Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Après avoir laissé Lisbeth et Mikael pendant 12 ans, je me suis décider à lire le 4ème tome écrit par D. Lagercrantz. Au début, j'étais perplexe, je trouvais que les personnages sonnaient faux et ne ressemblaient plus à ce que j'avais connu avec S. Larsson.
Après quelques dizaines de pages, je me devais de prendre une décision. Soit, je refermais le livre et j'enterrais définitivement la saga, soit je faisais le deuil de la première trilogie et je poursuivais la lecture. J'ai choisi la 2ème option, je me devais donc d'accepter les personnages tels quels...Au final, j'ai trouvé que ça se laissait lire sans déplaisir.
D. Lagercrantz s'en sort pas si mal même si j'ai trouvé que certains passages arrivaient trop facilement et auraient mérité d'être plus développés.
J'ai été content de retrouver ces personnages même si je les trouve beaucoup moins incarnés que dans les premiers tomes.
Les puristes crient au scandale, ce que je peux comprendre mais si on prend le livre en faisant abstraction du passé, on a un polar distrayant, de bonne facture.

Aaaaah ! Est-ce que j'ai osé... ? Mais oui ! Est-ce que je suis déçue ? Un (petit) peu !

Ceci est la suite directe de la saga Millénium écrite par Stieg Larsson, avant qu'elle ne soit reprise après sa mort par l'écrivain David Lagercrantz. Et c'est franchement culotté de sa part : copier le style de Larsson, c'est comme essayer de reproduire le portrait de la Joconde. Soit on se vautre complètement et la Joconde ressemble plus à une patate qu'au portrait d'un individu appartenant à l'espèce humaine, soit on s'en rapproche grandement mais sans jamais toucher du doigt la magnificence qui se dégage de l'oeuvre originale...

Chanceux et malchanceux à la fois, David Langercrantz se range dans la deuxième catégorie. Celle d'une réussite... tout à fait insatisfaisante. Car si le style est (il faut savoir être honnête) bien copié, les idées non, l'esprit critique de notre société non plus, et le génie stratégique de Larsson encore moins... Bref. On perd l'essence même de Millénium en tombant dans une lutte fratricide complètement bateau.

Et qu'est-ce que c'est DOMMAGE. Car les thématiques abordées dans ce volume sont explosives à souhait, et pas un seul instant, pas UN SEUL, David va suffisamment se pencher dessus et prendre parti comme Larsson pouvait le faire ! de la même façon, si on retrouve une Lisbeth relativement fidèle à elle-même, concernant Mickael on ne peut pas en dire autant : on dirait un vieux chiffon tout sec attendant le moment où l'on va enfin daigner le décrocher de son fil...

On perd aussi tout le semblant d'excitation accumulé en 3 volumes pour quelque chose de beaucoup plus plat et passif, mais surtout de beaucoup moins surprenant - parfois même tiré par les cheveux... Malgré tout on se laisse facilement emporter : la plume est bonne et le défi pour la reproduire était de taille, autant que le fait de reproduire une Lisbeth plus vraie que nature ! J'en ressors satisfaite, mais pas complètement.

Il y a un trou. C'est indéniable. Ce n'est pas un gouffre. Mais il y a un trou. Il y a une absence, une ombre qui plâne au-dessus des pages, et qui jamais ne s'efface, ni au début ni à la fin. Est-ce que je vais lire la suite ? Oui, parce que je sais désormais à quoi m'en tenir.

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Et nous voilà partis dans les nouvelles aventures de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander.

Millénium a été racheté par un grand groupe médiatique spécialisé dans les tabloïds. Malgré la rentrée d'argent que ça génère pour le journal, la liberté de ce dernier est mis en péril. En effet, il faut faire face à la réalité économique et plaire au public.

Malheureusement, le journal est en perte de vitesse. Depuis quelques années, le titre n'a pas sorti de grand scoop. Mikael Bloomkvist se demande lui-même si sa passion n'est pas retombée et s'il n'est pas temps de passer à autre chose.

Mais l'heure n'est plus à la réflexion. L'avenir du journal et de ses collègues est engagé. Mikael doit trouver une solution. Et une histoire. Il fouille toutes les lettres que le journal a pu recevoir et essaie d'y déceler l'histoire qui sauvera le journal.

Et il y en a peut-être une…

Malgré le plaisir de retrouver tous les personnages, qui sont fidèles à Stieg Larsson, le disciple n'égale pas le maître.

L'écriture est mécanique. Les séquences où la focalisation tourne d'un personnage à l'autre sur la même scène est plutôt rébarbative, n'apporte rien et ralentit l'histoire selon moi.

