J'ai lu ce livre après avoir lu la postface de
Lever de rideau sur Terezin qui parlait de ce texte. Curieuse, j'ai voulu lire ce roman.
Ce livre m'a permis de découvrir un autre aspect du régime nazi. Il bannit le jazz mais trouve quand même que le rythme est intéressant pour donner un nouveau souffle à la population. L'administration décide de former un groupe de « musique de danse accentuée rythmiquement » avec des paroles conçues par le ministre de la propagande.
L'auteur présente des faits bien réels qui ont été romancés pour produire ce texte. Une note en fin de roman présente les faits réels, les faits romancés et ceux inventés par l'auteur.
Ce roman c'est donc la formation de ce groupe : audition, répétition, et représentation. Au travers de ces étapes j'ai appris à mieux connaitre les personnages qui reflètent les tiraillements de l'Allemagne de cette époque.
Quatre musiciens composent ce groupe : un garçon des rues, un pur produit des jeunesses hitlériennes, un garçon issu d'une famille de classe moyenne et un garçon qui écoutait déjà du Jazz. Ces quatre garçons qui n'ont rien à avoir ensemble sont finalement des victimes du système nazi. Au contact les uns des autres, ils vont progressivement changer.
A cela s'ajoute Dussander, qui accepte de diriger ce jour alors qu'il déteste le régime nazi. On voit au fil du roman les messages qu'il veut faire passer à ces jeunes.
Si j'ai aimé lire ce roman, j'ai cependant regretté que l'auteur ne nous montre pas plus l'Allemagne de cette époque, l'histoire est trop focalisée sur le groupe. Même si l'auteur nous laisse voir la part de résistance qui a existé en Allemagne.
En bref, un roman qui nous présente un aspect méconnu du régime nazi. Les personnages et les événements font que cette histoire se lit vite.