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4,3

sur 1426 notes
« Les Poupées », ce sont six corps retrouvés dans une chapelle abandonnée. Cette scène de crime sentant très mauvais dans tous les sens du terme, le procureur décide tout de même de confier l'enquête à un commissaire surnommé le Cow-boy… ce qui en dit long sur sa méthode de travail et qui explique également qu'il soit actuellement dans le collimateur de l'IGPN. Afin de mieux cerner la psychologie du malade à l'origine de ce véritable carnage qui en promet d'autres, le commissaire Victor Venturi fait appel à une psychologue qui semble avoir le vent en poupe malgré un surnom assez ridicule…

« Les Poupées » c'est surtout une intrigue ficelée de main de maître par un auteur que je ne connaissais pas, mais dont je lirai incontestablement le prochain roman et probablement les précédents. C'est un scénario addictif, au rythme soutenu, que je n'ai pas su lâcher avant cette conclusion particulièrement réussie. Des chapitres courts dont les « cliff-hangers » vous incitent à poursuivre, une course contre la montre vis-à-vis d'un tueur méticuleux qui fait froid dans le dos et des révélations distillées avec parcimonie et intelligence… de quoi ravir les amateurs de polars !

« Les Poupées » c'est également un duo d'enquêteurs atypique, mais finalement aussi crédible qu'efficace, auquel on s'attache inévitablement au fil des pages. Un flic bourru qui dévoile progressivement ses blessures, épaulé par une criminologue qui ose lui tenir tête malgré son jeune âge, donnant naissance à une collaboration parsemée d'échanges amusants, qui contribuent à insuffler un brin de légèreté à cette affaire foncièrement sordide !

« Les Poupées » c'est une narration efficace qui alterne les points de vue au fil des chapitres, passant non seulement des deux enquêteurs aux pensées malsaines de ce tueur en série, mais invitant également à suivre cette femme venue s'installer comme voyante en Provence et dont le chemin finira par croiser celui de l'enquête…

Coup de coeur !

Mon meilleur polar de l'année avec celui d'Olivier Norek !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Quand je commence à prendre ma liseuse au boulot, et à la planquer entre deux dossiers pour finir un roman, c'est clair que celui-ci est addictif et immersif.
Bon ok, je ne devrais pas dévoiler ce genre de chose.... cela pourrait m'attirer des ennuis.

Donc un scénario en béton armé qui ballotte le lecteur dans différentes directions, sans en dévoiler de trop mais suffisamment pour tenir en haleine jusqu'au dénouement. J'ai tourné les pages s'en m'en rendre compte.

J'ai adoré les personnages, travaillés a souhait, sympathiques malgré leurs défauts.
Petit bémol quand même, j'aurais aimé plus de détails sur le tueur, quelques questions sont restées sans réponses (mais peut être que j'en demande de trop).

