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sur 977 notes
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Alexandre de Lamberterie s'est suicidé le 14 octobre 2015. Il laisse derrière lui une femme, une fille, des parents, mais surtout une soeur, Olivia, qui prend la plume dans ce récit pour décrire sa douleur, son chagrin mais aussi sa colère et son incompréhension.

Olivia de Lamberterie n'est pas un nom inconnu. On la croise à la télévision, on l'entend à la radio, on la lit dans les magasines. C'est une critique littéraire réputée, expérimentée et respectée.

Lire les mots des autres est une chose, écrire les siens en est une autre. Et Olivia de Lamberterie s'en tire ici avec brio !
Elle n'a pas choisi un sujet simple. La mort d'un proche est toujours violente, celle par suicide d'autant plus qu'après le chagrin de la disparition viennent les questions, les doutes, les regrets.

Avec beaucoup de justesse, beaucoup de pudeur, Olivia de Lamberterie nous fait cadeau de ses souvenirs, de cette joie de vivre teintée parfois de nuages noirs, de ses liens si forts qui les unissaient, elle et son frère.
Elle nous introduit au sein de sa famille, de cette éducation un peu distante, un peu silencieuse, qui les a fait grandir. Et elle nous émeut par tant de lumière et d'amour...

Si ce récit lui a été nécessaire pour avancer et reprendre goût à la vie, on la remercie sincèrement de l'avoir écrit et de nous l'avoir offert...

Merci à NetGalley et aux Editions Stock pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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Alex s'est suicidé le 14 octobre 2015 en se jetant du pont Jacques Cartier de Montréal. Pourquoi a-t-il choisi ce geste définitif? Olivia de Lambertie n'a pas de réponse et son frère n'en avait pas non plus. Alex a essayé de vivre, d'aimer, d'embellir sa vie et celle de ses proches. Mais l'idée du suicide marchait à ses côtés toutes ces années, elle lui faisait de l'oeil lui laissant miroiter la possibilité d'en finir avec son mal-être.
C'est le premier livre qu'écrit Olivia de Lambertie et elle nous fait le cadeau de parler de sa famille, ses parents, ses soeurs, ses amis, sans faux- semblants, sans incriminer, sans juger. Elle cite les livres lus, qui mieux que les dates, jalonnent les évènements de sa vie.
J'ai admiré ce frère adulé et aimé le portrait en creux esquissé dans les yeux bleus de sa soeur.
Mes lectures concomitantes de François Cheng et d'Olivia de Lamberterie m'ont fait le bonheur de se recouper à cette page :
"La terrible vie terrestre n'est point pour toi.
Ton amour trop vaste pour qu'on pût t'aimer;
Ton rêve trop haut pour qu'on te suivît. Par la fenêtre,
En un seul cri, tu rejoignis l'ange, ton propre être."
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Comment trouver les mots ? Comment parler d'un livre qui n'est qu'un cri ? Cri d'amour pour ce frère, Alex, qui s'est suicidé - j'allais écrire « qui n'est plus » alors que bien au contraire, à chaque page, on le voit, on le sent, on rit de ses mails, on est avec lui tellement cette soeur inconsolable nous le rend présent, vivant, à nous, lecteurs, qui ne le connaissions pas. Cri de douleur aussi dans ces mots jetés, dans ces phrases nerveuses qui disent l'incompréhension, le refus, la colère, malgré les tentatives d'apaisement, les « puisque c'est son désir ».
Non, la soeur cherche son frère, sa moitié, son double, son complice, son amour pour la vie.
Chaque jour, et malgré elle parfois.
Elle le voit dans l'oiseau qui s'envole, dans l'air qu'elle sent sur son visage, dans mille petits signes qu'elle observe dans le monde. Elle ne peut imaginer qu'il ne l'habite plus, ce monde. Elle le veut vivant parce qu'il ne peut pas ne plus être. Parce qu'elle, elle se doit de continuer à mettre un pied devant l'autre et qu'elle sait que sans lui l'épreuve sera difficile. Parce qu'elle sait que le temps n'atténuera rien. Elle est impossible à consoler. Je repense soudain aux mots d'Henri Callet : « Ne me secouez pas, je suis plein de larmes. »
Hier soir, quand j'ai terminé ce livre magnifique, je l'ai reposé doucement, comme s'il était vivant, comme s'il contenait mille coeurs battant très fort. J'aurais aimé par ce geste apaiser, soulager toute la souffrance de cette soeur. Même si c'est impossible.
Ce livre n'est plus un livre, un objet de papier, il en a dépassé les frontières, fait exploser les contours, revu la définition. Il a pris des dimensions que seul l'amour qui se met à nu peut donner. Il s'est fait vie. Il est vivant.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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En tant que lecteur débutant, j'alterne classiques et romans contemporains. Dans ce second volet, je parcours les "Prix" de ces dernières années. C'est ainsi que je suis tombé sur " Avec toutes mes sympathies". Sans me douter de ce que j'allais trouver.

