Je m'attendais à autre chose car l'idée que la cuisine du "chef" conditionne l'ambiance de la prison me plaisait bien et la 4e de converture comme le titre semblaient y amener. En fait, il n'y a que quelques pages sur ce thème. le roman se centre bien sur le cuisinier de 60 ans, qui se révèle grand baiseur puis tueur de femmes, mais on le le voit jamais dans la prison. Mis au chômage technique par une rébellion de prisonniers, il observe ses effets depuis sa maison, se plaint des saccages de son jardin, en profite pour se faire un peu d'argent en faisant payer l'entrée aux journalistes, se tape une vierge nymphomane de 50 ans (il n'y a qu'un romancier homme pour oser ce personnage improbable...) puis gagne sa célébrité au Jt et son renvoi en balançant des vérités. J'ai lu en diagonale une bonne partie, j'ai trouvé les scènes répétitives, une intrigue qui fait du surplace, à moins d'aimer les histoires d'obsédés...
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Logorrhée parfaitement indigeste, copieusement arrosée de bières, de Fine Napoléon et d'autres breuvages alcoolisés, assaisonnés d'extraits de pièces de Shakespeare et servie avec comme décor la prison de Strangeways à Manchester où, en 1990, des prisonniers se mutinèrent pendant une dizaine de jours. Tout cela parsemé de scènes de cul d'une tristesse infinie. C'est à gerber ou à pleurer, comme on veut (le héros, lui, fait les deux).
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Je n'ai pas du tout apprécié ce roman ! Pour ne pas l'abandonner en cours de route, je l'ai lu d'une traite, ce qui d'habitude me permet quand même de rentrer dans l'histoire, et là, rien de rien ! Les avis des lycéens qui ont lu le livre à l'époque pour le prix Goncourt rendent très bien compte de l'atmosphère du roman, à laquelle on adhère… ou pas ! A les lire, on comprend mieux pourquoi ce livre a obtenu le prix Goncourt des Lycéens, question que je me suis posée tout au long de ma lecture…
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