A l'instar du roman de la même auteure "
L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes" écrit quelques années plus tôt, ce roman met en scène cinq hommes qui vont devoir cohabiter après une rupture amoureuse.
Max et Louise se connaissent depuis l'âge de dix ans. Ils ont eu l'occasion de racheter l'école où ils se sont connus, car elle a été désaffectée. Ils la rénovent au fil du temps en vue d'y aménager des chambres d'hôtes. Louise est lassée par ce projet qui est chronophage pour Max. Usée, elle le quitte pour faire le point.
Paul, le meilleur ami de Max, vient, au même moment, de se faire virer par sa compagne Marjorie, qui lui reproche son infidélité notoire. Ils seront bien vite rejoints par Fabrizio, Simon et Théo qui partagent la même situation. Mais la vivent de manière différente : abattement pour l'un, colère, hyperactivité, repli sur soi….
Ils vont devoir composer avec leur caractère, leur passé, leur situation professionnelle afin d'organiser au mieux cette cohabitation.
Ils ne veulent certainement pas renoncer aux femmes, mais aucune ne peut entrer dans leur antre !
Ce temps suspendu, ils le mettront à profit pour se remettre en question, se rendre compte de ce qui n'a pas marché dans leur couple, leurs erreurs commises dans les rapports hommes/femmes. Ils passeront des soirées à "refaire le monde".
Ce morceau de vie de ce groupe d'hommes met en avant l'amitié, la solidarité, l'empathie qui leur permettront de se reconstruire.
Le thème est contemporain.
Le ton est tour à tour humoristique, tendre, drôle, et émouvant. C'est un livre qui se lit facilement.
Je regrette juste un peu que ce soit une histoire calquée sur celle du roman concernant les femmes. Il y a des passages "convenus".
J'ai cependant passé un bon moment avec ces messieurs ! (en tout bien tout honneur n'est-ce-pas ! )