Pénible, très pénible, cette lecture. Eu égard au nombre de notes et de critiques, ne revenons pas sur le fil de l'histoire.

Une histoire qui est d'abord l'exaucement d'un voeu. Avant de se donner la mort, Alex avait demandé que sa soeur écrive un livre - un témoignage - qui essayerait d'expliquer cette poisse noire qui a étoufé sa vie, et qui touche, à un degré moindre, celle de sa soeur Olivia. On dit que, parfois, on écrit avec ses larmes, ou qu'on écrit avec son sang. C'est bien ce qui se passe ici.

"Expliquer" est un terme bien inadéquat. Car expliquer, on le peut. La maladie a un nom, est certainement décrite dans ce que les psychiatres appellent le DSM, et elle a des traitements connus. Ce n'est pas que l'on manque d'explications. Même si elles ne sont que partielles et multiples. le fonctionnement du cerveau n'est connu - et encore, de façon incomplète - qu'en termes de correlation, pas de causalité : A va souvent de pair avec B, mais est-ce qu A cause B ? Ou est-ce que ca marche dans l'autre sens ? Ou tous deux sont-ils causés par C ? Ou pire, sont-ils causés par C,D,E, F et quelques autres, tandis que d'est causé aussi par F et par W, F quant à lui .... Ca, c'est le cerveau. Mais quand on en vient aux liens entre le cerveau et l'esprit, le mystère s'épaissit considérablement. Un psychologue a toute une nomenclature concernant ce domaine là, et des moyens d'intervention. le psychologue, le psychiatre et le neurologue interviennent, chacun avec ses compétences, sa carte du terrain et ses moyens pour essayer d'améliorer la situation. Ainsi nous passons des explications aux interventions.

Expliquer, diagnostiquer, intervenir, Il en est beaucoup question dans ce livre. Et c'est essentiel pour améliorer la qualité de vie, Pour rendre cette vie la meilleure possible. Voir guérir tout à fait. Mais, bien sur, ce qu'Alex aura voulu dire, c'est plus. Expliquer, c'est aussi : circonscrire, faire sens, peut-être même extraire, j'allais dire : régler ses comptes avec la maladie. Guérir comme si l'on n'avait jamais été malade.

Olivia poursuit surtout la piste de la génétique ("une propension à la mélancolie") et d'une éducation plutôt collet monté. le fait est que beaucoup d'hommes dans la famille semblent en souffrir. Mais de là à conclure quoi que ce soit de concret concernant les origines, ca me semble faire un grand écart. Et le fait qu'Olivia - elle même très fragile, même après plusieures thérapies - refuse de faire son deuil me semble bien inquiétant.