La nouvelle plongée dans l'histoire familiale de Lisbeth est plutôt lassante. À la découverte de la soeur jumelle de Lisbeth, je me suis demandé jusqu'où ils tireraient le filon.

En résumé, que les grands fans de Stieg Larsson ne se jettent pas sur ce nouvel opus en pensant retrouver le génie de l'auteur original, simplement une autre histoire, un autre univers, mais avec les mêmes personnages…

Je termine la lecture du 4ème volume avec un double sentiment. D'un côté ça a été formidable de retrouver tous les personnages mais le rythme est un peu décevant. Au début on se lasse de l'évolution lente, on attend Lisbeth, et puis d'un coup c'est parti et puis finalement le livre termine trop vite, on en veut encore. Néanmoins, il est évident que l'empreinte de Stieg Larsson est inimitable et dans le fond je lirai cinquième volume.

En deçà des 3 tomes précédents mais agréable à lire. L'intrigue est un peu simpliste. le comportement des tueurs et Camilla pas forcément logique, les coïncidences un peu trop téléphonées pour être crédibles, mais ce Millénium reste un bon roman de gare, un thriller divertissant mais sans plus.

Évidemment cette suite à la trilogie Millenium a du faire jaser.
Sur la légitimité de cette suite en premier lieu. La presse a évoqué une opposition entre la famille de Stieg Larsson, et sa conjointe quant à l'utilité de cette suite. La famille, en tant qu'héritière, était pour ce nouvel opus (et les pépettes qui vont avec), la conjointe était contre le viol de l'oeuvre si particulière de Larsson.
Sur le respect de l'univers de l'auteur suédois ensuite. de ce point de vue, Lagercrantz a vraiment repris les personnages là où Larsson les avait laissé et est resté cohérent dans leurs fonctionnements propres. Les thématiques développées sont celles qui figuraient déjà dans Millenium : l'indépendance de la presse, les organisations mafieuses, les violences faites au femmes, et la maîtrise de l'internet, dont la spécialiste est évidemment la hackeuse Lisbeth Salender.
Sur le fond de l'ouvrage pour finir. Lagercrantz rend une copie honnête sans plus dans la catégorie thriller. C'est rythmé, mais par moment Lagercrantz se perd dans des explications techniques sur le fonctionnement d'internet et du Dark web. Larsson était-il vraiment plus efficace ?
Pas vraiment, il a surtout bénéficié d'une conjonction favorable mettant en avant ses ouvrages, un peu plus crus, un peu plus proches de la société réelle, que ce que le polar proposait à l'époque. D'où son succès. Mais, avec les mêmes caractéristiques, nombre sont les romans policiers qui restent ignorés du plus grand nombre.
Ce Millenium finalement s'en sort bien, car ce qui compte dans ce genre de suite, c'est d'abord et avant tout d'offrir au lecteur un univers connu, balisé, tout en respectant une certaine forme et Lagercrantz fait assurément le boulot de ce point de vue.

Cela ne vaut pas les Stieg Larsson mais il faut être honnête, c'est un bon polar. Les pourris sont bien pourris et les justiciers bien sympathiques. Moins noirs que les précédents, moins violents également, on passe un agréable moment en compagnie de Lisbeth et de Mickaël. Je pense quand même qu'on peut s'arrêter là et qu'il n'est pas nécessaire d'écrire le 5eme.

Malgré ce changement d'auteur qui en a rebuté plus d'un à lire ce quatrième tome parmi mes connaissances, je me suis plongé dans cette nouvelle histoire sans trop y prêter attention et, il faut dire que je n'y ai pas vu énormément de différence dans la narration. Peut être est-ce mon côté bon public qui ressort mais voici déjà un point qui ne m'a vraiment pas empêché d'apprécier ce livre.

L'histoire commence avec Frans et August, son jeune garçon autiste de huit an qu'il n'a pas vu depuis plus d'un an et dont. Il a décider de se reprendre en main, et de s'occuper de son fils tant délaissé jusque là et le sortir de son lieu de vie, chez sa maman et son fiancé "l'enfoiré Lasse Westman".

En parallèle, nous retrouver notre ami Mikael Blomkvist, la star du journal Millénium. du moins il l'était avant. Maintenant, on dit de lui, sur les Une des autres journaux, qu' "il manque de discernement et dépasse les bornes dans ses articles". Cela en est même au point d'entendre dire que "le vieux bandit par excellence, HansErik Wennertström, que Blomkvist aurait poussé, au bout du compte, à la mort, bénéficia d'une légère vague de sympathie." de plus, les actionnaires du journal souhaitent un changement total de politique et d'arrêter de faire des reportages de profondeur pour des articles plus léger ce qui amène notre très cher Blomkvist a remettre en question sa carrière quand un coup de téléphone va tout changer...

