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Trois tome 3 sur 3
EAN : 9798604278970
464 pages
Auto édition (25/01/2020)
5/5   3 notes
Résumé :
À la veille des Oscars, Benjamin Carson est au bord d'un gouffre personnel qui peut ruiner sa brillante carrière d'acteur. De l'avis général, la seule personne qui a une chance de l'en sortir est Lilie Jourdain. Mais elle a fui Hollywood pour rentrer dans sa chère Londres. Qui parviendra à la convaincre de retourner aux États-Unis ?
Parce qu'elle ne peut laisser s'effondrer l'homme qui lui a offert une nouvelle vie, Lilie accepte de revenir, malgré ses blessu... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une bonne trilogie est une pièce en trois actes. Pas simplement une thèse / antithèse / synthèse. Encore moins une succession de scènes ou d'histoires accolées à la suite.
Les deux premiers actes de la trilogie d'EJ Langlois étaient plus qu'à la hauteur, chacun développant et déroulant ses scènes, ses rebondissements et ses surprises sans jamais lâcher les trames de fond.
Le troisième acte, au-delà du fait qu'il est toujours aussi incroyablement bien écrit, passionnant, intéressant et humain, clôt dans le plus pur respect des choses cette pièce magistrale…
Et c'est en achevant la lecture de ce tome qu'on en comprend réellement la signification, toutes les significations. Des titres (je l'avoue, j'en demeurai un peu perplexe). Des personnages. de l'évolution des âmes humaines. de la manière dont la Parque auteure tissait les brins des histoires pour enfin dévoiler une tapisserie si éloignée de l'ordinaire.
Rien n'est ordinaire dans cette pièce, d'autant moins dans ce dernier acte !
Et pourtant, tout y est si juste, si parfait !
Le chemin de Lilie a été long… mais pas seulement. Ce fut un chemin nécessaire, pour elle, pour tous les personnages… mais avant tout pour le lecteur.
Ce tome n'est pas celui des révélations, mais de la rédemption. Des rédemptions. de l'amour, le vrai, le sincère, celui qui complète et qui guérit de tout.
C'est l'ouverture de(s) Pandore, les réponses aux questions (que l'on se pose sur les personnages, mais aussi sur nous-même, sur l'amour et la vie), et la conclusion, enfin.
Là où une autre auteure se serait perdue dans les méandres d'explications empathiques finalement excessifs, EJ effleure les choses à petites touches… depuis la première page du premier tome ! Et comme les délicats coups de pinceau de Ben, elle offre au lecteur, comme aux personnages, le temps et l'opportunité d'en venir de la plus intelligente des façons à la vraie conclusion.
Et cette conclusion est magnifique, magistrale. Juste et belle, humaine et tellement naturelle. Délicate mais si saine.
J'ai dévoré chaque tome avec un plaisir différent. Parce que chaque tome est un épisode en soi, mais qu'ensemble ils constituent une véritable aventure humaine, profonde, sincère, vraie ; doucereuse et dure ; iconoclaste mais logique. Et belle, si belle!
Et si, en achevant la lecture de ce troisième tome, on a un sourire à la fois soulagé, ému et heureux, on a au fond du ventre une petite touche de tristesse à se dire que… c'est fini… à moins que… ?
Réalisation Française clôt merveilleusement une pièce complète, et sonne comme l'ouverture d'une nouvelle pièce à venir (peut-être ? si seulement !! On en a tellement envie !). On ne peut s'empêcher d'y penser, en tournant la dernière page ; on cherche le tome suivant, pour retrouver nos amis de papier et vivre avec eux, encore.
Et si nouvelle trilogie il y aura, je la dévorerai avec le même plaisir !
Car le talent d'EJ Langlois ne s'est pas une fois démenti au fil des pages, et c'est bien une lectrice inconditionnelle que sa trilogie a gagnée ! Avec l'espoir de bientôt relire cette plume extraordinaire et (peut-être) de retrouver Lilie, Ben,Tom et tous les autres !
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Mais quelle découverte ! J'ai littéralement dévoré les trois tomes et cela faisait longtemps que je n'avais plus été aussi emballée par une lecture !
Cette saga est construite en trois actes, et chacun apporte son lot de révélations et de suspense. Si en voyant les couvertures ornées de ces torses masculins on peut penser qu'il s'agit d'une énième New Romance remplie de clichés, on est bien loin de la vérité ! Ici, on ne retrouve aucune situation stéréotypée, aucun personnage préformaté, pas plus qu'on ne retrouve un récit classique et banal. Tout est fait pour entrainer le lecteur dans l'histoire de Lilie, cette femme souffrant d'une forme de sociopathie, qui plonge sans même l'avoir voulu dans un univers dont elle ne connait pas les codes. Tirée de ses chiffres et de ses ordinateurs, Lilie se heurte littéralement au monde du showbiz et à ses occupants, dont Benjamin Carson un acteur anglais réputé. Elle qui n'aime pas être mêlée aux gens va devoir affronter ses peurs, ses angoisses et un passé qui lui colle à la peau…

E.J. Langlois nous sert ici un cocktail réussi :
Des personnages profonds, dont le vécu a façonné ceux qu'ils sont devenus. Loin d'être des héros, ils sont simplement des humains, avec leurs forces, leurs faiblesses et leurs failles.
Une intrigue qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page sans jamais me lasser. J'ai tourné les pages les unes après les autres, regrettant parfois de devoir laisser le roman et ses habitants de côté, tant j'étais happée dans leur univers.
Des dialogues percutants, des répliques cinglantes, des moments de rire, d'autres touchants et terriblement poignants.
En bref, ce sont des romans que je n'ai cessé de recommander quand je les lisais, et maintenant que ma lecture est achevée, je ne peux que maintenir mon avis : il faut les découvrir. Pour la plume de l'auteur, pour l'histoire et pour ces personnages attachants que je regrette d'avoir déjà dû quitter.
Un véritable coup de coeur !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Inutile d'essayer d'apercevoir un ciel constellé d'étoiles, d'ici ; la pollution lumineuse de la métropole ne laissait percer que les plus voyantes. Des myriades de petits soleils lointains étaient éclipsées sans vergogne, tant pis si en réalité, leur taille écrasante aurait réduit ce vulgaire caillou de Terre à une poussière. Telle est la loi de Los Angeles : celle des apparences.
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— Vous l'avez dit, mon image est un fantasme. En tant que produit d'imagination, rien ne l'arrêtera, sans que j'y ai mon mot à dire. Si j'y réagissais, cela ne ferait que l'alimenter. Donc je ne vois pas pourquoi, de mon côté, je m'empêcherais de vivre comme je l'entends, et sans rendre de comptes à personne.
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