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sur 173 notes
Rose Morte est un roman qui évolue sur fond d'intrigues politiques, religieuses et familiales dans un contexte historique de la France du XVIe siècle, époque que je n'ai que très rarement vu dans un roman (bon en fait, carrément jamais..!). L'ancrage du roman dans ce contexte particulier, entre conflits religieux et découverte du Nouveau Monde est très fort, c'est pourquoi on retrouve quelques notes de bas de page (pas plus d'un quinzaine, brèves et simples, pas gênantes pour la lecture), nous permettant à la fois de mieux comprendre les enjeux et surtout - et c'est important - de favoriser l'immersion.

J'ai justement beaucoup apprécié de me retrouver plongée dans cette époque si particulière, très bien retranscrite par la plume de Céline, qui s'adapte parfaitement à l'époque décrite. La première partie du roman s'articule autour de Rose et de sa famille et nous présente tour à tour les différents protagonistes ainsi qu'un contexte très complexe. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette époque que je ne connais que depuis les livres d'histoire (et encore, c'est limite, vu comme je n'aimais pas ça !), les personnages de Céline sont riches et crédibles, on s'attache d'ailleurs assez vite aux principaux protagonistes. J'avais l'impression que leurs personnalités se complétaient bien, permettant une très bonne dynamique de groupe qui fait avancer le récit de façon naturelle et toujours agréable.

Parmi les autres personnages, on retrouve certains portraits qu'on peut s'attendre à trouver dans ce type de romans comme l'héroïne aux pensées avant-gardistes, la marâtre grenouille de bénitier qui déteste sa fille ou le père très protecteur. Cependant ces personnages ne tombent jamais dans le cliché ou dans l'exagération. Leur façon d'être est justifiée, par leur passé ou par l'époque même où ils vivent et sont ainsi très bien intégré au roman et restent très crédible tout au long de l'histoire. Loin de paraître fades, les personnages secondaires du roman sont tous intéressants à leur façon. A leur façon j'ai eu le sentiment qu'ils étaient une part importante de l'histoire, même si certains ne sont pas présents longtemps ou ne sont que mentionner. Ils étoffent l'histoire, la rendent encore plus profonde et intelligente.

Une fois les bases soigneusement posées, la deuxième partie du roman s'amorce au cours d'un bal qui étoffera encore l'intrigue et nous fera connaître un nouveau personnage tout en mystère, Artus de Janlys. Rose tombe immédiatement sous son charme, et c'est à ce moment là que j'ai su que j'allais aimer ce livre jusqu'au bout. J'avais un peu peur de l'effet ‘coup de foudre' sur l'héroïne, qui tombe immédiatement éperdument amoureuse de l'autre personnage… Ici, bien que l'idée reste la même, Rose semble plus éprouver une sorte de fascination pour Artus qu'un véritable coup de foudre. Bien évidemment, on se doute que ce premier regard va se transformer en autre chose, mais Céline a su traiter l'élément romantique - intrinsèque au thème des vampires - avec finesse, et nous instille même une part de doute quant à l'origine exacte de cette fascination. C'est même une romance difficile qui s'amorce, très dure pour Rose qui souffre mais s'accroche, perdue au milieu d'un monde surnaturel dont elle ne soupçonnait pas l'existence. On est loin de la bit-lit classique, ici, mais bien plus proche du côté bestial des vampires (même si le mot n'est jamais prononcé dans le livre, puisqu'au XVIe siècle, comme Céline l'explique, le terme n'existait pas. Immersion, vous dis-je !).