Il y a témoignage, et il y a explication, mais sans doute pas au sens ou l'aurait souhaité Alex. Il y a le récit d'un vécu et de ce qu'il comporte. Mais il faudrait transposer ces vies et leur histoire dans un cadre qui fasse sens. Je me demande si Olivia a commencé ce long travail, ou si elle continue à fouiller l'absence.

Un truc vraiment pervers, cette maladie. Et je crois bien que nous connaissons tous des gens qui en souffrent.
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« Avec toutes mes sympathies », en canadien, ça veut dire « Sincères condoléances »
A 46 ans, Alex, le frère d'Olivia de Lamberterie vient de se suicider.
Il vivait au Canada avec sa femme et ses enfants.
C'était un être rayonnant, solaire, souvent.
C'était un être mélancolique, dépressif, souvent.
Un frère qu'elle adorait.
Sa mort est un choc violent même si elle était prévisible.
Elle raconte le traumatisme, le désespoir à cette nouvelle.
Elle dit aussi comme il est difficile mais vital de redevenir joyeuse.
Ce qui pourrait être un livre plombant est un récit magnifique.
Un récit d'amour.
On sent que les mots, les phrases viennent tout seuls.
Rien n'est forcé.n
Rien n'est semblant
Tout est beau, tout est amour.
Une incroyable lumière émane de ce si sombre événement.
Vraiment bravo et merci pour la sincérité, l'émotion, le partage.
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Dans ce livre Olivia de Lamberterie revient sur un évènement douleur de sa vie, le suicide de son frère Alex.

Je suis d'accord lorsqu'elle dit qu'un suicide est une double peine, qui génère un silence qui vient prendre toute la place. Oui il ne faut pas que ça le soit mais parfois j'ai été gêné pendant la lecture, pour moi il y a des choses privées qui ne doivent pas être tabous mais qui doivent rester dans la sphère privée, familiale.
Elle a su lui rendre un très bel hommage, Olivia de Lamberterie sait toujours trouver les mots justes que se soit dans ce livre ou dans ses chroniques littéraires, c'est vraiment une qualité qu'elle possède. Elle a su montrer qu'il a été aimé, qu'il faut garder les moments joyeux partagés dans ces moments là mais que la maladie malheureusement parfois prend le dessus.
Un roman intime, délicat, tout en finesse, écrit avec amour
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Comme tous les lecteurs j'imagine, j'ai été bouleversé par ce récit dramatique. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Lorsque les trois soeurs frappent à la porte de leurs parents et qu'elles ne prononcent qu'un nom, Alex, seul mot qui franchit leurs lèvres tremblantes, il n'est besoin de rien d'autre pour dire le combat perdu. J'avoue à ce moment avoir eu des picotements autour de mes yeux d'étranger au drame.

Mais au-delà du récit de cette descente aux enfers d'un amour vivant, je m'interroge sur mon rôle, moi lecteur de ces lignes. Je me suis forgé la conviction que son auteure ne les avait pas écrites pour satisfaire mon voyeurisme. Alors en quoi en refermant cet ouvrage ai-je participé à une oeuvre salvatrice ? Je l'ai peut-être trouvé à la page 225 de l'édition Livre de poche : "Et puis, de toute façon, parler avec qui ?"

Pas aux proches, ceux qui ont vécu le drame. Ce serait les entrainer dans le vortex de la perdition. Alors à qui ? A Moi ? Olivia de Lamberterie aurait donc choisi d'en parler avec moi. le plus parfait inconnu. Le réceptacle le plus innocent de toute l'histoire de cette famille unie. Moment d'intimité avec un quidam croisé au hasard des rayons d'une librairie. Lecteur anonyme, capable d'entendre ce cri vierge de tout écho. Cri à l'univers infini. Ultime révolte contre l'opiniâtreté d'un destin qui avait déclaré son intention. Emporter Alex. Où ? Olivia s'est longtemps posé la question. Avant de trouver la réponse, en fermant les yeux. Et le dénicher, lui son frère adoré, tapis au fond d'elle-même.

