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sur 2604 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dimanche 27 mai jour de fête des mères. Mon époux revient du marché avec, en plus des légumes, un gros paquet venant de notre librairie préférée. J'ouvre.. "Le Lambeau de Philippe Lançon". Merde, j'avais certes lu bcp de critiques élogieuses et je lui en avais parlé, mais j'avais aussi la trouille de le lire.
Après avoir remercié comme il se doit, je le feuillette et lis au hasard comme j'ai l'habitude de faire, je picore, je flaire, un peu comme les animaux le font pour habituer l'inconnu et je me rends compte que ça a l'air facile à lire.
Je m'installe l'après midi au jardin avec le bestiau de plus de 500 pages et en clin d'oeil, j'arrive, éblouie et bousculée comme jamais à la page 200.

" le lambeau" est un chef d'oeuvre, oui je le dis.

Philippe Lançon raconte l'attaque de Charlie Hebdo le 7 janvier 2013 dont il a été victime, un quart du visage inférieur droit réduit en bouillie et au cours duquel il a perdu beaucoup de ses amis. Mais ce livre n'est pas un témoignage ordinaire, il va beaucoup plus loin que cela.
Il se raconte lui, comme il vit cette épreuve, avec ses proches, avec les soignants, avec ses livres, avec la musique qui l'aident. Il raconte aussi sa vie d'avant, comment cet épisode le changera à jamais physiquement et moralement.
Ce n'est jamais haineux, ni larmoyant, ni plaintif. Il n'y a aucun jugement, juste une très grande intelligence, une culture immense et une empathie hors norme pour cet homme meurtri au plus profond de sa chair et de son âme qui subira jusqu'à 17 opérations...
On est avec lui dans cette chambre d'hôpital avec ses craintes, ses angoisses, ses espoirs, ses déceptions et sa renaissance.
J'ai pleuré quelquefois, ri et souri aussi et beaucoup réfléchi avec lui et j'ai eu du mal à le quitter à la fin.

Ce livre est un monument rempli d'humanité, c'est incontestablement ce que j'ai lu de plus fort et de plus beau cette année.
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Journaliste à Libé, Philippe Lançon est également chroniqueur à Charlie Hebdo. C'est à ce titre-là, que le 7 janvier 2015, il est en conférence de rédaction avec ses Cabu, Elsa, Wolinski, Charb, Bernard…De la suite , Philippe Lançon ne nous dira que peu de chose : un grand bruit, des bottes noires, des incantations islamistes, des cadavres autour de lui et sa bouche remplie d'osselets. En réalité, il ne l'apprendra que plus tard, le tiers inférieur de son visage a été emporté par les balles des tueurs.

C'est, pour moi, le premier ouvrage ayant trait aux attentats de 2015 que je lis. Jusqu'à maintenant, l'omniprésence du sujet fait que j'ai plus ou moins inconsciemment évité d'y revenir …

Philippe Lançon passe assez rapidement sur " les évènements " Ce qui nourrit ce récit, c'est la lente reconstruction physique et psychique d'un homme qui restera dix mois hospitalisé et passera une quinzaine de fois au bloc opératoire pour retrouver un visage, des sensations, et reconstruire une vie.

C'est avec donc une appréhension certaine que j'ai tout de même abordé celui-là. Et tout ce que je pouvais imaginer a volé en éclat !

J'ai d'abord lu un ouvrage d'une grande beauté littéraire et magnifiquement construit.
Je n'y ai vu aucun voyeurisme inutile, aucun apitoiement, aucun pathos, ni haine, ni rancune ; un récit où l'intime a toute sa place, mais sans l'excès qui aurait pu me lasser assez vite.

J'y ai trouvé infiniment de force sans que cela passe forcément par la testostérone ; le courage, la patience, les doutes, la curiosité intellectuelle intacte, et surtout l'envie de vivre, malgré tout, l'envie de pas rester enfermer.

Un coup de coeur, si tant est que l'on puisse dire cela comme ça…..

