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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais aimé les suites faites par l'auteur, de Millénium et plutôt apprécié le premier tome des aventures de Hans Rekke et Micaela Vargas. Je ne peux en dire autant de celui-ci qui a pourtant quelques pages vraiment prenantes mais encore une fois, une fin rocambolesque avec un Holmes et Moriarty, les deux ennemis perpétuels, là Rekke et Moravia.
Hans a donc un pouvoir de déduction comme Holmes et on peut dire que la fliquette Micaela est son Docteur Watson. Drogue aussi, maitrise de soi, combattant à main nu et bien sûr justicier et à la fin, un net clin d'oeil à Sherlock qui est plutôt sympa. Alors, il y a un peu de Poutine, de technologie pour le côté moderne, mais pour les personnages, c'est très semblable.
Une photo montre une femme à Venise, Claire Lindman, et celle -ci serait la femme de Samuel, dont le corps aurait pourtant été retrouvé brûlé et l'identité confirmée par l'ADN des années auparavant. Il s'avère que cette femme travaillait pour un groupe important détenu par l'ennemi juré d'Hans, Gabor Moravia, le méchant de chez méchant. Il s'ensuit une enquête qui part dans tous les sens, mêlant la politique et la finance et surtout les proches d'Hans qui va devoir sortir de sa léthargie due aux opiacés. Un monde de brutes, d'intérêts, pas un pour rattraper l'autre.
Il m'a manqué de l'humour, de l'empathie, le « je ne sais quoi » qui en fait un bon roman. Je l'ai lu et je vais l'oublier aussi vite.
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J'ai dû persévérer dans ma lecture de Memoria jusqu'au deux tiers du deuxième tome de la série Rekke & Vargas avant de vraiment me laisser entraîner dans cette enquête. Un scénario dans lequel s'entremêlent pendant plusieurs chapitres la crise financière des années 1990 en Europe, les liaisons dangereuses entre l'oligarchie russe, les anciens du KGB et de hauts fonctionnaires suédois peu scrupuleux, le racisme, le trafic de drogue et les problèmes liés à l'immigration.

Un récit parfois nébuleux qui foisonne de détails, d'intrigues entremêlées, d'allers-retours entre de nombreux personnages qui semblent avoir peu de liens entre eux. Même Vladimir Vladimirovich (Poutine) fait partie des criminels impliqués dans cette histoire géopolitique des années post-URSS. Jusqu'à ce que l'action finisse par prendre enfin son élan, que se développe un certain suspense débouchant sur un dénouement sans grande surprise.

Le binôme Hans Rekke et Micaela Vargas forme toutefois un couple improbable d'enquêteurs plutôt intéressant, en décalage de milieu social, un peu selon le modèle Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander dans la série Millenium. Pas surprenant que David Lagercrantz s'en soit inspiré pour mettre en scène une jeune policière ambitieuse d'origine chilienne et un brillant psychologue et pianiste suédois tourmenté « qui comprend tout, mais a du mal à l'expliquer ».

En finale, un troisième tome est annoncé de la bouche même d'un personnage féminin qui fait son apparition soudaine :

« — J'ai entendu parler de vous, professeur Rekke. Et aussi de vous, Micaela, ajouta-t-elle sur un ton d'excuse. Vous savez résoudre les problèmes, dit-on, et je me trouve embarquée dans une histoire des plus étranges, avec en effet... mon ex-mari. Je viens d'apprendre quelque chose d'insensé. Pardonnez-moi d'avance : cela va ressembler à un vrai roman policier.

Rekke jeta un coup d'oeil à Micaela et sourit aimablement à la dame.

— Je trouve que c'est un bon début, dit-il tandis que sa jambe gauche se mettait à tressauter. »

J'y ai tout de même appris qu'en « 1975, une réforme avait été mise en oeuvre dans l'école suédoise, dans le but de rendre l'écriture plus facile à lire et dépouillée des ornements inutiles. Les g, par exemple, ne devaient pas être liés à la lettre suivante, pour éviter les boucles. »

Né à Stockholm, David Lagercrantz est journaliste et écrivain. Il est l'auteur de la biographie de Zlatan Ibrahimović, footballeur suédois d'origine bosnienne, et du thriller Indécence manifeste (Actes Sud, 2016), l'histoire du mathématicien Alan Turing qui a déchiffré le code secret des nazis lors de la Seconde Guerre mondiale qui inventa la première « calculatrice électronique » et anticipa l'intelligence artificielle.

Lagercrantz a acquis sa renommée mondiale en imaginant les tomes 4, 5 et 6 de la série à succès Millénium de Stieg Larsson avant de publier Obscuritas (Harper Collins, 2023), le premier volet de la série policière mettant en scène Rekke et Vargas.

Merci aux éditions Harper Collins France pour le service de presse.

Au Québec, vous pouvez commander votre exemplaire sur le site leslibraires.ca et le récupérer auprès de votre librairie indépendante.


Originalité/Choix du sujet : ****

Qualité littéraire : ***

Intrigue : ***

Psychologie des personnages : ****

Intérêt/Émotion ressentie : ***

Appréciation générale : ***

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Un récit rythmé dans lequel on retrouve les personnages découverts dans #obscuritas
J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire mais ensuite j'ai dévoré ce thriller haletant qui évoque la crise bancaire des années 90.
J'ai aimé l'intrigue, le fait que ça mêle des faits réels à de la fiction.
Par contre j'ai eu du mal à m'attacher à un personnage, ce qui m'a manqué dans cette lecture je dirai.
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