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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un bon petit roman sur le Harlem des années 30/40, entre jazz et drogues.
J'ai passé un bon moment en le lisant, j'ai aimé l'atmosphère qui se dégage, j'ai été vite happé par le récit.

Alors évidemment, il faut aimer les histoires de mafia, de trafique etc... et aussi, et surtout le jazz.
Car, l'auteur s'est inspiré des morceaux de jazz réel pour créer cette histoire.
A la fin du livre, il y a une liste des morceaux qu'ils l'ont inspiré.

Si vous aimez tout cela, dans ce cas je ne peux que vous conseiller de lire ce livre !
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Le milieu d'Harlem par la vie de Viper ; jeune homme qui est venu à New York pour devenir musicien, mais lors de sa première audition, on lui explique qu'il n'est pas doué pour la trompette mais qu'il peut devenir quelqu'un et le voilà embarqué dans la vie des trafics à Harlem et NYC : il va dealer de l'herbe et devenir un caïd du quartier et de la ville. Il va côtoyer dans la nuit new-yorkaise certains joueurs de jazz célèbres,
Viper fait le bilan de sa vie, de sa réussite « professionnel », mais beaucoup moins de réussite pour sa vie amoureuse, amicale. Il vient pour seulement la troisième fois (peu dans une vie de malfrat!) en 25 ans de tuer et il fait lors d'une dernière soirée dans une villa où se côtoient des malfrats, des joueurs de jazz, des drogués le bilan de sa vie.
Proche de son personnage, l'auteur nous raconte la vie dans le quartier d'Harlem, l 'évolution de ce quartier, le monde des trafics et les méfaits des drogues sur la vie. AI été un peu « choquée » par le côté positif décrit sur la marijuana face à la montée de la cocaïne. Notre Viper se refuse de dealer de la cocaïne la jugeant trop dangereux pour les consommateurs. Mais je pense qu'il s'agit de drogues et qu'il n'y a pas malheureusement de drogues douces ou dures. Ce sentiment m'a troublé face à certaines actions, sentiments des personnages principaux et de leur « travail » de trafics dans les boîtes de nuit. Donc un avis mitigé face à ce roman policier, mais ai aimé la bande son jazzy de ce texte.
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Dis-moi Viper, quels sont tes trois voeux ? »
En novembre 1961, La baronne allemande Pannonica de Koenigswarter tient porte ouverte dans son hôtel particulier face à Manhattan. Depuis quelque temps, elle
demande à ses invités, les jazzmen les plus cèlèbres de l'époque (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Miles Davis ) de lui confier par écrit leurs trois voeux les plus chers. (Mile Davis aurait répondu "être blanc".
Viper, ou Clyde Morton à qui elle s'adresse un soir de novembre 61 n'est pas musicien, mais l'un des dealers de marijuana les plus influents du milieu. Viper ne
semble pas pouvoir répondre à cette question tellement il paraît inquiet. Il sait que la police va débarquer pour le crime qu'il a commis peu de temps auparavant.
Il repense à sa vie passée depuis 25 ans, depuis qu'il a débarqué à New York pour devenir trompettiste. On lui a vite fait comprendre qu'il n'avait aucun talent de
musicien mais qu'en revanche, il serait un excellent vendeur de marijuana.
Viper n'est pas un truand comme les autres, car il refusera tout sa vie de vendre de l'héroïne , mais cette poudre blanche fera néanmoins son malheur.
C'est un roman noir assez particulier car il n'y a pas d'intrigue policière à strictement parler, si ce n'est qu'on ne sait qu'à la toute fin quel est le dernier crime de Viper,
celui dont le souvenir le ronge, un crime digne des Atrides.
Le style est vif, très rythmé comme une partition de musique dont les crimes et règlements de compte seraient les solos de Charlie Parker et Miles Davis brûlés par le feu de la drogue. Si on ne connaît pas l'histoire du jazz, on apprend beaucoup d'anecdotes, en particulier, les débuts du be-bop au long de cette lecture.
Lecture recommandée.
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Jake Lamar est connu pour son percutant et prophétique roman politique Nous avions un rêve. Premier volume de la collection New-York made in France de Rivages, Viper's dream n'atteint pas tout à fait la cime de ce magnum opus mais plane tout de même à des hauteurs respectables.

Lamar a LA bonne idée. Celle de ne pas choisir un musicien prodige pour faire vivre son Harlem jazzy des années 30. Ce n'est pas un ersatz frelaté d'un Charlie Parker bis. The Bird continue à voler seul dans sa part de ciel.

Il préfère un dealer de drogue dite douce. La marijuana de Clyde Morton. Moins mortifère qu'une héro seringuée, aller direct pour la morgue.

Cette dichotomie entre l'herbe qui délie les phalanges, sublime le génie et l'héro qui tue semble parfois artificiel et par trop cloisonné. Mais quel sens du rythme ! Quel punch ! Un polar nerveux, tendu comme un bebop qui n'aurait pas renié son harmonie. Sans oublier que l'Amour reste un moteur narratif imparable.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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