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3,89

sur 276 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman étonnant sur un sujet très original et rare.
Il permet d'aborder la seconde guerre mondiale et le régime nazi sous un angle totalement différent : la musique.
C'est bien écrit, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les personnages sont très variés et très représentatifs des allemands de cette époque.
C'est important aussi de voir que tous les allemands n'étaient pas des nazis et qu'ils résistaient, pour certains, à leur manière.
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L'histoire se déroule en Allemagne en 1942 sous le gouvernement nazi. Un pianiste et ses 4 élèves jouent du jazz pour le ministre de la propagande Herr Goebels mais à caude d'un des 4 leur vie est en danger.

L'auteur nous décrit le jazz, qui durant la Seconde Guerre Mondiale est appelé musique de négres par les nazis. Dans son livre il nous décrit l'atrocités nazies en Allemagne.

Le moment que j'ai le plus aimé, est à la découverte de tracts pour la résistance dans la valise que porte Ruppert; tous les autres en sont stupéfaits mais personne n'en parle, même pas Hermann un jeune qui est aux jeunesses hitlériennes... J'ai trouvé Ruppert extrêmement courageux ainsi que ses 2 autres camarades (Max et Thomas) et leur enseignant( Herr DUssander).

Le moment que j'ai le moins apprécié est lorsque les nazies parlent tellement dans les jeunesses hitlériennes d'Hitler en sauveur et souverain qu'Hermann est persuadé que ceci est la verité sauf que c'est faux et que au fur et à mesure il apprend que tout ce qu'on lui dit a servi à de la propagande nazie.

J'ai trouvé ce livre très instructif sur l'Allemagne nazis et le jazz en Allemagne dans les années 1940.

Dans ce roman nous rencontrons de grand thèmes comme la résistance, propagande, jazz, solidarité puis la haine.

Jean Masson
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1942. Goebble demande à W.Dussander de monter un groupe de musiciens pour remonter le moral de la population, pour faire de la musique de danse "accentuée rythmiquement", du jazz en fait!
très belle histoire, avec une place importance de l'histoire de la musique. le jeune allemand ouvre les yeux, se pose les bonnes questions. Il découvre les camps, la résistance, l'engagement...
Je conseille fortement ce livre pour les jeunes à partir de la fin de collège.
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Le livre « Swing à Berlin » de Christophe Lambert m'a plu car il allie deux thèmes que j'apprécie beaucoup qui sont les guerres en général et, dans ce cas, la seconde guerre mondiale, ainsi que la musique. Dans ce roman, les personnages principaux sont quatre adolescents qui ont été recrutés pour former un groupe de musique ressemblant fortement au jazz mais s'appelant autrement. En effet pendant la seconde Guerre Mondiale le jazz était interdit car il était considéré comme une musique « de nègres ».
L'histoire de ce roman est très intéressante, elle aborde des thèmes difficiles comme la politique ou le racisme, elle nous montre qu'à cette époque la politique était présente partout.
La chute de ce roman est très inattendue et achève vraiment bien ce roman.

Marcel
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Le jazz considéré comme une musique dégénéré en passant par une politique fasciste, "Swing A Berlin" mêle aventure et propagande en un roman attrayant. 4 jeunes musicos venant de milieux différents, réunis dans un seul but, remonter le moral des allemands. D'un petit acte de rébellion ils passeront de simple jazzmen à petits résistants, mené par un vieux pianiste,"Herr Dussander", au lourd passé.
Rien que le titre m'a emmené a dévoré ce livre. C'est vrai, je suis passionné de musique rien que d'entendre le mot "Swing" m'as mis la puce a l'oreille. de plus j'adore l'histoire, et la 2° guerre mondiale me fascine. Alors je m'approprie le droit de conseiller ce livre a tout les amateurs d'histoire et de " musique de danse accentué rythmiquement.
Calmettes Esteban 3°4