Plus que la disparition d'Alex, c'est son impuissance à contrecarrer le projet contre laquelle Olivia s'insurge. La préméditation. Alex, où le refus d'être ici et maintenant. Et demain. Refus d'être né. Quand bien même tout autour de lui n'est qu'amour. Femme, enfants, soeurs, père et mère, il n'est pourtant pas de cocon plus précieux, plus propice à faire prospérer la vie qu'une famille aimante. Harmonie, cohésion, solidarité, le destin a franchi les remparts les plus robustes.

Amour des autres mais détestation de la vie. Quelques décennies d'une vie en trompe l'oeil et Alex a choisi de baisser le rideau en saluant les spectateurs médusés, impuissants, leur déclarant toutefois sa tendresse. A ceux qui ont accepté de poursuivre le chemin. A eux d'essayer de comprendre l'incompréhensible.

Refus d'être né qu'Alex répand à la face du monde, avec cet ouvrage réclamé, qui s'est finalement imposé à sa soeur. L'écriture est oeuvre de solitude. Elle force à entrer en soi-même. A affronter les mots sans le secours de l'oreille compatissante ni le risque d'intervention de la volonté d'autrui. Seule façon de se gorger de sa souffrance sans indulgence. Sans remise de peine. Sans risquer de voir de petites joies quotidiennes sournoisement apaiser le chagrin. Accepter son chagrin, se l'imposer, c'est respecter. C'est aimer.

Il est des personnes chez qui l'instinct de mort est plus fort que l'instinct de vie. Comment le soupçonner dans ce petit bonhomme assis à côté de sa soeur sur la photo. Mais si elle fait passer ce message, son message, Olivia fait aussi comprendre sa colère à elle, sa révolte, sa détestation légitime de pareille évidence.

Lecteur tardif. Sympathies tardives. Mais n'est-ce pas ce tardif qui fait durer. Qui entretient le chagrin qu'on revendique, une façon de le préserver de la dilution dans l'insouciance des jours. J'aurais donc participé modestement à entretenir cette preuve d'amour.

Je ne t'ai pas connu. Mais je t'ai compris au travers des mots que ta soeur m'a adressés. Je te salue Alex.
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Olivia a perdu son frère, suicidé, en 2015 et elle a éprouvé l'envie de mettre par écrit ses sentiments suite à cette perte. Comme il est dur de perdre quelqu'un qu'on aime mais Alexandre était malade, dépressif. Il n'est jamais parvenu à surmonter ces moments. Elle raconte leur milieu, bourgeois parisiens, les retenues avec leurs parents mais aussi les souvenirs plus joyeux. Sous forme d'un journal, on découvre sa vie, au milieu des livres, son frère, loin, dont elle se languit. La narration m'a paru un peu décousu mais il ressort beaucoup d'émotions de cette lecture, j'ai fait partie de la famille d'Olivia, j'ai eu de la peine comme si je perdais un membre de ma famille. On sent toute la difficulté qu'elle a de garder les moments, de continuer sa vie sans lui. Un très bel hommage à son frère et à ceux qui pensent à lui.
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Son frère n'est pas un homme à appeler au secours, mais un homme à se tuer. La vie n'est pas son truc. Quand son frère a-t-il chaviré, existe-t-il un point de rupture ou le découragement a-t-il envahi ses veines en douce. Il s'est mis à boire beaucoup, le cercle vicieux s'est enclenché, le mal-être au bureau, le mal-être avec l'alcool, le mal-être dans son couple, embarqué dans un épisode sans happy end. On ne peut empêcher les gars de son espèce de se suicider, est-ce d'ailleurs un service à leur rendre. C'est son caractère, il est noir, il est sombre, il n'aime plus rien. Alex s'est jeté d'un pont, il était la personne la plus intègre, il était beau fantaisiste et bienveillant, il était dénué de méchanceté et très intelligent.

