Découvert dans la réserve de ma bibli, donc peu sorti et peu lu, je craque car c'est
Luc Lang l'auteur. Et j'adore cet écrivain, je trouve que son univers est attirant, étrange, ses personnages dignes de la tragédie grecque.
Et je ne fus pas déçue par ses 1600 ventres ! Quel homme improbable que cet Henry Blain! So british! Haut en couleurs! Abject et pourtant sympa...obsédé sexuel et fan de
Shakespeare. J'adore!
L'histoire, au début, c'est Benny Hill : une mutinerie se déclenche dans la prison où il exerce en tant que chef cuisto; et comme il habite à côté de son lieu de travail, et que de son jardin il est au premier rang pour voir les prisonniers monter sur les toits et revendiquer une vie carcérale meilleure, il décide d'en faire un véritable théâtre, installe des chaises sur sa terrasse et fait payer 10 livres une heure de spectacle! Malin le Henry! et pour la presse, à scandale ou pas, tarif encore plus élevé. et ça marche !Sa maison ne désemplit plus, il donne une interview, mais là, premier rebondissement!
les prisonniers le reconnaissent: c'est lui l'empoisonneur, c'est lui qui leur fait bouffer de la merde! Mais Henry est malin(ça, je l'ai déjà dit) et il parvient à retourner l'opinion et devient un héros. Il arrive grâce à son système à séduire une vieille jeune fille journaliste, avec qui il va avoir une aventure sexuelle chaude bouillante .
C'est drôle et terrible , surtout au moment où il nous avoue qui il fut, ce qu'il a fait...Mais ça, chut, il va falloir lire pour savoir, je ne veux pas déflorer ce roman comme le fit Henry avec Louise.
Ce livre, je l'ai lu comme on regarde un film, avec des images plein la tête.
merci Luc pour ce bon moment !