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EAN : 9782413002949
240 pages
Delcourt (05/09/2018)
3.82/5   11 notes
Résumé :
Les Chevaliers de Kélodie sont les plus grands et les plus valeureux de leur contrée. Mais avant ce jour, ils n'ont jamais eu à faire face au pouvoir qui réside au cœur de la Vallée d'Émeraude. Ils vont devoir reprendre du service et s'embarquer pour une aventure sans pareille : mettre fin aux agissements d'un sorcier malfaisant et anéantir ses dragons. Mais un instant... En réalité, les sorciers et les dragons, nous sommes bien d'accord que cela n'existe pas, n'est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cet album parfaitement réalisé par les éditions Delcourt regroupe les 9 épisodes de la mini-série "Green Valley", mais de quoi ça parle ?
Les Chevaliers de Kélodie sont des légendes vivantes qui n'ont connu que la victoire, et qui ont balayé et détruit toutes les menaces qu'on leur a opposées... Sauf une, et ils ruminent leurs regrets et leurs remords dans dans les ruines de ce qui fut jadis le Royaume d'Erskine dont ils étaient les champions et qu'ils avaient juré de défendre au péril de leur vie. Réduits à l'inaction et la pauvreté, leurs failles resurgissent violemment :
- Ralphus qui a tout perdu et qui n'a jamais voulu être un leader se demande s'il n'aurait pas mieux fait de ne jamais être un héros et s'il n'aurait pas mieux vécu en ayant opté pour une vie paisible...
- Bertwald qui a toujours été son loyal second se demande s'il n'a pas toujours vécu dans son ombre, et si tout ce qu'il a ressenti pour lui n'a pas été entaché du sceau de la jalousie...
- Gulliver l'homme à la hache qui a toujours raconté des histoires ne distingue plus la fiction de la réalité et se demande s'il n'a jamais été autre chose qu'un mythomane...
- Indrid l'archer bon vivant se rend compte que rien ne l'a jamais satisfait, et se demande si quelque chose peut encore lui donner des frissons à défaut de donner un sens à vie...
Quand le jeune Perceval vient quémander leur aide pour délivrer les siens du mage maléfique Cyril le Noir et sa meute de dragons, ils savent au fond d'eux qu'il s'agit de leur dernière occasion d'échapper à la dépression... Sauf qu'on mélange allègrement "Le Morte d'Arthur" de Thomas Mallory et "Retour vers le futur" de Robert Zéméckis !


C'est super sympa et j'ai passé un bon en compagnie des Chevaliers de Kélodie, et j'aurais pu lâcher 1 étoile de plus mais il y a des trucs qui ne sont pas passés :
- si j'ai bien aimé les dessins dynamiques de Giuseppe Camuncoli bien encrés par Cliff Rahtburn et chouettement colorisés par Jean-François Beaulieu, mais on reste dans le cahier des charges castrateur des comics américains : découpage très classique, peu d'arrière-plans, peu de décors, peu de détail, mais par contre un maximum de gros plans avec peu de personnage qui en plus ont une fâcheuse tendance à se ressembler quand ils ne semblent pas clonés... ça et des onomatopées en vraiment très gros et trop gros caractères parfaitement superfétatoires (« VRRRRRRRRRRRRRRRRRR », « SKAKOOM! » « WHAM ! », « POW! », « FWOOSH! », « KRASH ! », « KRACK ! », « BAM! », « SHUNK! », « CRACKLE! », « KRAGA DOOM ! » : c'était déjà très kitsch il y a 50 ans, mais aujourd'hui c'est carrément ridicule)... en bref ni plus ni moins que les défauts et les limitations habituelles des comics mainsteam yankees, et je comprends leurs yeux ébahis quand ils tombent sur un top dessinateur européen de bandes dessinées ^^
- dans les genres de l'imaginaire comme ailleurs, la règle d'or est que « si on croit à ton univers, on croira à ton histoire » : ici c'est galère entre le Moyen-Âge de pacotille qui semble sorti de chez Disney Corporation, et un futur proche daté de 2035 où les super-technologies sont si communes que n'importe quel branlou peut cartjacker une machine à voyage dans le temps... Alors si on ajoute un niveau de langage moderne et/ou familier parfois too much pour être honnête, ça le fait pas vraiment d'autant qu'au début les rafales de private jokes venant de personnes qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam c'est particulièrement frustrant ^^
Bon je vais tomber sur le dos du pauvre Max Landis (fils de John Landis), mais sa postface est effrayante et j'ai comme l'impression qu'elle est représentative de la génération actuelle de scénaristes yankees : on veut à tout prix être hype donc on veut innover à tout prix pour se démarquer des autres et se distinguer de ses aînés... Mais originalité n'est aucunement synonyme de qualité, et à force de vouloir renouveler pour renouveler on finit par faire du réchauffé de chez réchauffé (or on peut très bien faire du bon neuf avec du bon vieux, et s'assumer entièrement en assumant ses héritages totalement)... Il nous explique qu'il a hanté le moteur de recherche google des nuits durant pour être sûr que personne d'autre n'avait déjà écrit la même histoire avant lui, donc il est très fier de son récit 100% original et 100% imprévisible... Monstres, mago psycho, voyages dans le temps, chevaliers dépressifs, buddy movie et epicness to the max : j'ai déjà lu tout ça (et en mieux en plus !), et cela a été fait il y a 30 ans par David Gemmell ^^
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Se battre contre l'inconnu

Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il regroupe les 9 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2016/2017, écrits par Max Landis, dessinés par Giuseppe Camuncoli, encrés par Cliff Rathburn et mis en couleurs par Jean-François Beaulieu.

Tout a commencé par une erreur. Au cinquième siècle en Europe, deux cavaliers se tiennent en travers du chemin au milieu de collines : Berthus, avec son casque un peu trop grand, fait remarquer à Bertwald qu'il a l'air encore plus grognon que d'habitude. L'autre lui répond qu'Amalia avait fait cuire un cochon et qu'il avait prévu de faire autre chose de sa journée. Gulliver qui surveille l'horizon, les informe que les ennemis sont en vue. Une ligne continue de barbares de grande taille se tient devant eux, et leur chef Brutus Gargus de Pendergast s'avance au-devant des deux chevaliers et leur annonce ses intentions. Il est à la tête d'une armée forte de quatre cents hommes. Ils vont massacrer et violer leur peuple, sauf s'ils se rendent immédiatement et sans condition. Bertwald l'interrompt d'une voix calme et posée, sans hurler comme son interlocuteur : il le remercie de l'avoir informé de ses intentions, et lui indique que maintenant il faut qu'il opère un demi-tour et qu'il parte avec son armée, au risque de perdre son oreille gauche. Brutus charge, et une flèche lui arrache son oreille gauche. Brutus lance sa lourde hache sur Bertwald qui l'attrape au vol sans effort et sans coup férir. Brutus ordonne à ses archers de tirer : aucune ne touche les deux chevaliers qui les évitent ou les parent à l'épée. Brutus ordonne une retraite à ses hommes, et promet de tuer les deux chevaliers pour ce qu'ils viennent de lui faire subir.

Les quatre chevaliers rentrent victorieux à Kelodia, acclamés par la foule : Bertwald, Berthus, Gulliver et Indrid l'archer. Les jeunes femmes leur sourient. Bertwald arrive devant chez lui, rentre et appelle sa compagne. Elle ne répond pas, il trouve un mot sur la porte. Il se rend au rendez-vous : un pique-nique nocturne en amoureux au bord du lac, avec un feu de camp, et le petit cochon cuit. Alors qu'elle ouvre le torchon qui le contient, elle fait un faux mouvement, et tombe la tête la première sur le cochon, renversant l'amphore de vin. Bertwald se met à rire et s'appuie sur le tronc d'arbre à ses côtés, sans se rendre compte que sa main pénètre dedans. Il vient de déranger un nid de guêpes et il en retire rapidement sa main alors qu'elle est déjà pleine de piqûres. Une fois que tout s'est calmé, il revient auprès d'Amalia qui enlève un aiguillon après l'autre. Ils commencent à discuter de manière sérieuse, et Bertwald explique qu'il se lasse de sa vie de chevalier et qu'il aimerait bien s'installer et élever une famille. Il finit par lui faire une demande en mariage. La cérémonie se déroule dans l'allégresse, avec un pincement de tristesse chez Berthus qui se rend compte que son fidèle ami ne sera plus à ses côtés pour se battre. Dans la nuit, les barbares attaquent la ville et la mettent à feu et à sang.

