt.

Ma fille l'a eu à lire pour le bac français et, du coup, je l'ai lu avec elle. D'abord j'ai été surprise par la sécheresse des dialogues, et en même temps ils sont en vers. Je ne connaissais pas Jean Luc Lagarce. Au fur et à mesure que je m'y suis plongée, j'ai fini par être sensible à l'atmosphère pesante d'une famille qui dysfonctionne et au drame qu'on sent derrière (le Sida mais aussi l'abandon familial). Une pièce de théâtre qui déconcertera le public des classiques.