Me lancer dans la lecture d'un roman d'Alexis est toujours un pur plaisir. Découvert avec son roman
Et avec votre esprit en compétition pour le Prix Nouvelles Voix du Polar, je n'ai depuis raté aucune sortie. Et je ne suis pas la seule à être fan, à en juger par la quantité de prix que chacun de ses romans a récoltés ! Quand on sait, en plus que son roman
le mangeur d'âmes a été adapté au cinéma et sortira bientôt sur les écrans (avril prochain)..
J'ai dévoré celui-ci en deux jours.. incapable de le reposer tant que je n'en connaissais pas le dénouement ! Je n'aime pas le terme "page turner" auquel je préfère celui de polar addictif :)
Venez, je vous en raconte un peu plus.
Nous sommes en Provence. Tandis que deux flics sont sur le point d'opérer un flagrant délit, ils tombent sur quelque chose de complètement fou. En effet, un éclair de métal sous le soleil attire leur regard sur une chapelle abandonnée. le lieu de culte semble désert. Ce fait en soi n'est pas surprenant ce qui l'est d'avantage en revanche c'est le cadenas flambant neuf qui en condamne l'accès. C'est d'ailleurs ledit cadenas qui a attiré leur attention. Pourquoi interdire l'accès des lieux ? Qui a bien pu vouloir souhaiter cela ? C'est au moment où les policiers pourront y accéder qu'ils comprendront. Sur place, six morts. Leurs cadavres semblent avoir volontairement été placés dans des positions étranges et suggestives. Les forces de l'ordre ne seront pas au bout de leur surprise en examinant la scène de crime. Qui s'est livré à de telles atrocités et dans quel but ? S'agit-il d'un sérial killer méthodique, d'un tueur fou, d'un aliéné ou bien d'un adepte d'une quelconque secte ? le commissaire Venturi, alias "le cow-boy" est dépêché sur place. Venturi comprenant instantanément la possible complexité de l'affaire demande l'assistance d'une jeune criminologue, Olivia Montavert, surnommée Menthe à l'eau. Ils ne seront pas trop de deux pour tenter de comprendre les rouages pervers du cerveau de l'auteur des crimes. D'autant plus qu'un compte à rebours est lancé pour tenter d'attraper le responsable avant qu'il ne fasse d'autres victimes... Chaque heure compte !
En parallèle, une jeune femme, Ophélie, qui officie comme voyante en Provence, non loin de là, tente de se faire une clientèle dans le coin. Fatiguée de la frénésie urbaine, elle a délaissé la capitale, les espaces exigus et le bruit pour une maison spacieuse et une vie plus proche de la nature. Alors que tout semble aller pour le mieux pour elle, la jeune femme pense entendre des bruits autour de chez elle.. Elle souffre de visions. Réalité ? Hallucinations générées par la peur liée au fait de vivre seule dans cette maison loin de tout ? Pourquoi a-t-elle toujours cette sensation d'être observée, surveillée, épiée ? Est-elle en train de devenir folle, livrée à elle-même dans sa bâtisse située en pleine forêt ? Et en quoi ces événements pourraient-ils être liés ?
J'ai tout de suite aimé les personnages créés par Alexis. Venturi en vieux briscard, flic cabossé qui se traine une enquête de l'IGPN (Police des Polices ou "boeuf carotte" dans le jargon) aux fesses. Bien qu'il ne le montre pas, cette enquête le blesse dans son ego et le fragilise. Olivia m'a d'emblée plu également. Elle pourrait sembler trop jeune et inexpérimentée de prime abord mais, tout au long de l'enquête elle va démontrer sa maturité, son engagement et son sens aigu de la déduction pour poser un diagnostique et tenter de mieux cerner le tueur.
L'intrigue et la façon dont l'auteur la déroule, menant le récit tambour battant, jusqu'au dénouement final constitue une des grandes forces du roman également. Alexis sait comment nous faire frissonner, sursauter et douter de nos déductions..
Vous l'avez compris.. je vous recommande ce polar palpitant et addictif qui réunit une histoire avec un tueur diabolique et un duo d'enquêteurs extrêmement attachants.
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