La couverture annonce qu'il y a quelque chose de bizarre dans ce monde de chevaliers, sans expliciter ce qu'il en est. L'arrivée des barbares déstabilise le lecteur qui ne sait pas trop s'il faut comprendre qu'il s'agit d'une race surnaturelle, présentant un lien de parenté avec les gobelins, ou juste des individus de haute taille particulièrement costauds, une branche de l'humanité un peu éloignée de celle des chevaliers de Kelodia. de la même manière, il n'est pas trop certain si les quatre chevaliers sont des êtres humains normaux ou s'ils disposent de capacités qui expliquent que deux d'entre eux aient pu éviter une telle pluie de flèches. Les dessins sont dans un registre descriptif avec un niveau de détails satisfaisant, et ils ne donnent pas d'indication sur la possibilité de la magie dans ce monde. le lecteur se retrouve donc un état d'esprit où il ne sait pas trop sur quel pied danser, s'il doit s'attendre à un récit naturaliste, ou de type Fantasy. Il se retrouve donc très attentif à ce que disent les personnages, ce qu'ils font et ce que montrent les dessins pour être sûr de ne pas rater une indication.

La reconstitution historique est agréable à regarder, mais sujette à caution pour les tenues vestimentaires et les cottes de maille. L'intérêt du récit ne réside donc pas dans l'évocation d'un temps passé. L'artiste sait montrer des éléments visuels qui présentent une cohérence visuelle pour un environnement qui possède sa logique interne. Au tiers du récit, une première créature impossible fait son apparition, puis un être humain qui ne devrait pas se trouver dans cet environnement. L'élément bizarre de la couverture prend alors tout son sens, et le lecteur comprend quelle est la nature de l'élément fantastique du récit. Il est visible que l'artiste prend plaisir à les dessiner et que le scénariste s'est également bien amusé à les imaginer. Il faut alors quelques pages au lecteur pour bien saisir la situation et la manière dont s'explique la présence de ces créatures et de Cyril. L'auteur a eu l'idée de présenter un récit de science-fiction très classique, mais avec un point de vue inhabituel, ce qui lui donne une nouvelle saveur.

La narration visuelle est fort agréable dès le départ, grâce aux riches couleurs mises en place par Jean-François Beaulieu. Il ne sature pas ses couleurs. Il fait un usage soutenu des possibilités de dégradés d'une teinte, sans les lisser artificiellement. Ainsi il souligne et accentue le relief de chaque élément détouré. Ainsi les sols nus deviennent plus réalistes avec les dépressions diverses et variées. Les cieux sans nuages prennent des teintes différentes en fonction du moment de la journée et de la météo. Il utilise avec élégance les fonctionnalités de l'infographie pour les effets spéciaux : les flammes plus intenses, la pluie qui détrempe tout, les énergies qui crépitent, et la luminosité de la technologie inattendue. le lecteur prend les chevaliers en sympathie dès le départ également grâce à l'expressivité de leur visage, qui n'est pas exagérée, mais qui est parlante. Il est visible que Bertwald est ronchon, et que Berthus est contrarié par cet état d'esprit. En page 3, ils se détendent l'un et l'autre au cours de la conversation, ce qui se voit sur leur visage, sans que le scénariste ne doive le dire dans les dialogues ou dans un cartouche de texte. Par la suite, le lecteur ressent l'agressivité de Brutus Gargus, le contentement d'Indrid voyant l'intérêt que lui portent les jeunes femmes à son arrivée en ville, l'affection profonde que se portent Bertwald et Amalia, le plaisir que prend Gulliver à s'écouter parler, le découragement des chevaliers après l'attaque de Kelodia, l'espoir de Percival en réussissant à convaincre les chevaliers, l'esprit tordu et entièrement égoïste de Cyril, etc.

Cette histoire est avant tout une grande aventure de quatre chevaliers au milieu du premier siècle, et l'artiste sait en tirer des visuels mémorables. le lecteur apprécie de pouvoir se promener aux côtés de ces chevaliers dans un environnement sauvage et souvent verdoyant, une région où il fait bon vivre. Il ressent la tristesse de ce même paysage sous la pluie, après la défaite. Il contemple l'armée de barbares, tous à cheval, mais pas en rangs bien ordonnés. Il constate le caractère impressionnant et aussi très banals des quatre chevaliers sur leur monture dans la grande artère de Kelodia. Il se désole devant le ravage des flammes lors de l'incendie de la cité. Il retient son souffle comme les chevaliers en découvrant la cité fortifiée de Perceval. Il perçoit la sauvagerie des créatures utilisées par Cyril. Il prend conscience que les images portent une grande partie de la narration, ce qui rend la lecture d'autant plus agréable et divertissante.