L'intrigue est très dense et semée d'éléments qu'on ne comprends pas toujours. Bien que certaines réponses finissent par arriver, une grande part de mystère persiste, notamment au sujet du monde que Rose découvre peu à peu. Bien que le roman porte le petit badge “bit-lit” sur la couverture (enfin, sur l'édition poche chez Bragelonne - Milady) et que les relations entre Rose et Artus soient un élément très important, l'action et les intrigues sont très présentes, dans un monde ou chaque geste peut avoir son importance et où un mauvais mot peut vous tuer… Rose Morte fait également une grande part à la symbolique, que ce soit le surnom d'Eileen, Rose, les couleurs choisies dans les vêtements ou les yeux des personnages, certains détails ne sont pas laissés au hasard, sans toujours nous expliquer pourquoi… J'attends le second tome avec impatience, espérant en découvrir plus sur ce monde qui, dans ce premier tome, se dévoile juste assez pour nous faire saliver. En attendant, je travaille mes hypothèses !
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Ce premier tome m'a été plusieurs fois conseillé. J'ai donc profité de sa sortie en poche pour le découvrir enfin. J'ai vraiment accroché à l'ensemble qui m'a procurée de belles heures de lecture. Malgré quelques longueurs qui auraient pu être facilement raccourcies, je me suis assez vite plongée dans l'histoire. Céline Landressie nous introduit dans la toute fin du XVIe siècle où la France vit de grandes dissensions religieuses. Derrière chaque description de tenues, d'intérieurs, de faits historiques transparaît le long travail de recherche de l'auteure. le dépaysement est donc réussi !

L'histoire est explosive. Au rendez-vous : complot, trahison, secret de famille, action et du fantastique. Rose est un personnage que j'ai plutôt apprécié même si son entêtement peut parfois agacer. Elle est loin d'être niaise. Artus est mystérieux à souhait et semble terriblement attirant sans forcément savoir à quoi cela est dû. La romance est présente tout en se faisant discrète. Elle est traitée avec sensualité. Entre Artus et Rose, les choses ne sont que suggérées pendant un petit moment. Ce point est une réussite à mon sens. Comme quoi il n'est pas nécessaire d'en faire des tonnes.

Ce premier tome est très réussi. L'auteure ne se contente pas d'introduire son univers mais plonge son lectorat dans le vif du sujet. le XVIe siècle est bien traité, la relation Rose/Artus m'a plu et l'histoire en elle-même recèle nombre de rebondissements. Les dernières pages nous suggèrent un second tome détonant !
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Une bit-lit de belle facture, pour un mélange réussi entre un univers fantastique et une emprunte historique. On espère tout de même une héroïne plus fouillée pour la suite.
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Nous sommes à la fin du XVIème siècle. Pour fuir le climat tendu et les dissensions religieuses de l'Église élisabéthaine, la famille Greer s'est réfugié en France. Eileen, ou Rose, est la seule fille du comte. Élevée en France, elle a un caractère vif et bien trempé. Mais elle va bientôt se heurter aux volontés de sa famille, qui veut la marier coûte que coûte. Rose a réussi à éviter plusieurs mariages, mais elle ne va peut-être pas pouvoir résister longtemps...
Lors d'un bal où elle devait faire la connaissance d'un possible fiancé, elle fait la rencontre d'Artus de Janlys. Un comte pour le moins puissant, mystérieux, et séduisant... Un homme qui a le talent de lui faire perdre la tête ! Mais il ne fait pas bon d'être imprudent à Paris, surtout lorsqu'ils s'y passent des meurtres horribles, des complots et des guerres de pouvoirs. Rose l'apprendra à ses dépens !
J'ai entendu beaucoup d'avis positifs sur cette série (et soyons sérieuse, l'illustration d'Artus est juste... magnifique...), et je suis plus que ravie d'avoir eu la chance de lire La Floraison !
(Suite de ma chronique sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Lors de ma discussion avec l'auteure, elle m'a expliqué qu'à l'époque où se déroule l'histoire le mot vampire n'avait pas encore été inventé et c'est pourquoi elle ne l'employait pas dans son livre. Je trouve que cela résume bien le style du roman. Loin de céder à la mode des vampires américains aseptisés (comme au hasard un certain Edward Cullen), elle nous présente ici des créatures plus sombres et torturées. Surtout, ne vous méprenez pas, j'adore Edward, mais je suis ravie de pouvoir rencontrer des créatures plus « concrètes ». Je m'explique.


