AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9780428557577
250 pages
Forgotten Books (23/10/2018)
3/5   1 notes
Résumé :
Ce n'est pas aux portraits historiques, aux portraits qui fixent l'aspect extérieur d'une personnalité célèbre que va ma prédilection. J'aime interroger les portraits anonymes, les portraits d'inconnus, parés du prestige d'un peu de mystère. Mon imagination prête aux visages insensibles, aux corps immobiles, une vie intérieure, une mentalité, une santé, un tempérament, des aventures, des épreuves, un passé riche de souffrances et de voluptés, et selon l'âge des modè... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'École belge présente, dans la diversité de ses tendances et de ses individualités, des caractères généraux, et je ne parle pas seulement du sens inné des colorations harmonieuses auxquelles pense tout de suite le lecteur accoutumé à la peinture de chez nous. Ces caractères généraux peuvent se définir partiellement aussi par des lacunes, puisque, à côté de la conscience, du savoir technique et du sens plastique, j'énumérerai le manque de goût, l'absence de fantaisie, le défaut de culture dont font preuve beaucoup de nos peintres, par ailleurs si bien doués, et cela est particulièrement sensible dans l'art du portrait en Belgique.
Commenter  J’apprécie          50
Louis Dubois (1830-1880), qui s'est ingénié à peindre des portraits, s'est évidemment fait illusion sur les ressources que pouvaient lui fournir son éducation et son tempérament dans ce genre particulier ou précisément il eut fallu les qualités qui lui faisaient défaut, le souci du style, le sens de la forme caractéristique, la fidélité de l'observation. Tous les ragoûts de la couleur, tous les artifices du pinceau ne pouvaient dissimuler les lacunes d'une construction hasardeuse ni un manque de précision dans le dessin des visages ou des mains. Dubois ne dessinait pas comme on dessine à l'Académie, disent ses admirateurs. D'accord. De très grands artistes n'ont pas dessiné comme on dessine à l'Académie, et c'est tant mieux. Ils ont trouvé un dessin à eux, significatif, émouvant, juste. Mais Dubois s'est borné à dessiner mal sans s'échapper des formules de l'académie, et cela ne peut être invoqué à son éloge. Magistral dans quelques paysages, dans des natures mortes ou des fleurs, Dubois n'est plus qu'intéressant par l'exécution de quelques morceaux dans ses portraits, et ces morceaux c'est le rendu d'une étoffe, d'un accessoire, d'un fond. La figure, la chair sont traités pour la note, la tache de la couleur, sommairement, sans signification.
Commenter  J’apprécie          00
Le portrait est, sans conteste, la forme plastique la plus accessible à n'importe qui. Tout le monde d'ailleurs se croit compétent pour en juger. S'agit-il du portrait d'une personne vivante: quiconque la connaît, même très vaguement, établit une immédiate comparaison entre le modèle et son effigie et n'hésite pas à formuler un avis. Cet avis ne se borne pas, en général, à traiter de la question de ressemblance plus ou moins précise et photographique ; il s'étend au mérite du dessin et de la couleur, de la présentation, de la mise en page, de la sensibilité de l'artiste et de son interprétation.
Commenter  J’apprécie          00
Un portrait s'offre à nos yeux. Il est comme un passant rencontré en chemin.
Peut-être le reverrons-nous souvent. Après avoir attiré notre attention il peut conquérir notre sympathie, devenir pour nous une façon d'ami muet. La plupart des portraits ne frappent qu'Un instant notre regard, s'effacent tout de suite de notre mémoire. Mais il s'en trouve auxquels le talent de l'artiste, la physionomie du modèle ont conféré un charme, une attirance énigmatiques.
Commenter  J’apprécie          00
Plus que tous les tableaux les portraits résument de la vie pensive. Les hommes et les femmes qui les ont inspirés ont réellement vécu, aimé, souffert. Les artistes appliqués qui les ont peints ont laissé paraître un reflet de leur émotion par leur effort de fixer un aspect définitif de leurs modèles, de discerner en eux quelque chose de supérieur à leur destinée éphémère.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : portraitsVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
283 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}