Le scénariste part donc d'un groupe de quatre valeureux chevaliers qui défendent leur cité contre les envahisseurs et autres pilleurs. Ils ont déjà une longue expérience derrière eux et savent s'y prendre pour vaincre sans avoir à massacrer leurs ennemis. Malheureusement, la fureur des barbares dépasse leur l'élégante parade déployée par les chevaliers et la population de Kelodia en payent le prix fort. Ayant survécu tous les quatre, ils se voient offrir une occasion de redevenir les protecteurs d'une autre ville, rachetant ainsi leur échec. Mieux encore, ils doivent intervenir pour sauver la population d'un dangereux sorcier aux pouvoirs peu clairs, mais bien réels. Leur cause est donc tout acquise aux lecteurs, même s'il voit bien que leur personnalité ne sera pas très développée, juste confirmée pour ce qui concerne les vantardises de Gulliver. L'intrigue se déroule linéairement, permettant de découvrir qui est ce mystérieux sorcier, quel est la nature de son pouvoir et comment il arrivé là, les chevaliers luttant contre lui avec une compréhension limitée de sa magie, et pour cause. L'auteur met à profit son idée originale, pour une aventure très agréable et divertissante, avec des personnages bien sympathiques, des héros faillibles mais pas trop. C'est également la limite du récit qui n'a d'autre ambition que d'être un divertissement original, ce qui est déjà beaucoup.

Le lecteur est intrigué par cette couverture qui promet une aventure de chevaliers, avec un ingrédient bizarre dedans. Il plonge dans un haut moyen âge peu historique, mais divertissant, avec des chevaliers d'expérience luttant contre un sorcier qu'ils ne comprennent pas. La narration visuelle est fluide et agréable, et l'intrigue linéaire et divertissante.
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critiques presse (3)
Bedeo
07 novembre 2018
Solide histoire intégrale, Green Valley est un mélange inattendu, un peu loufoque par certaines aspects, mais finalement une bonne aventure de chevalier, davantage qu’un thriller spatio-temporel, avec un petit humour en bonus. Bref, un concentré de culture américaine comme on en redemande.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BoDoi
10 octobre 2018
On sent parfois que le script donné à son collaborateur par Landis était un peu abrupt et qu’il a fallu faire entrer beaucoup de choses dans une seule page d’où certaines ellipses mal maîtrisées. Mais on parle ici de détails et la seule chose qui manque vraiment à cette affaire pour décoller, c’est un peu de piquant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Elbakin.net
20 septembre 2018
Sur le plan des dessins, Guiseppe Camuncoli (Spider-Man, Star Wars : Dark Vador) livre des planches dans un style pour le coup très “comics”, dans une veine moderne et classique à la fois. Rien qui sorte de l’ordinaire à dire vrai, ni en bien, ni en mal. C’est d’ailleurs ainsi que l’on pourrait résumer cet album. Une lecture blockbuster efficace, mais qui manque de cœur et de vie.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Je pensais que les chevaliers étaient nobles, vertueux, et inébranlables...
- Je ne suis pas un chevalier, là ! Je ne suis qu'un homme, d’accord ?
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Vidéo de Max Landis
La Petroleuse - librairie - bookstore (http://www.la-petroleuse.com) presents the book LES ZOMBIES AU CINEMA by Ozzy Inguanzo (in french) (Hoebeke 2017) Check here: https://www.la-petroleuse.com/livres-cinema-de-genre/4575-livre-zombies-au-cinema-inguanzo.html Le livre Les zombies au cinéma retrace l'histoire de ces monstres devenus icônes de la culture populaire. C'est en effet au septième art qu'ils doivent de marcher en traînant des pieds et de manger de la chair humaine. L'ouvrage dessine le parcours de ce genre qui a émergé avec l'expressionnisme des années 1920 avant d'être repris par la série B, puis consacré par les cultures alternatives, se nourrissant d'influences multiples transmises au fil de générations d'auteurs, de réalisateurs et d'artistes. À travers plus de 300 photos et affiches de films ou autres clichés de tournages, Ozzy Inguanzo explore un siècle de classiques du cinéma, de White Zombie (1932) avec Bela Lugosi au succès international de World War Z (2013), en passant par le monument qu'est La Nuit des morts-vivants (1968) de George A. Romero et la série incontournable The Walking Dead. Préface de Max Landis.
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