Ce que j'ai particulièrement apprécié
c'est qu'il ne suffit pas que la belle jeune fille apparaisse pour que le grand vampire la grande créature froide et secrète se transforme en amoureux tendre et attentionné. Ici ce n'est vraiment pas le cas, à tel point qu'on a souvent envie de lui mettre des baffes – à notre grande créature. On en sait finalement très peu sur Artus et comme Rose on ne cesse de s'interroger sur ses sentiments.
Ce que j'ai particulièrement apprécié
c'est l'héroïne. En effet Eileen/Rose est une jeune femme avec un fort potentiel. Un peu moins cruche que les autres femmes de son époque, elle se laisse quand même séduire bien facilement. Cela dit, elle vit à une époque où le simple fait qu'un homme vous écoute parler le place d'office dans la catégorie des hommes extraordinaires. Néanmoins on sent qu'elle est amenée à beaucoup évoluer au fil de l'histoire. Elle m'a fait penser à Gabrielle, la mère de Lestat dans les livres d'Anne Rice. Même si pour l'instant ce n'est pas encore toute à fait le cas, je l'imagine bien devenir une femme forte et indépendante toute à fait capable d'évoluer seule dans ce monde exclusivement masculin.
Ce que j'ai particulièrement apprécié
c'est le contexte historique très bien décrit. Nous nous retrouvons en France (une fois n'est pas coutume) en pleines tensions religieuses entre les catholiques et les protestants. Outre l'Histoire avec un grand H c'est surtout la vie quotidienne des gens que j'ai trouvé particulièrement intéressante. Rose passe par exemple toute une journée à broder, puis lire jusqu'au soir et ensuite s'habiller pour dîner avec ses parents. Je trouve que c'est une bonne approche de la vie des jeunes filles à cette époque qui n'avaient rien à faire de leur journée. Je passe sur les inévitables mariages forcés pour arriver aux faits qu'elles ne pouvaient même pas se rendre chez une amie sans être accompagnées de leurs parents. Dans ce contexte le comportement de Rose est plus compréhensible que celui de certaines héroïnes de roman contemporain qui tombent amoureuses (et sous la coupe) du premier M Grey venu. Encore une fois j'ai aimé 50 nuances de Grey malgré le caractère un peu cruche de son héroïne.
S'il faut trouver quelque défaut
à ce livre je dirais que les chapitres sont un peu longs. Personnellement cela ne m'a ne m'a pas gêné, car j'ai lu le livre en deux soirs. Je sais néanmoins que si je l'avais lu plus lentement j'aurais peut-être aimé des chapitres plus courts pour pouvoir rythmer ma lecture.
Petite mention spéciale pour l'auteure que j'ai rencontrée aux Imaginales et qui m'a très gentiment dédicacé ce premier tome ainsi que le deuxième que je suis allée acheter le lendemain. J'ai rencontré une femme très sympathique qui parle avec ferveur de ses romans.
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Mon avis :
Rose est une jeune femme de 28 ans toujours célibataire ce qui a son époque défraie la chronique et pousse son père à vouloir la caser absolument. Sa dernière chance semble à sa portée, si au moins elle le souhaite ce qui est loin d'être le cas. Elle, sa meilleure amie et leurs pères respectifs doivent monter à Paris pour le bal donné par le marquis de Jouars, bal pendant lequel Rose va devoir rencontrer son fiancé.
Elles décident donc elle et Charlotte de tenter une dernière fois la chance. Charlotte semble intéressée par la réputation d'être avenant que possède le prétendant de Rose. Qu'à cela ne tienne elles vont donc faire en sorte qu'il ne voit plus que par elle et oublié Rose.
Le destin est facétieux et semble t il propice à Rose puisque leur séjour à Paris va s'avérer plein de surprises.

