Le vengeur des catacombes

Si je m'étais fiée à ma première impression face au titre et à la couverture racoleurs, j'aurais loupé un bon moment de lecture avec ce petit polar sympathique. Après l'avoir fermé je ne comprends pas du tout ce choix iconographique qui inspire plutôt la littérature bas de gamme adolescente que le roman policier, si populaire soit il.
N'ayez pas peur non plus des catacombes, on passe plus de temps en compagnie du journaliste David Meyer et de son pote policier François Simeoni, formant avec la jeune - presque commissaire - Amélie Boursin, un trio d'enquêteurs atypique et amusant.

J'ai apprécié la construction de l'enquête et aussi les moments où l'auteur s'offre quelques digressions sur des thèmes de société, le thème sous jacent de l'intrigue étant la procédure de remise en liberté de criminels relevant de la psychiatrie, à l'évidence bien documenté et intéressant.
Mais j'ai souri des passages plus humoristiques, lorsque le héros s'amuse de la réaction de sa nouvelle petite amie devant son intérieur et la chemise qu'il conserve pieusement depuis 25 ans.
Un agréable moment de divertissement et selon moi un bon cru dans les Prix du Quai.

Tiens, voilà un titre accrocheur et une couverture digne d'un film d'horreur. On dirait un livre de Stephen-King. C'est rien de tout ça, le livre est d'une platitude assez hallucinante , agrémentée d'une romance sans intérêt. Un lieu original, une enquête difficile (décrite comme telle), des événements hors du contexte de l'affaire mais qui interfèrent avec elle . Je trouve même que les situations et personnages sont peu crédibles (mais c'est un roman). A part que c'est vaguement censé se passer dans les catacombes..... trop bien vite oubliées par la suite (et encore, il n'a pas du descendre souvent, l'auteur... trop écouter TF1 aussi) . A ne pas lire, surtout si vous le lisez pour voir ce qui se dit sur nos chères catacombes.... Bref peu mieux faire !

Petit polar sympa avec un histoire qui démarre par des corps amputés de têtes et de mains découverts dans les catacombes de Paris. de l'humour malgré le thème plutôt noir du roman. La complicité entre un journaliste et un flic donne un ensemble plutôt agréable à lire.

Le titre accrocheur, bien qu'un peu passé de mode, promettait néanmoins une histoire intéressante. L'auteur a par ailleurs réuni tous les ingrédients d'un bon polar. Mais l'histoire se perd rapidement vers des destinations peu captivantes. On s'ennuie assez rapidement. On finit même par se demander où est l'enquête. Ce polar est malheureusement mal construit et n'est certainement pas le meilleur parmi les prix du quai des orfèvres.

Petit livre rapide à lire, l'histoire est bien menée, une enquête dans le milieu des catacombes conduite par les policiers du 36 quai des orfèvres et par un brillant journaliste.

Pas grand chose à dire sur cet ultime policier que j'ai pu lire, si ce n'est qu'il est vraiment bien construit et que dès le départ on est happé par cette histoire et que l'on a envie de connaître la fin. J'ai dévoré ce policier en très peu de temps, tellement l'envie de connaître le coupable me dévorée. Je ne serais que vous conseiller ce livre, qui n'est bien sûr pas de la grande littérature mais qui m' a permis de passer un agréable moment de lecture, amateur, amatrice de policier, n'hésitez pas, suspense garanti.

