Les théières de Belleek

Un texte fin et délicat comme une broderie.
Dans une Irlande meurtrie par la guerre, une mère et sa fille collectionnent et partagent l'amour des théières dont elles prennent grand soin. Des non-dits sont effleurés, entrevus.
Il faut talent certain pour écrire une nouvelle aussi simple, juste l'essentiel et tenir le lecteur en haleine.
Delphine Lapaj, d'une écriture fine et délicate, avec un souci du détail, avec une chute touchante comme il en arrive dans des pays en guerre nous fait un beau cadeau. Merci.
C'est un énorme coup de coeur pour un texte de 18 pages (mais la valeur n'attend pas le nombre de pages).

Une nouvelle, courte comme il se doit, que ces Théières de Belleek dont on découvre qu'il s'agit d'un savoir-faire irlandais au fil de ce récit charmant qui, quelques instants, nous plonge dans l'ambiance du pays, dans la douceur de ces délicates porcelaines et également dans l'histoire trouble de l'Irlande qui forme le sujet narratif de la nouvelle. La petite histoire rejoint la grande histoire ici.

Le sujet est agréable, bien amené, l'écriture délicate et plaisante, la chute est réussie, on sent également tout l'intérêt de l'autrice pour l'Irlande.

Je ne vais pas être beaucoup plus long dans ma critique puisqu'il s'agit d'un petit texte, mais c'est une jolie découverte pour ma part. Et en ce moment la nouvelle est disponible gratuitement sur amazon au format numérique, l'occasion de se familiariser avec la plume de Delphine Lapaj, et qui sait, de découvrir ses autres oeuvres.

J'avoue que j'ai craqué parce que j'adore les théières et que j'en fais la collection.
Celle sur le couverture est particulièrement jolie.
Il se lit très rapidement, peut-être un peu trop.
J'ai trouvé que le sujet aurait demandé plus de développement ainsi que de profondeur. Certainement aussi une suite.
Je suis restée sur ma faim justement avec la fin.
je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages que le livre était déjà fini.

J'ai découvert la plume vive et sensible de Delphine Lapaj avec la nouvelle « Ecole ô mon école ». Avec « Les théières de Belleek » Delphine offre d'autres couleurs de la palette de ses talents d'écriture, elle a l'art du secret finement égrainé et réussit en seulement quelques pages à nous toucher avec ce mystère de filiation finement et subtilement dévoilé. Cette nouvelle a certes tout le caractère des paysages d'Irlande mais aussi toute la saveur d'un thé délicatement parfumé dégusté au coin du feu….A déguster sans modération !

D'une écriture limpide et travaillée, polie comme le sont les théières de ses personnages, Delphine Lapaj nous transporte, au travers d'une nouvelle séduisante, dans l'univers, aux apparences paisibles mais aux non-dits omniprésents, d'une mère et de sa fille, au fin fond de l'Irlande. Et puis, un jour…
C'est doux, délicat, sensible, poétique même avec, pourtant, en toile de fond, le conflit qui enflamma l'Irlande du Nord durant des années.
De par son ambiance, de par son style, cette histoire courte m'a renvoyé vers certaines nouvelles de l'écrivaine irlandaise Claire Keegan, vers ces instants où tout est sur le point de basculer, où les secrets se révèlent.
À découvrir, assurément !