Viper's dream

Un très agréable roman, nerveux, introspectif et sensible, même si il parle de gangsters, de trafic de drogues (marijuana exclusivement pour notre héros), mais surtout de jazz.
C'est l'histoire d'un p'tit gars persuadé d'être un trompettiste de génie, venue d'un bled paumé du sud des Etats Unis, d'une famille où l'on croit en Dieu et où travailler à la compagnie Pullman est l'idéal, qui se retrouve à New York dans les années 30. Celui qui deviendra The Viper s'appelle encore Clyde Morton avant d'être pris en main et devenir l'homme de main de Mr O. alias Abraham Orlinsky. Viper va vite devenir l'homme indispensable de l'organisation et rencontrer Yolanda, Yoyo, une des femmes de chambre de Mr O. Yolanda qui va hanter Viper, un amour complexe, qui va survivre au départ de la belle, son mariage, ses addictions. A défaut de vivre avec la femme qu'il aime et être heureux, Viper arrivera surtout à concilier son amour du jazz et des hommes et femmes qui le font vivre avec la marijuana, les concerts, les boîtes de nuit. Son règne durera jusque dans les années 60. Son seul refus sera le deal d'héroïne qu'il considère comme trop destructrice et dont il voit les ravages sur des amis et des artistes qu'il aime. Il y aura des meurtres commis : 3 dans son cas. 3 comme le nombre de questions que lui posent la baronne Pannonica de Koenigswarter, mécène du jazz, héritière Rothschild, vivant dans une prodigieuse maison nommé Cathouse.
Le Viper's Dream se résume à ces 3 questions :
Un : J'aurais voulu ne jamais partir de chez moi.
Deux : J'aurais voulu qu'elle m'aime.
Trois : J'aurais voulu que quelqu'un me dise la vérité.
Je vais me plonger dans les écrit de Jake Lamar, ce roman m'a donné envie de mieux connaître cet auteur que je viens de découvrir et quelle bande son !