Je viens de découvrir l'auteur en cherchant au hasard un polar dans la bibliothèque de ma ville.
P.J. Lambert a obtenu le Prix du Quai des orfèvres 2008 et cela a certainement influencé mon approche.
L'auteur a une belle plume trempée dans un peu d'humour. L'histoire est intéressante à suivre vu qu'elle commence dans les catacombes - oh pardon ! les carrières de Paris - et la fin est assez surprenante. Je suis bon public, je crois et la fin d'un polar me surprend toujours !
L'amourette qui se tisse entre Amélie Boursin, fliquette de base, chef de groupe à la Crim' et David Meyer, le journaliste d'investigation qui fait des blagues assez lourdaudes, est plaisante. C'est du style "Je t'aime ... moi, non plus".
J'ai passé un bon moment. Un polar est toujours une bonne détente quand c'est bien écrit légèrement sans se prendre au sérieux et avec une petite touche d'humour. En fait je n'aime pas le style gore et ces deux corps retrouvés sans tête et sans mains n'ont pas été décrits avec trop de réalisme et on voit que ce n'est pas là l'intérêt du livre. Pour moi, il se trouve dans le whodoit.

Deux cadavres non identifiables de prime abord sont découverts dans des catacombes parisiennes.
Leur identification va s’avérer difficile et la police est très vite sur les dents.
David Meyer, journaliste d'investigation et ami du commissaire chargé de l’enquête va lui aussi s'intéresser de près à cette histoire.
Il va découvrir au fur et à mesure de l'avancée de ses recherches qu'il y a une probabilité de lien avec une affaire criminelle qui avait défrayé l'opinion publique quelques années plus tôt.
Meyer, qui se raconte à la première personne fait preuve d'un style et d'un humour très personnel qui permettent une lecture facile et fluide de ce livre.
L'histoire semble crédible du fait aussi du travail de recherche de l'auteur et de l'exactitude des éléments qu'il restitue ( par exemple le milieu très spécifique des UMD)

Challenge ABC 2014/2015

P.J. Lambert, «Le vengeur des catacombes»
Bêtement accroché par le bandeau criard, j'ai donc acquis le «Prix des orfèvres 2008» «décerné par un jury présidé par M. Christian Flaesch, directeur de la police judiciaire». Mon Dieu ! Il s'agit d'un effroyable navet commis par un certain P.J. Lambert, intitulé «Le vengeur des catacombes».

La problématique n'est pourtant pas mauvaise : un homme décide de se venger des divers crétins qui - bien abrités derrière leurs compétences médicales - décident de remettre en liberté des criminels ayant déjà des crimes atroces à leur actif, et qui récidivent dès qu'ils sont sortis de prison à la faveur d'un avis psychologique attestant qu'ils sont guéris ou qu'ils étaient irresponsables de leurs actes (un problème qui devient effectivement de plus en plus fréquent aujourd'hui).

Malheureusement, l'auteur écrit mal, et mélange là-dedans une sotte histoire de liaison entre un journaliste (de type Zorro qui sait tout) et la commissaire (de type bien roulée et courageuse, mais comprenant pas assez vite) chargée de l'enquête, en ajoutant un ton pseudo-humoristique raté qui ne fait rire que lui sans doute. Un récit finalement bêtifiant, idiot, non crédible.

Comment peut-on publier ça, chez Fayard ? Appartient à la catégorie des rarissimes livres que j'ai mis à la poubelle.

Entrez dans les ténèbres cataphiles et…
SAVOUREZ !!
Mais, faîtes bien attention où vous mettrez les pieds…
Les sous-sols de Paris recèlent certains secrets que PERSONNE ne devrait découvrir !
L'intrépide capitaine Boursin s'immisçant dans les ténèbres des êtres décharnés – ne se doutait sûrement pas que, Paris renfermait de tels secrets.
Les morts ne délient pas facilement leurs langues !
1 mois d'enquêtes au sein même du temple de l'abstrait et de l'oubli…
Extrayant les émanations nauséabondes de doutes et d'intrigues.
Improbable complémentarité avec ce journaliste, David Meyer, épris ou intéressé ?
Sauront-ils déjouer la malice et le silence de ceux qui ne parlent plus ?
Une chose est certaine, les morts sont bien plus loquaces que l'on ne le croit !!
Il suffit juste de descendre dans les abysses philosophiques de l'âme humaine !
Ecoutez, et faîtes attention à ceux qui vous épient en silence !!