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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C'est un très beau livre sur l'état de dépendance dans lequel Philippe Lançon a été mis par la perte de sa mâchoire inférieure et ses blessures aux bras lors de l'attentat de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Ne plus pouvoir ni parler, ni manger et souffrir. Philippe Lançon raconte en détail sa dépendance aux médecins, aux infirmières, aux aides-soignants, aux kinésithérapeutes, aux brancardiers, aux gendarmes, à la famille, aux proches. C'est ce qui m'a le plus touché : comment l'extrême dépendance lui fait reconsidérer toute sa vie d'avant et le rapproche des histoires de vie des soignants et de tous ceux dont il dépend. Il y a bien d'autres choses dans ce livre, en lien avec le terrorisme, l'art, le journalisme et la littérature mais je reste sur l'impression magique qui s'en dégage, de cet hommage aux soignants, à toutes les vies minuscules, à notre interdépendance les uns avec les autres que nos parcours individualistes surchargés d'occupations nous font trop souvent oublier.
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Le livre se referme. 510 pages lues, appréciées et pas encore digérées. le pavé demeure intact sur l'estomac, légèrement porté sur les lèvres, accroché au coeur. Que dire ? On inspire, on respire, on reste hébété. Trop d'émotions – une force a laminé la conscience et retourné l'esprit. On inspire à nouveau, chaviré. Qu'écrire ?
Parler de la mort, de la folie des hommes. Des plaies semées au détour d'un bon mot, de l'esquisse d'un dessin ou de quelques échanges, ce 7 janvier 2015, rue Nicolas-Appert.
Reprendre les mots de Philippe Lançon. le Avant, le Après. Cette lente reconstruction de l'âme et du corps. Sa gueule fracassée, la dépendance – redevenir un enfant ; les autres – la famille, les soignants, les amis, les gardiens l'amoureuse. Et ce regard sur la vie qui change. Frôler la mort induit le bilan : celui qu'il était, celui qu'il est devenu, celui qu'il sera. Vivre avec.
Parler de l'Art qui le porte, du passé qui le tient. La lecture – Proust, Kafka…, le théâtre, les musées. Les souvenirs ; il y en a tant, Philippe Lançon a du temps pour y revenir, les observer autrement, parfois les comprendre.