À lire les premiers chapitres de ce livre, je l'avoue, je me suis dit "oh une énième romance " et j'ai failli le reposer ce style n'étant pas ma tasse de thé. Les plans échafaudés par les jeunes femmes pour libérer l'une d'un prochain mariage tout en fournissant à l'autre un prétendant plus avenant n'offre pour moi pas plus d'intérêt que la description de leur robe. Cependant les quelques petits points venus ensuite se greffer sur ces entrefaites ont retenu mon attention et m'ont poussé à poursuivre.
Le caractère de Rose s'est dévoilé de plus en plus en plus comme celui d'une jeune femme plus à même à vivre dans notre temps de par sa franchise, sa fantaisie ou son besoin d'indépendance qu'en cette période trouble d'après Édit de Nantes.
Charlotte est plus fade à mon goût et plus dans le moule. J'apprécie leur complicité et cette tendresse que l'amitié leur fait partager mais ce n'est pas un personnage qui m'émeut ou me donne envie de m'y attacher.
Ça ressemble encore il est vrai à une romance pourtant les personnages qui apparaissent ensuite ainsi que les meurtres atroces commis dans Paris donnent une touche plus aventurière que passionnée.
La suite va me conforter dans cette vue car les mystères s'enchaînent autant autour de Rose et de sa famille que de celle du comte de Janlys.
Mystères, violence et complots semblent vouloir faire leur place dans ce récit et lui donner ainsi pour moi de plus en plus d'attraits.
Cette volonté farouche que possède Rose, ce caractère parfois indomptable mais pourtant fidèle à ses principes en font une superbe héroïne. On ne peut que vouloir suivre ses aventures et chaque nouvel événement nous pousse à nous plonger plus encore dans cette eau bourbeuse que devient sa vie. Elle est attachante dans sa force ou dans sa détresse, chaque sentiment chez elle semble exacerbé. C'est un être entier dans tout ce qu'elle entreprend tant dans son refus de se lier avec un homme que dans ses passions. Sa fragilité, ses peurs enfouies pourraient être les nôtres et du coup nous partageons plus facilement ses sentiments.
Parfois pourtant on pourrait croire que cela n'avance pas assez vite mais ce n'est du qu'à notre impatience car les pages défilent assurément de façon régulière ni plus vite ni moins vite.
Artus de Janlys nous trouble assurément tout autant que Rose même si nous sommes plus à même qu'elle de nous poser des questions. Eh oui nous ne pouvons que l'imaginer alors qu'elle le voit, le touche. Cela nous donne un avantage, certes peu apprécié, mais qui nous amène à réfléchir un peu plus et apprécier de plus en plus la suite des événements.
Les sombres secrets qui semblent l'entourer et la manière dont l'auteur suggère plus qu'elle ne dit en font une lecture qui vous mène par le bout du nez.
Plus l'histoire avance, plus les secrets tombent le masque. de nombreux sentiments nous assaillent tout autant que Rose, l'amour, le chagrin, la trahison, la joie ou la peine, l'amitié, l'incompréhension aussi. Nous ne pouvons avancer dans le récit sans en éprouver aucun. Les découvertes nous transportent, ce qu'elles laissent présager de la suite à chaque fois nous font frémir. L'évolution des sentiments des protagonistes, ou leur absence nous font aller de l'avant pour mieux comprendre, mieux réfléchir aux conséquences et aux éventuelles retombées que tout acte peut avoir. Petit à petit nous en découvrons plus sur Artus et Adelphe, sur leur "famille", sur ce qui peut être dit ou ce qui doit être tu.
Rose découvre elle aussi de nouvelles possibilités à sa vie, de nouvelles ouvertures là où elle se croyait trahie.
Il n'y a pas à dire ce livre qui au départ m'a paru une nouvelle bluette insipide juste par son thème, m'a bluffée ensuite et retournée comme une crêpe.
J'ai hâte d'en lire la suite et d'en découvrir les aboutissements. Tant Rose, qu'Artus ou Adelphe m'ont transporté dans leur monde. Je ne peux donc les laisser dorénavant le parcourir sans moi.
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Ce livre était dans ma PAL depuis tellement longtemps qu'une fois m'être plongée avec plaisir dans le tome 1, je me suis aperçue à la fin de ma lecture qu'il ne serait pas réédité ; en tout cas à l'heure actuelle. (je me suis renseignée auprès de la maison d'éditions).

Cette déception mise à part car il aurait mérité plus de succès (il me semble d'ailleurs qu'il a reçu des prix), j'ai réellement apprécié me plonger dans cet univers où l'historique se mêle au fantastique.

Les moments d'actions s'alternent avec des moments plus calmes où l'on apprend davantage à découvrir les personnages. Des personnages d'ailleurs attachants et pour le moins mystérieux !
Notez toutefois qu'il faut s'accrocher au début avec la forte personnalité de Rose ! Elle a du caractère et j'ai mis un peu de temps à me dire : c'est un personnage que j'apprécie.

La plume de l'auteure est fluide et le style d'écriture nous plonge irrémédiablement à la fin du XVIème siècle.

Je ne saurai que vous le conseiller (du moins ce premier tome) si vous le trouver d'occasion.