J'ai apprécié particulièrement la plume de l'auteur et ses touches d'humour.
Et j'ai surkiffer ( et le mot est faible) la toute dernière phrase du roman. C'est rusé comme tout et surtout j'ai refermé le roman avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Un auteur de thriller sur qui il faut compter aujourd'hui, que je vais considérer comme un incontournable. A ce jour il me reste un roman d'Alexis Laipsker à lire, il est même certain que je ne vais pas tarder à le commencer.
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Ce n'est pas prendre un grand risque de dire que ce roman s'inscrit dans la veine des " trés bons" que l'on peut conseiller à tous les vrais amateurs de thrillers .
Dés le début , sans perdre de temps , l'action se met en place et " capture " l'attention des lecteurs .Une poursuite de petits malfrats offre " l'affaire du siècle " sur un plateau à des policiers qui n'en demandaient pas tant :Six corps étrangement et atrocement mutilés reposent dans une chapelle abandonnée , en pleine garrigue ! Des cadavres déguisés , portant perruques qui laissent penser qu'un sacré malade sévit et qu'il faut faire vite , trés vite pour éviter que le drame ne se renouvelle .
Chargé de l'enquête , le " cow boy ". Un programme à lui seul ce commissaire Venturi , mal " dégrossi " , insupportable , aigri , un véritable ours " mal léché " , craint et redouté de tous ses subordonnés , sacrément bon flic mais ...en proie avec des ennuis à l' IGPN. Quand je dis " tous ses subordonnés , ce serait plutôt , tous sauf un , voire une , la jeune criminalogiste Olivia Montalvert .Un véritable " village d'irréductibles gaulois " à elle seule et pas plus impressionnée que ça par le caractère abominable de l'illustre personnage qu'elle va peu à peu " dompter " et , si l'on peut s'exprimer ainsi , " mettre dans sa poche" , de par ses compétences , certes , mais aussi et surtout grâce à un caractère " adapté à la situation ".Du lourd , la gamine .
Si l'intrigue est remarquablement construite , passionnante , que dire des échanges d'amabilités constantes et percutantes entre ces deux personnages si différents , aux caractères quasi incompatibles ? C'est " un sensationnel " fil rouge dans un récit qui ne manque pourtant déjà pas de vivacité et d'intérêt .
Des dialogues percutants , de l'action , de la réflexion , du suspense , des fausses pistes , tous les ingrédients étaient " sur la table " , ne manquait plus que le " maestro" . Il s'appelle Alexis Laipsker . Je ne le connaissais pas et c'est toujours une merveilleuse surprise que de pouvoir élargir son " fichier des auteurs à suivre ". Pour moi , c'est fait , je lui accorderai à nouveau ma confiance sans la moindre hésitation .
Amoureux et amoureuses de trés bons thrillers , celui-ci est fait pour vous .Comme il vient de sortir en poche , ça vaut le coup de le découvrir .
Allez , à trés bientôt , chers amis et amies .
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Un grand merci à Babelio, notamment à Nicolas pour ses relances, et aux éditions Michel Lafon...

Alors que le brigadier Fabre et son adjoint, après une course-poursuite, finissent par arrêter les deux cerveaux du gang des Arméniens, un père et son fils, et mettent la main sur leur butin, ils attendent impatiemment les renforts dans leur voiture. C'est alors que Fabre, ne tenant plus dans la chaleur de l'habitacle, sort et remarque un point lumineux provenant d'une ancienne chapelle. Étonnant de voir un cadenas tout neuf et rutilant sur les portes d'une chapelle en ruine. S'avançant, il est aussitôt saisi par une odeur infecte et désagréable. Une fois le cadenas sauté et les portes franchies, la puanteur, la nuée de mouches lui glacent le sang. Pas moins de six cadavres sont alors découverts. Bien qu'il soit en pleine procédure avec l'IGPN, le procureur décide d'envoyer le commissaire Victor Venturi, surnommé le « Cow-Boy », sur les lieux. Même prévenu par ses collègues, il ne s'attendait pas à une scène aussi horrible. Des cadavres à peine identifiables, pour certains en état de décomposition très avancée, pour un autre à l'état de squelette. Ni cils, ni sourcils, énucléés, la peau recouverte d'une sorte de gelée, en position foetale. Pour l'aider dans cette enquête, Venturi décide de faire appel à Olivia Montalvert, une expert psychologue...