Impossible. Je ne peux rien raconter. Rien en dire. Je suis muette. Abasourdie par le contenu, la plume, la sensibilité, l'humilité. Je suis subjuguée par les mots, par la force du récit.
Ce livre ne se raconte pas. Il se lit. C'est impératif. 
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Un témoignage saisissant sur l'attentat de Charlie Hebdo auquel Philippe Lançon était présent. Il revient avant et après son traumatisme, dans un documentaire qui raconte. C'est un texte puissant, d'une grande intensité.
A lire absolument, car nous sommes tous Charlie !
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Lecture en apnée. Annoncé comme un témoignage hors norme certes, ces pages se sont avéré un souffle porté par une écriture érudite qui transcende le récit. Aucune complaisance. Belle réflexion sur la temporalité. le genre de livre qu'on termine à regret. de la belle ouvrage !
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Je ne lis pas de témoignages. Si j'ai souhaité lire le lambeau, c'est uniquement parce que je savais que ce texte avait une dimension littéraire. J'ai besoin du filtre de l'art pour m'intéresser au réel. Cela dit, je n'ai jamais pensé que l'art rendait le réel supportable. Bien au contraire. Au fond, ce que je recherche, c'est une lecture, une interprétation de ce réel à l'aune des événements vécus. Quels qu'ils soient. le monde doit se trouver incarné, sans cela, il ne m'intéresse pas.
J'ai donc commencé à lire le lambeau. J'ai peu dormi la première nuit. Je n'arrivais pas à me débarrasser de l'état de stupeur dans lequel le récit m'avait plongée. J'en parlais à des amis. Ils m'assuraient qu'eux ne liraient jamais ce texte. Je voulais aller jusqu'au bout mais j'avoue que les cent premières pages furent terribles. J'ai craint de ne pouvoir poursuivre.
J'ai eu alors l'idée de « croiser » le lambeau avec un autre texte que je possédais et que je n'avais pas encore lu : À contre-courant d'Antoine Choplin. C'est le récit d'une marche le long de l'Isère, de son point de confluence avec le Rhône jusqu'au glacier où elle prend sa source.
J'aime cet auteur, il m'est très familier, je me sens, avec lui, sur la même longueur d'onde. Dans ce récit, il raconte sa marche qu'il rattache à l'acte d'écrire, commente le paysage et les lumières changeantes qui l'enchantent.
J'ai donc, lâchement peut-être, régulièrement, c'est certain, abandonné Philippe Lançon dans sa chambre d'hôpital pour progresser auprès d'Antoine Choplin sur les sentiers longeant l'Isère.
Et en fait, contrairement à ce qu'on peut imaginer, plus j'avançais dans le livre de Philippe Lançon, moins je ressentais la nécessité de m'en échapper.
Était-ce parce qu'on allait vers la « cicatrisation des plaies », vers la « guérison » ?
Non, pas du tout.
Si je restais auprès de Philippe Lançon, c'est uniquement parce qu'il s'était tellement mis à nu que dorénavant, par extraordinaire, rien de ce qu'il disait ne m'était étranger, à moi qui n'avais évidemment jamais rien vécu de semblable. Car au fond, au-delà des événements dont il est question (ai-je le droit de dire « au-delà » dans la mesure où ils sont de l'ordre de l'expérience fondatrice, à l'origine même de ce qu'est devenu l'auteur), c'est la capacité même qu'a Philippe Lançon de se mettre à nu qui m'a saisie. Après de tels événements, on ne peut plus mentir ou se mentir. de la même façon, on fuit les paroles inutiles, le jeu social. Bas les masques. On est au-delà de la mascarade. Comme il le déclare à Proust dans une vigoureuse interpellation : «Mais arrête de jouer au plus fin, tu ne sais pas de quoi tu parles dans ta cage dorée, il te manque quelques degrés dans l'échelle du désastre pour arriver au moment où, sans être artiste, on ne ment plus ! »
Donc, plus je découvrais toute l'humanité de cet homme nu, parlant avec une sincérité absolue, moins je souhaitais le quitter. Non seulement je comprenais ce qu'il disait, mais il devenait un ami : je pleurais à l'évocation de sa douleur et de ses peurs (que faire d'autre?), j'avais envie de serrer dans mes bras et de consoler le petit garçon qu'il était redevenu, parfois même, je dois l'avouer, il m'exaspérait.
Tout en comprenant ses peurs, j'aurais aimé l'entraîner sur les bords de l'Isère, auprès d'Antoine Choplin, le sortir de là. Je les imaginais tous deux marchant et devisant sur l'art, goûtant ici et là l'envolée majestueuse d'une grue ou le spectacle des pentes escarpées d'une montagne.
C'est donc un homme nu que j'ai rencontré dans le lambeau, un homme comme on a rarement la possibilité d'en rencontrer, un homme, comme dirait Rousseau dans le préambule de ses Confessions, « dans toute la vérité de la nature » (même si Rousseau, on le sait, ne s'est pas gêné pour arranger cette nature, mais y a t-il rien de plus humain que cela ?)
Les Confessions s'ouvrent en effet sur une épigraphe tirée de la Satire III du poète latin Perse : « Intus, et in cute » (intérieurement et sous la peau). Il m'a semblé que, autant Rousseau échouait dans son projet de se révéler (mais on lui pardonne, on l'aime tellement), autant Philippe Lançon jouait le jeu - peut-être, sans en avoir vraiment le choix : « comment pourrais-je créer la moindre fiction alors que j'ai moi-même été avalé par une fiction ? »
Il lui fallait, afin de ne pas rester seul sur sa rive et rejoindre lentement le monde de ceux du dehors, analyser le nouveau rapport qu'il allait entretenir avec les autres en tentant de trouver un chemin qui ne pouvait passer que par une introspection, une réflexion vraie et sincère sur ce que les événements avaient fait de lui.