Swing à Berlin est un livre écrit par Christophe Lambert.
Durant la seconde Guerre Mondiale, le jazz est un style de musique interdit en Allemagne. C'est pourquoi quatre jeunes musiciens qui ne se connaissent pas et qui sont totalement opposés doivent monter un groupe de"musique fortement rythmée" pour remonter le moral des allemands. Ce groupe est dirigé par un ancien pianiste, d'une soixantaine d'années, Herr Dussander.
J'ai beaucoup aimé ce livre car il mêle musique et histoire. En effet, nous sommes tout de suite plongés dans la seconde Guerre Mondiale. J'ai trouvé passionnant de"voir" comment Herr Dussander a monté un groupe de jeunes en très peu de temps. de plus, j'ai beaucoup aimé le passage des sélections des personnes composant le groupe.
Bref, je conseille ce livre car il est très intéressant. de plus, ce livre est génial pour ceux qui aiment l'histoire et en particulier la seconde Guerre Mondiale.
Alcouffe Elsa 3°4
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Pour moi ce livre apporte de la déprime et de la joie. Il se passe en 1942 pendant la 2ème guerre mondiale : pour faire des heureux le parti nazi va décider de créer un groupe de jazz par des personnes plutôt jeunes afin de mettre l'ambiance pendant ces jours déprimants. On accroche au livre tout au long même s'il est dur par certains moments. Ce qui m'a plu, c'est que l'auteur décrit le quotidien pendant la guerre, les résistants qui vont dénoncer la politique au péril de leur vie. Ils ont rencontré beaucoup de difficultés à s'opposer aux horreurs que leurs dirigeants commettaient, mais quelques personnes ont vraiment essayé de se révolter. L'auteur m'a donné envie de lire ce livre : pour une fois qu'un livre qui parle de la guerre me plaît ! C'est pour cela que je me dis qu il pourra vous plaire... (Pierre)
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Il nous évoque la seconde guerre mondiale d'une manière différentes. Les héros sont des adolescents civils partageant leur même goût pour le jazz. le contrôle du peuple est partout même dans la musique et grâce à cette musique l'espoir planait encore. de plus les personnages sont très captivant car il cherche à aider la population et on apprend plus durant cette période du côté allemand.
Samuel
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En 1942, en Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis souhaitent remonter le moral du peuple allemand. Pour cela, le ministre de la propagande, Goebbels, mise sur le jazz pour égayer les gens. Mais le jazz est considéré comme une musique de "nègres" et est interdit par le régime. Son idée est alors de créer un groupe de "musique de danse accentuée rythmiquement", composé d'Allemands et valorisant les thèses aryennes. Il fait appel à Wilhelm Dussander, un ancien pianiste à la retraite depuis que les membres juifs de son groupe ont été arrêtés. Obligé de suivre les directives du ministre, il va parcourir l'Allemagne pour trouver des musiciens afin de constituer ce groupe.

"Swing à Berlin" est un roman sur la liberté, sur la résistance face au pouvoir en place. C'est également une ode à la musique. Parmi les nombreux ouvrages sur cette époque noire, ce livre permet d'aborder le sujet de la résistance allemande souvent peu traité. L'angle musical pris par l'auteur est par ailleurs très intéressant et rappelle qu'elle était la politique de propagande culturelle des nazis. Toutes les armes étaient bonnes pour le parti nazi pour démontrer la supériorité de la race aryenne, y compris l'utilisation de la musique. le jazz appartenait ainsi à ce que les nazis appelait "art dégénéré", en opposition à l'art allemand, où la musique chorale et classique était mise en avant. Les nazis iront même jusqu'à monter une exposition en 1938 sur la "Musique dégénérée". Cette exposition, diffamatoire contre des artistes, utilise alors tout l'attirail idéologique incohérent et bricolé de la droite populiste, raciste, nationaliste et antidémocratique.