Elles sont diaboliques ces poupées tant Alexis Laipsker se joue du lecteur. Des corps sauvagement mutilés, conservés dans une ancienne chapelle, ne peuvent être l'auteur que d'un psychopathe. Aussi l'aide de l'expert psychologue auprès du commissaire est-elle la bienvenue pour tenter de comprendre l'esprit de ce « fou ». Ce duo, atypique et très attachant, fonctionne à merveille. D'un côté, le flic bourru, direct et franc, qui semble cacher ses blessures. de l'autre, une jeune femme, bien que débutant dans le métier, pointilleuse et professionnelle. Leur relation, notamment leurs échanges, apportent un souffle de légèreté à cette enquête complexe, marquante et pour le moins singulière. L'auteur de ces crimes atroces ne manque d'ailleurs pas de se rappeler à nous en écrivant dans son journal. En parallèle, l'on suit le quotidien d'Ophélie, une jeune femme qui vient de quitter Paris pour s'installer en Provence et qui exerce en tant que voyante. Une présence énigmatique au coeur de ce roman qui, évidemment, trouve tout son sens à la fin. Un roman fort bien rythmé et maîtrisé, aux chapitres courts et aux dialogues incisifs...
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J'entre dans une sphère angoissante, les poupées de mon enfance s'animent sur un fond sonore qui me frappe les tempes où suis-je ?
L'on dirait une vieille chapelle elle m'attire, je me laisse guider et là tout commence…
6 corps y sont retrouvés, Énucléations, trichophobie… Des mots effroyables.

Un commissaire au caractère abrupt craint par tous (le cowboy), une psychologue et criminologue que l'on surnomme menthe à l'eau vont faire équipe afin de débrouiller cette affaire alambiquée.

Captivant Déroutant méticuleux.

Les personnages issus de l'imagination de l'auteur sont justes incroyables.
Je me suis attachée à eux c'est incontestable.

@AlexisLeipsker est un auteur méticuleux, jamais un moment de répit, il ne vous lâche pas.

L'humour semé ici et là est une délectation.
Je suis conquise par ce premier livre que je découvre.

Les dés sont jetés…
Un coup de poker pour moi ! (Je n'ai pas pu résister).
Monsieur Laipsker, je reviendrai vers vos livres.
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Pendant longtemps, dans les romans policiers, on avait droit à des duos de flics qui enquêtaient ensemble et souvent l'accent était mis sur la complicité des deux agents. La plupart du temps, c'étaient des hommes!
Depuis quelques temps, on voit apparaître, de plus en plus souvent, des enquêteurs mâââles secondées par de jeunes femmes, policières débutantes, psychologues consultantes (comme dans ce roman) et qui ne s'en laissent pas conter face à ces machos qui se veulent dominants!
Peut-être verra-t-on bientôt sortir des histoires dans lesquelles nous trouverons une détective en chef qui sera secondée par un petit jeune? ;-)
Dans ce roman, les poupées, il est question donc, d'un duo savoureux, Venturi dit "le cowboy" et de son assistante psychologue, Olivia Montalvert, aimablement surnommée par tous les confrères du commissariat "Menthe à l'eau".
Il y est question d'un tueur en série ignoble qui transforme ses victimes, par un procédé digne du "professeur Lector" en poupées, déguisées, perruquées, avec lesquelles il aime jouer...
Ce roman nerveux (chapitres assez courts), contient tous les ingrédients pour faire un très bon thriller et notamment, des rebondissements à la fin qu'il vous est possible d'anticiper si vous êtes un habitué du genre.
Ne boudons pas notre plaisir, le duo des enquêteurs fonctionne très bien et le suspense est également très présent!
Les poupées d'Alexis Laipsker est un très bon thriller qui va bien vous plaire!
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Après un premier polar "Et avec vôtre Esprit" que j'ai bien aimé, après "Le Mangeur d'Âmes" que j'ai adoré comme second roman policier, Alexis Laipsker revient (format Poche) avec un troisième roman, "Les Poupées".

J'ai la nette impression que Alexis Laipsker s'améliore de plus en plus à chacun de ses nouveaux ouvrages.
Dans "Les Poupées" la narration, l'écriture, la construction des chapitres et le style se sont bonifiés.
Alors attention... j'ai aimé et adoré les deux premiers romans mais dans celui-ci c'est beaucoup plus fouillé et le point culminant du Climax en fin de bouquin, franchement, je ne l'ai pas vu venir.