« Mon frère était la seule personne à qui je me confiais. Nous étions deux muets qui l'un en face de l'autre retrouvaient l'usage de la parole. »

Un livre émouvant, gai, triste, mélancolique. Olivia de Lamberterie, critique littéraire prend la plume pour savoir où est son frère, juste retrouver sa trace, être sûr que tout va bien pour lui. Ce livre n'aurait jamais dû exister puisqu'il n'aurait jamais dû mourir. Elle écrit donc pour prolonger son existence et s'empêcher de sombrer.

« Oui, la vie continue, mais comment continuer la vie sans lui ? Je tente par tous mes moyens maladroits de transformer son absence en une présence lumineuse. »

Olivia nous parle de leur enfance, de leurs parents grands bourgeois du seizième arrondissement :
« ma mère nous élevait, chez nous les hommes étaient faits pour travailler et l'argent pour être dépensé par les femmes au foyer. »

Olivia s'interroge sur la propension à la mélancolie dans leur famille, existe-t-il un gène du suicide. Elle essaye de mettre un nom sur ce plomb qui lestait la vie de son frère depuis tant d'années. Elle nous fait partager le côté inhumain des urgences psychiatriques. Elle nous parle de l'impuissance des proches face à cette terrible maladie. Un roman plein de délicatesse, plein d'amour, plein de pudeur.


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Olivia de Lamberterie nous enchante chaque matin avec ses chroniques littéraires dans l'émission Télématin.
Elle livre ici un récit très autobiographique et poignant sur un sujet difficile: celui du suicide de son frère âgé d'une trentaine d'années et survenu en 2015.

Un suicide qui a bouleversé toute la vie de la famille comme on peut l'imaginer.. Sa compagne Florence voyait bien que son compagnon n'allait pas bien. Une maladie "dépression grave?" que l'on n'arrivait pas à diagnostiquer.

Alexandre se rendait compte de son état, reconnaissait qu'il avait tout pour être heureux: une famille agréable, un poste intéressant à Montréal, en tant que directeur artistique d'une entreprise de jeux video..

Et pourtant... était-ce seulement une question de ressenti? "J'ai tout pour être heureux, " reconnait-il " et pourtant je n'y arrive pas"..
L'effet d'une affection héréditaire? de nombreux suicides ont eu déjà lieu dans la famille..

Olivia de Lamberterie évoque à merveille ce désarroi qui hante la famille de ces suicidés.. a-t-on fait tout ce qu'on pouvait faire? Y avait-il des aides que l'on aurait pu mettre en place?
L'attitude de l'entourage vis à vis de la mort, surtout dans ces circonstances, est remarquablement menée.
"C'est bien car c'est ce qu'il voulait", ose dire une auteure connue, réflexion ô combien brutale mais pourtant...
"Avec toutes mes sympathies", c'est la formule canadienne québecquoise employée lorsqu'on veut exprimer ses condoléances, une formule plus proche de l'anglais que celle employée en France, et qui insiste sur l'empathie que l'on peut avoir dans ces circonstances.

Un livre très prenant, qui interroge beaucoup.. sur l'existence ou non de "maladies héréditaires" plus ou moins dépressives et mal diagnostiquées, sur l'attitude de l'entourage face à un proche qui visiblement sombre dans une dépression grave..
Une belle oeuvre de référence où l'on voit la trajectoire d'Olivia et de son frère, issus d'un milieu très bourgeois du 16ème arrondissement, "milieu en voie de disparition"? aux dires de l'auteure qui évoque sa vie de journaliste d'abord chez "Elle", ensuite chez Télématin..
Des séquences humoristiques aussi, malgré la gravité du sujet, notamment le passage sur le défilé de mode (probablement Gautier d'après ce qui est écrit).. qui illustre bien ce milieu journalistique de la mode et de la culture..
Bref, j'ai passé un très beau moment de lecture...
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