Une bonne intrigue qui se lit avec une grande facilité et très rapidement. Je dois tout de même avouer que ce tome ne m'a pas autant accroché que les trois premiers avec lesquels je ne pouvais pas lâcher les livres.

Il reste tout de même un livre sympa à lire.

ien sûr, Steig LARSSON n'est pas l'auteur de ce nouvel opus. Bien sûr, la sortie de Millénium 4 est un coup marketing ! Mais avouez tout de même qu'on est bien content de retrouver Mikael Blomkvist et l'ineffable Lisbeth Salander. Sans parler de Sonja ou d'Erika !
Le style de David Lagercrantz est moins incisif que celui de Larsson, mais reste précis et minutieux, ciselé même. Pour un roman policier, n'est-ce pas les qualités qu'on attend chez un auteur ? le soin du détail, la vigilance inquiète, la traque du moindre indice trop explicite ? Et bien Lagercrantz s'en sort plutôt pas mal ! D'autant qu'il était attendu au tournant par des détracteurs déterminés et bien armés. Alors bravo pour avoir repris cette série solidement boulonnée dans la culture populaire mondiale, comme peut l'être Harry Potter, ou Da Vinci Code.

Ceux qui recherchent l'ambiance des précédents opus, passez votre chemin sans regret. Millénium 4 n'est pas fait pour vous. Ceux qui au contraire s'attendent à trouver des personnages qui ont évolué, qui ont muri, qui en somme ont dix ans de plus, et bien n'hésitez, foncez, vous ne serez pas déçu par Millénium 4.

Ce que j'ai aimé ou pas dans ce Millénium 4
L'intrigue est à mon sens le point fort du livre. Lagercrantz a fait du bon boulot. Il prend son temps pour poser l'histoire, pareil à un maniaque de l'orfèvrerie, pièce après pièce, personnage après personnage, enfin arrive l'enfant (dont je ne piperai mot). Pour ne rien vous cacher, je pense que Lagercrantz a dépassé Larsson sur ce point. Ce qui rendait les précédents opus remarquables tient en un mot : style. Ici, le style est juste efficace, sans décorum ou crânerie, pas de divagation non plus ! le style est au service de la seule intrigue.
Lien : http://www.orinmichel.fr/mil..

Le magazine Millenium est au plus mal, sur le point d'être racheté par un groupe norvégien et donc, de perdre son indépendance. Mikael Blomkvist se fait rare et Lisbeth Salander a disparu des écrans depuis plusieurs mois. Mais aux Etats-Unis, un spécialiste de la sécurité à la NSA est sur un gros dossier et un éminent chercheur suédois rentre précipitamment au pays, soit disant pour s'occuper de son fils autiste mais surtout pour se mettre au vert après avoir découvert un dossier sensible, qu'il décide de partager avec Blomkvist...

Je n'ai pas su résister aux sirènes du marketing et j'avais trop envie de connaître la suite des aventures de la hackeuse de génie et du journaliste ambitieux pour boycotter ce tome 4 qui spolie la compagne de Stieg Larsson, l'auteur de la saga originale. En un sens, je ne regrette pas mon achat parce que ça se lit bien, que le thème est intéressant et au coeur des polémiques actuelles sur la surveillance de masse et puis, j'ai eu un intérêt particulier pour l'histoire d'August, le petit autiste savant qui joue un rôle important dans cette histoire. Je n'ai cependant pas tourné les pages aussi vite que dans les 3 tomes précédents et ma conclusion est la suivante : David Lagerkrantz n'écrit pas aussi bien que Stieg Larsson et c'est bien dommage. Bon, d'accord, pour l'instant, il ne s'était illustré qu'avec la biographie d"un footballeur, ce qui ne demande pas des qualités littéraires dignes d'un Nobel mais, si la saga Millenium devait se poursuivre sous sa plume, j'aimerais bien qu'il progresse un peu et qu'il dépasse ses tics d'écriture un peu agaçants, le livre en est truffé. J'ai regretté aussi la longueur des chapitres qui casse complètement le rythme de l'histoire. J'ai même eu du mal à rentrer dedans, alors que je trépignais d'impatience de faire cette lecture ! Bref, mes réticences sont surtout d'ordre littéraires, plus que sur le contenu lui-même. Sur ce point, je trouve tout de même que les grands enjeux manquent tout de même du souffle humaniste des premiers tomes. Certes, on condamne la surveillance généralisée des individus mais le message est un peu plat...
Un peu déçue, donc, par cette lecture mais je m'y attendais... le tome 5 ? Je le lirai sûrement par curiosité mais la patte de Larsson me manquera toujours.