Belle lecture !
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Rose est une jeune femme approchant la trentaine, indépendante, perspicace, curieuse et irrévérencieuse. Si elle met régulièrement ses parents dans l'embarras, elle ravit le lecteur dès les premières pages. Sa grande amie Charlotte est tout aussi adorable, bien que plus dans les convenances. Elles sont toutes deux dans un univers mondain parfaitement décrit avec toutes ces réceptions bondées de gens aux multiples titres de noblesse diffusant vraies et fausses rumeurs sur leurs semblables. Il serait facile de tomber dans la confusion mais tout reste globalement clair grâce à une remarquable aisance d'écriture de la part de l'auteur. Il y a beaucoup de descriptions, de vocabulaire pointu et de références historiques qui tiennent en admiration et font grandement apprécier la lecture de ce livre.

Le deuxième élément qui aide en ce sens est, bien entendu, l'énigmatique et captivant Artus de Janlys. Faisant preuve d'une élégance et d'un charisme naturels, il n'a pas son pareil pour fasciner la gente féminine (qu'elle soit lectrice ou personnage fictive). Rose tombe très vite sous son charme et cela semble réciproque. Au début, j'ai trouvé ce coup de foudre un peu facile; fort heureusement, il cache une vérité bien plus complexe...

Le premier tiers du livre met en avant toutes ces mondanités. La suite est faite de plus d'aventure... et de drame. Entre déconvenues, colère et désir de vengeance, Rose ne sera pas épargnée. Une intrigue policière s'installe alors. J'avoue m'y être très vite perdue. Etant donné le nombre de personnages qui ne cesse de croître, je n'y ai plus rien compris dans le dessein de chacun et son rôle dans l'outrage fait à Rose; et malheureusement pour moi, cette enquête dure jusqu'aux dernières pages, voire plus loin encore... On rentre plus facilement dans l'univers fantastique, subtilement intégré dans le récit historique initial. Les créatures démoniaques ont une vraie part de bestialité incontrôlable et synonyme de mort certaine pour ceux qui croisent leur chemin. Je dois néanmoins reconnaître que les multiples cachotteries d'Artus envers Rose sur ce sujet ont fini par m'agacer; elles durent trop en longueur alors qu'on devine la vérité très rapidement.

Après avoir lu des critiques plus que positives sur cette saga, je pense que j'en attendais peut-être trop. Mais malgré ces détails difficiles à assimiler et le faux suspense mentionné juste au-dessus, "La floraison" est un premier tome convaincant. Si vous aimez les personnages charismatiques et les écritures avec un vrai style, vous serez séduit par cette série.
Lien : http://livheryn-lecture.ekla..
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J'ai bien aimé le style d'écriture riche et agréable à lire. Lorsque j'apprends des mots en lisant je suis contente.
Par contre au niveau de l'histoire j'ai eu beaucoup plus de de mal. En effet, j'ai trouvé l'histoire pénible avec ces agaçantes cachoteries de la part d'Artus. Puis l'histoire manque de dynamisme.
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France, fin du XVIe siècle. Rose est la fille unique du Comte et de la Comtesse de Greer, des nobles anglais catholiques qui ont fui l'Angleterre élisabéthaine. A 28 ans, elle n'est toujours pas mariée et refuse les prétendants que son père lui avance. Un soir de bal, elle fait toutefois la connaissance d'Artus de Janlys, un bien mystérieux homme qui ne semble pas être indifférent à la jeune femme.
Franchement, ce premier volume de Rose Morte m'a agréablement surprise. Je me réjouissais tous les soirs de reprendre ma lecture, ce qui signifie que j'ai accroché. L'auteure prend bien le temps de placer ses personnages, son intrigue et l'environnement. Au bout d'un moment, je me suis même demandée où elle venait en venir, mais elle est parvenue à garder son récit intrigant. L'écriture est très travaillée, voire ampoulée à certains moments, mais on s'y habitue assez vite, puis elle correspond à l'époque ; je suppose d'ailleurs que c'est ce qu'a voulu C. Landressie. Rose est une héroïne intéressante. Parfois cruche et lente à la détente, elle m'a crispée plus d'une fois, mais en même temps, on voit lentement le vernis de son éducation moyenâgeuse craqueler, ce qui annonce, j'ose l'espérer, un personnage qui va prendre son envol. Je me réjouis donc de lire le volume suivant, que j'ai déjà commandé. Vivement qu'il arrive !
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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