"Les Poupées" est un excellent thriller qui vous tiendra en haleine et chapeau à Monsieur Laipsker pour ce pur moment où je suis passé par toutes les émotions et dont la fin m'a laissé sur le c*l.
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Les poupées... Lorsque j'ai lu le titre de ce thriller mon imagination a tout de suite bouillonné surtout en sachant qu'Alexis Laipsker est connu pour avoir plusieurs cartes dans sa manche ;-D

Est-ce que j'allais trouver un tueur torturant ses victimes à côté de vieilles poupées aux yeux effrayants ? Est-ce qu'au contraire des barbies allaient être placées à côté des cadavres retrouvés? Vous l'aurez compris, je suis partie assez loin dans mon délire 😂

En refermant ce roman, les deux mots qui me viennent à l'esprit sont logique et efficace.

C'est avec une très grande facilité qu'Alexis Laipsker à su me balader dans une histoire captivante (et parfois angoissante) extrêmement bien ficelée et sans fioriture.

Côté personnages, j'ai pu découvrir un duo plus qu'improbable, mais qui fonctionne parfaitement et dont on adore découvrir la complicité naissante. Les échanges entre ces deux personnalités offrent une sorte de légèreté au roman que j'ai beaucoup apprécié, car, il permet de relâcher un peu la pression se dégageant du récit.

J'avais eu de très bons échos des ouvrages d'Alexis Laipsker et maintenant que je viens d'en lire un, je comprends mieux pourquoi. Il ne me reste plus qu'à me procurer Face à face et Hurlements pour retrouver au plus vite notre duo dans deux nouvelles enquêtes !
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Après avoir été conquise par le mangeur d'âmes, j'étais curieuse de lire "les poupées" .
Je crois qu'Alexis Laipsker va devenir un de mes auteurs préférés.
Un thriller super bien ficelé. Une intrigue passionnante. Des pages qui se tournent toutes seules. Un rythme effréné. Et surtout des personnages principaux au top !
Nous avons un commissaire dit le Cow boy qui fait trembler les murs et ses collègues et qui est rudement efficace. Un acharné du boulot, rien n'échappe à son oeil mais il est quand même capable de bouger ses petites habitudes en faisant appel à une psychologue. 6 cadavres ont été retrouvés dans une chapelle abandonnée et l'enquête s'annonce complexe.
La psychologue se fait appeler Menthe à l'eau et charme vite toute l'équipe de flics même notre gros ours mal léché de commissaire.
Supers différents. Et pourtant ça va coller entre eux. Pour notre plus grand plaisir. Des échanges plein d'humour qui permettent au lecteur de souffler aussi. Moi je les ai vraiment surkiffés mes inspecteurs.
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Les belles critiques de mes babelamis, m'ont donné envie de lire ce policier. Je les en remercie, car j'ai passé un super moment, une lecture haletante.

Tout commence, par une course poursuite, entre des policiers et des trafiquants d'armes, en attendant du renfort, le brigadier Fabre, remarque un objet brillant. En s'approchant, il est surpris par cette chapelle abandonnée, en ruine, fermée par un cadenas tout neuf et surtout par l'odeur qui s'en dégage.

Après ouverture, la surprise est macabre, une scène horrible, six corps dans un état de décomposition avancé, des détails horrifiques font penser à un tueur en série, un véritable psychopathe.

Le grand commissaire Venturi sera appelé pour essayer de résoudre ces crimes affreux. Surnommé le cowboy, très bon flic, mais craint et redouté par ses adjoints. Il ne veut pas travailler seul et fait appel à une psychologue, Olivia Montalvert, surnommée menthe à l'eau.

On suivra avec plaisir ce duo, deux caractères bien trempés, on n'a pas le temps de s'ennuyer, c'est vif, enlevé. Une course contre la montre, pour éviter la découverte d'une prochaine poupée.

Les Poupées de Alexis Laipsker, est un récit passionnant, beaucoup de suspense, une écriture percutante, des échanges plein d'humour, nous croiserons une voyante, des fantômes. Je dois avouer, malgré mes suppositions, je n'ai pas deviné la fin.

Mon premier livre de cet auteur, mais pas le dernier, un thriller captivant.
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