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3,6

sur 859 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est une pièce de théâtre trop triste pour moi, et pourtant, je vis pleinement ça avec une de mes filles : la non-communication familiale !
Louis, 34, après une longue absence, revient voir sa mère, son frère Antoine et sa soeur Suzanne, pour leur annoncer qu'il a une longue maladie fatale.
Seulement, assailli par les reproches d'abandon familial, il n'arrive pas à délivrer son message, et repart ainsi.
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Le style est pour moi, trop proche d'un langage verbal quotidien que je déteste et que nous évitons chez nous. Les interventions sont stressantes, avec un manque de sûreté des personnages, beaucoup de répétitions, une difficulté de délivrer un message ; on a envie de leur dire à tous : "Allez, accouche !"... Cependant Louis parait très calme au milieu de cette violence verbale. Il y a les reproches sur l'abandon familial de ce fils aîné, des doutes et beaucoup trop de questions carabinées auxquelles Louis, à qui on ne laisse pas le temps de répondre, préfère prendre l'attitude du taiseux.
Ils ne le connaissent pas, ne le connaissent plus, et la plus belle intervention, à mon avis, est celle d'Antoine à la fin, qui résume bien la situation et l'état d'esprit dans lequel ils sont tous.
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Je relève en vrac des thèmes familiaux que l'auteur, Jean-Luc Lagarce pointe : l'évaporation familiale, l'absence de communication, la peur des reproches, l'abandon, la violence des pensées mais aussi du verbal, l'impossibilité de parler de l'amour fraternel et familial, le manque de confiance, le manque de connaissance de l'autre, l'image donnée en décalage avec la réalité des membres de la famille, tout un pataquès pour un problème futile, ils sont tous à fleur de peau, ils se font du mal tout seuls, limite masochistes.
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Ce livre m'a mis mal à l'aise.
On ne peut pas oublier la dimension testamentaire ( autobiographique ? ) de Jean-Luc Lagarce, qui a attrapé le sida en 1988, écrit cette pièce en 1990, et est mort du sida en 1995. Les thèmes du "retour" et celui de la mort sont présents dans plusieurs de ses pièces.

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Je ne dois malheureusement pas être très réceptive à ce genre de théâtre. J'ai simplement lu le texte, sans avoir vu la pièce, je ne sais donc pas du tout ce que ça peut donner en représentation.

En m'arrêtant uniquement sur le texte, je l'ai trouvé bégayant, tâtonnant, pas vraiment très agréable à lire. Toutefois, je comprends l'utilité de ce texte particulier, de ce vocabulaire, cette syntaxe, cette linguistique de manière générale, tout sert l'histoire. On retrouve une famille qui ne communique pas, des dialogues qui ne mènent nulle part, une impossibilité de s'exprimer, une impression que Louis est mort plus qu'il ne va mourir. Les jeux de temps verbaux sont très intéressants, et si je ne me fie qu'à mon point de vue littéraire alors cette pièce est vraiment magnifique. Cependant, je me fie surtout à mon sentiment après lecture, et ce sentiment n'est pas incroyable. Ce n'est pas mon genre de lecture et je sais pourquoi, j'ai trouvé ça long et frustrant ; au moins j'ai découvert quelque chose qui me sort de ma zone de lecture habituelle.
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Comme beaucoup ici j'imagine, j'ai lu ce livre dans le cadre du bac blanc de français. Je trouve que c'était plutôt vache de mettre ce livre dans le programme. je ne renie pas que l'histoire est bien mené et que ses analyses étaient pertinentes mais je n'ai vraiment pas aimé cette pièce. D'autant plus qu'elle raconte un aveu difficile qui fait écho à la vie de Jean-Luc Lagarce qui est décédé du Sida en 1995 ( ça a au moins le mérite de donner un intérêt à cette pièce )
Premièrement le style d'écriture. Bon Dieu ce que j'ai trouvé ça énervant. Cette manière de tout répéter 50 mille fois, peut être que c'est un « style d'écriture novateur qui trahi le déchirement de cette famille ( à lire avec un ton exalté) » mais non ça prend pas.
J'ai vraiment galéré à lire ce livre. Il est long on en fini pas et tout ça pour rien littéralement. Il ne s'y passe rien, et la fin c'est pareil, il ne c'est rien passé. Cette manie des monologues à rallonge d'un ennuie infini, qui n'apportent pas grand chose à coup de «  chaque matin
chaque après-midi
enfin peut-être que le matin
ou peut-être pas
je ne sais plus
je part
je partirais
demain peut-être
oui sûrement » ça va 5 minutes.
Je note quand même du positif, notamment le personnage d'Antoine, le seul bon de la pièce à mon goût. Il est méchant mais bon Dieu il a de la personnalité à cet pièce plate et morne. Il rajoute l'émotion, l'emportement, ça parole et la seule chose qui m'a marqué et touché dans le récit. Pour ce qui est des autres personnages : chiants et gnantgnant. La soeur,la mère dans le dénie, la femme d'Antoine et surtout Louis le personnage principal : tous plats et ennuyeux, ils ne servent à rien et ne font rien avancer.
En clair je n'ai pas aimé mais je peux comprendre que l'on puisse apprécier cette pièce après l'avoir étudié en long et en large pour le bac, on fini par lui trouver des bons cotés.
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Une lecture où il faut prendre son temps, lire, relire, analyser, théoriser. Je n'avais jamais été familière de l'écriture de Jean-Luc Lagarce avant cette lecture et je pense que ce n'est pas vraiment pas pour moi. Les dialogues ne sont qu'un suite d'épanorthoses et si vous aimez les lectures qui ne passent pas par mille détours pour arriver à une finalité, cette oeuvre n'est pas non plus pour vous. Malgré la certaine poésie qui se dégage des personnages ambiguës de la pièce, l'atmosphère chargé du drame familiale était trop pesante pour moi. Cela ne retire rien au génie de Lagarce et je reste convaincue qu'il faut lire une de ses oeuvres au moins une fois dans notre vie, simplement elle ne peut pas plaire à tout le monde
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J'ai trouvé cette lecture très lente, l'histoire n'avance pas, les personnages sont disons, assez bizarres. Bref je n'ai pas du tout aimé. 📻

Le sujet principal est certes très intéressant : le conflit familial, les non-dits dans la famille... Mais l'histoire reste globalement très lente, rien n'avance et cela est notamment dû au sujet de la pièce. 📻

Ce que je n'ai pas non plus aimé c'est le fait que l'on ne retrouve aucunes didascalies dans cette pièce de théâtre. En tant que lecteur, on a donc aucunes informations sur l'état des personnages, leur position, leurs émotions... 📻

Je pense très certainement que cette pièce est très intéressante, mais lorsqu'on la voit en représentation ou quand on regarde le film... 📻
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