Ce livre "jeunesse" est donc une très bonne façon d'aborder les différentes questions de la propagande culturelle nazie avec les jeunes lecteurs
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Swing à Berlin expose un sujet grave à travers la musique. le personnage principal est un vieux pianiste de jazz, Wilhelm Dussander, qui a vu certains de ses collègues envoyés en déportation dans les années 1930. Lui-même a cru y passer. A l'époque, le jazz était rigoureusement interdit; à la radio d'abord, puis dans les clubs, la censure sévissait. Pourtant, il est convoqué par Goebbels, le tristement célèbre ministre de la Propagande qui lui demande de construire un big band en allant piocher les meilleurs éléments dans les conservatoires allemands. le but est de faire passer le IIIème Rich résolument moderne qui adopte les styles musicaux contemporains, tout en défendant les valeurs du régime. Comme le dit si bien Dussander, les musiciens n'ont pas à se mêler de politique, ou du moins l'idée-même de faire de l'Art une arme politique est totalement absurde. Aujourd'hui d'ailleurs continuons-nous de pleurer le sort réservé à Wagner par les nazis. Certes, Wagner n'était pas le meilleur des hommes et ce ne sont pas ses réflexions antisémites qui vont prouver le contraire. Mais Wagner chérissait l'Art plus que tout autre chose, et il n'aurait sans doute pas aimé que l'on se servisse de ses opéras pour nourrir la propagande nazie, quoi que pût en dire Cosima sa femme. Bref!
Un régime qui blâme le jazz mais qui commande quand même la création d'un orchestre de jazz? C'est paradoxal, et on reconnaît bien là l'hypocrisie des bien-pensants. Enfin toujours est-il que Dussander arrive à réunir un pianiste, un contrebassiste, un saxophoniste et un batteur. Il leur apprend ce qu'est le swing, une conception du rythme qui se retrouve dans tous les genres musicaux. le quatuor des Goldenen Vier (les Quatre Dorés) connaît un succès retentissant. M'enfin, l'histoire ne se termine pas aussi bien qu'on pourrait l'espérer. Plus que l'histoire d'un quatuor jazz, c'est un combat entre la liberté représentée par l'Art et la rigueur et l'austérité d'un régime dictatorial. D'un côté se trouvent les jazzmen à la tête desquels il y a Dussander, et de l'autre l'Allemagne nazie représentée par Goebbels (bien qu'il soit relégué au second plan assez rapidement) et un certain Dietrich Müller.
Sur fond de Duke Ellington et Bessie Smith, Christophe Lambert nous donne à voir une Allemagne moins manichéenne que ce dont on l'habitude de voir à travers les documentaires sur l'époque.
Bon, on passera sur les quelques erreurs techniques liées à la musique, comme mettre le saxophone dans la famille des cuivres (parce qu'il est cuivré d'apparence) alors qu'il fait partie des bois (tout comme le didgeridoo qui est un instrument en bois mais qui fait partie de la famille des cuivres... Faites péter l'aspirine!). On passera également sur les quelques lourdeurs d'écriture. le résultat final est plaisant, il groove, bien que le sujet soit sombre. L'idée du roman n'est pas de dire "Non mais finalement c'était pas si terrible que ça à l'époque!", mais plutôt de donner une vision moins connue. Christophe Lambert a l'intelligence de ne pas juger l'époque, la population se laissant séduire par les idées du parti national-socialiste. Déjà parce qu'il ne l'a pas connu et que son point de vue est forcément objectif, et puis aussi la haine n'engendre que la haine. Il prend bien évidemment parti, lui-même étant artiste il ne comprend pas que l'on puisse rendre illégitime la liberté. Mais à aucun moment il ne juge, et à aucun moment il ne donne de pistes pour aider le lecteur à juger la période. L'idée du jazz est en soi beaucoup plus subtile qu'elle ne le paraît, et c'est là qu'est toute la force du roman. Je m'explique.
Le contrebassiste du groupe s'appelle Hermann, et il connaît les Jeunesses Hitlériennes, et il est tout ce qu'il y a de plus convaincu. Ce personnage est intéressant parce qu'il remet en doute les enseignements qu'on lui a prodigué aux Jeunesses. A un moment, il demande pourquoi les Noirs se sentent obligés de se réfugier dans la drogue et l'alcool. Dussander répond d'abord que ce n'est pas une question de couleur, mais d'abord une question de contexte social. Les musiciens de blues et de jazz jouaient dans des coins un peu chelou où l'alcool coulait à flot, et où les dealers n'étaient jamais très loin. Donc c'était facile de se procurer ces deux choses. de plus, ces hommes là vivaient dans la misère, alors quand on leur promettait des lendemains meilleurs avec certaines substances douteuses, ils ne disaient pas non. Vous, chères lectrices, chers lecteurs, si vous viviez dès votre plus tendre enfance dans la misère la plus totale et qu'on vous promettait le bonheur, seriez-vous capable de refusez? Certains d'entre vous direz "oui", mais à ces gens-là je leur demande de mettre de côté leur orgueil et de prendre le temps de répondre à la question. Pour ce qui est de l'Allemagne nazie, il s'est un peu passé la même chose. Les conséquences de la Première Guerre sont encore lourdes dans les années 1930, et les humiliations des français qui occupaient une partie du pays, sans oublier la catastrophe financière, ont réduit au désespoir ces allemands. Alors, quand un homme s'est distingué de la masse en promettant un avenir meilleur à condition que tout le monde fasse ce qu'il disait de faire, personne n'a voulu dire "non", dans un premier temps. Certains ont regretté, comme certains ont regretté d'avoir touché à l'alcool ou à la drogue. Mais les conditions n'aidaient en rien à la base, et Dieu seul sait à quel point le désespoir peut nous faire faire n'importe quoi.
Ce groupe de jazz, c'est la résistance face à l'oppression et au désespoir.
Ce roman se lit très facilement, sur le plan stylistique. Il n'y a pas de scène particulièrement dure, mais après tout dépend des points de vue. Il se lit rapidement, on s'attache bien aux personnages, bien que le seul qui soit réellement développé est celui d'Hermann le contrebassiste. C'est un peu dommage que les autres soient délaissés, en fin de compte. Ca demeure une bonne lecture, ne serait-ce que par la façon dont le sujet est traité, c'est-à-dire par le truchement d'un quatuor jazz.
Lien : http://lesjeuneslettres.blog..
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Berlin 1942. Sur ordre de Goebbels, le ministre de la propagande nazie, un vieux pianiste monte un groupe de jazz conforme aux critères aryens du Reich. Les quatre jeunes musiciens recrutés et formés, le groupe part en tournée à travers l'Allemagne mais la réalité du régime hitlérien les rattrape. Tous vont bientôt devoir choisir...

Basé sur un fait historique (incroyable d'ailleurs, les nazis s'inspirant de la musique des Noirs qu'ils considéraient plus bas que terre, pour regonfler le moral des troupes), ce roman nous entraîne dans la vie quotidienne des Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, entre bombardements, propagande et privations. Par l'intermédiaire de la musique, du jazz, les musiciens découvrent un espace de liberté où ils peuvent s'exprimer, être ce qu'ils sont. de la force du groupe ils tireront aussi le courage d'agir car ce roman traite aussi de la faculté de résistance, du courage dont on a besoin pour s'opposer à un ordre établi.

Pour bons lecteurs de 4e-3e
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