En effet, Philippe Lançon raconte la façon dont il a vécu cette rupture entre le monde d'avant et celui d'après, sa volonté de se protéger du monde du dehors et de rester, sans télévision ni radio, confiné dans sa chambre-cocon de l'hôpital « la chambre était mon royaume et nous y vivions hors du temps », avec une déesse veillant sur lui : sa chirurgienne Chloé, ses anges infirmières et ses gardes armés. Serge, l'infirmier anesthésiste, capable de trouver la veine où piquer et l'infirmière surnommée « La Marquise des anges » assez douée pour refaire clandestinement le VAC (Vacuum Assisted Closure) prennent dans la vie de l'auteur les premières places. le reste du monde est ailleurs, ce sont des étrangers.
Le jour de la grande marche, Philippe Lançon « n'est pas Charlie, [il est] Chloé ».
Quant aux autres, il s'en protège. « La vérité était que tout ce qui n'était pas présent dans cette chambre, là, sous mes yeux, s'éloignait. Je n'attendais rien de ceux qui n'étaient pas là. » « J'avais tissé mon cocon de petit prince patient, suintant, nourri par sonde et vaseliné autour d'un frère, de parents, de quelques amis et des soignants. Je ne voulais plus sortir du cocon, je m'en sentais incapable. La seule idée de quitter l'enceinte de l'hôpital m'effrayait. Ce n'était pas le lieu où j'étais tout-puissant ; c'était le lieu où mon expérience était vivable. »
Il fallait écrire pour dire la douleur, la souffrance, ne rien oublier de ce qui avait été vécu avant, récupérer tout ce qui était récupérable. Les souvenirs, les voyages, les rencontres. Les objets aussi. Si le téléphone portable, le petit sac noir, le bonnet rouille et le vélo vert étaient définitivement perdus, Blue note, le gros livre de jazz, serait retrouvé, abîmé, certes, mais là, et les souvenirs du monde d'avant reviendraient eux aussi, par bribes, pièces isolées d'un immense puzzle impossible à reconstituer à l'identique mais dont les bords finiraient un jour ou l'autre par coïncider, plus ou moins.
De toute façon, l'homme avait changé.
Le monde aussi d'ailleurs, et ce qui faisait rire une bande de grands potaches facétieux devenait presque tabou.
C'était comme ça.
Maintenant, tout ce qui serait vécu par l'auteur n'aurait de sens que par rapport à cette « expérience » terrible à laquelle il lui faudrait trouver un sens. Pas la comprendre. Comment peut-on comprendre l'incompréhensible ? Non, comprendre l'implication qu'elle aurait dans sa vie, l'orientation qu'elle lui donnerait. « Ce qui échappe à mon expérience, ce qui ne peut être traité par elle, ne m'intéresse pas : je n'ai rien à dire ni à penser de ce que je ne peux directement éprouver et décrire. »
Et un jour, peut-être, finir par l'accepter comme faisant partie de soi.
J'ai rencontré un homme. Désormais, rien de ce qu'il dit ne me fait plus peur.
Sa voix va me manquer comme celle d'un ami avec lequel on a passé du temps et qui a fini par rentrer chez lui. Je chercherai maintenant cette voix dans la presse, j'aimerais pouvoir la retrouver aussi dans la littérature et qu'il me parle encore de ses voyages, de ses lectures, des expos qu'il visite avec la sincérité, la sensibilité et la magnifique écriture qui est la sienne.
Ce serait bien de cheminer de nouveau à ses côtés.
Et de le retrouver.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Ça y est.
Je l'ai terminé ce soir.
Pas mécontente car ce fut, et j'ai un peu honte de l'avouer, une lecture très éprouvante, car très suivie et très concentrée.
Livre admirable et magistral.
Sans doute le plus beau et le plus prenant que j'aie jamais lu. Et avec une telle empathie !
Mais où donc cet homme hors du commun a-t-il pu trouver tant de courage, de pérsevérance pour rester en vie après cet attentat de Charlie Hebdo qui a fait de lui une "gueule cassée" avec la mâchoire inférieure emportée par les balles ?
Je ne sais. Je n'ai pas la réponse malgré une lecture soigneuse comme les pansements dont il a fait tant et tant usage.
Et quelle clairvoyance ! Quelle écriture magnifique, presque magique, mais peut-on parler de magie quand tout meurt autour de soi ?
J'ai eu une réelle et profonde admiration pour le personnel soignant, avec sa douceur, sa force, sa patience mais aussi ses faiblesses, ses errements et ses erreurs. Et ce sont des hommes et des femmes, en somme des humains malgré tout.
À aucun moment, Monsieur Lançon ne nomme par leur nom les deux terroristes. Il écrira : les frères K.
La scène de l'attentat est monstrueuse de véracité, d'horreurs, mais surtout de clairvoyance, cette monstrueuse clairvoyance qui a fait de lui une victime à jamais.
La peur ne le quittera jamais vraiment, résurgence de l'ignoble attentat. Peur des deux jambes noires, des cris et du bruit des balles. Saleté de SPT (stress post-traumatique)...
Il aura subi de multiples opérations et, détail touchant, il partait toujours au bloc avec ses "doudous" : des livres pour la plupart, comme Lettres à Milena de Kafka, La mort de ma grand-mère de Proust ou bien La montagne magique de Thomas Mann. Ils lui tenaient compagnie pendant cette horreur de reconstruction de son visage. Il parle même de prière proustienne préopératoire, comme un mantra destiné à le protéger... Et, toujours, Bach lui tient compagnie, même au bloc...On pourrait dire que la culture, sa culture l'a beaucoup aidé.
Mais ce n'est pas que le récit de sa reconstruction, il y a beaucoup de digressions très intéressantes.
Pourquoi le lambeau ? C'est le nom de l'opération magistrale, la plus importante, qui consiste à faire une greffe du péroné sur la mâchoire, avec une re-vascularisation.
C'est sans compter sur les innombrables opérations dues à des multiples problèmes post-opératoires...
Et toute cette douleur, ces souffrances permanentes, mais comment a-t-il fait ?
Je m'arrêterais là, je ne peux continuer.
Alors oui, c'est dérangeant, oui ce n'est pas gai, mais c'est le récit du combat d'un homme pour redevenir humain, alors que le terrorisme veut faire de nous des bêtes.
Je n'ai qu'un dernier mot en refermant ce livre d'une rare magnificence : Chapeau Monsieur Philippe Lançon !

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